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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 21:46

Qui va remporter le droit de s’asseoir sur le Trône de l’Olympe – pardon de l’Elysée ?

Je n’ai pas la réponse à cette question qui est celle que tous nous posons. Par contre je peux suggérer quelques pistes de réflexion.

Chacun sait que ce qui est exprimé doit avoir été, au préalable, imprimé.

Il faut donc rechercher ces pistes dans notre Histoire. La France a été nourrie par deux mamelles. La première est la mythologie grecque et l’autre le Vatican.

Voyons la première.

Tout en haut, inaccessible, règne Zeus qui surveille l’Olympe. Ça fait toujours rêver… d’autant qu’une lignée de plus d’un millénaire a formaté notre pays au Pouvoir Absolu ! Actuellement, le plébéien reste en admiration devant le Château de Versailles, la Résidence du Roi Soleil, le représentant de Zeus en France. Alors les petits « tripatouillages », arrangements divers connus ou inconnus, entre dieux et demi-dieux - qui représentent la classe nobiliaire de notre époque - que me chaut ! Il suffit de se rappeler l’histoire du dieu Mitterrand (un pseudo, bien connu, de Zeus au XX°S.) avec sa double vie. Nous ne sommes pas loin d’une représentation d’une royauté républicaine absolue… Le paradoxe bien, très précisément, français… Diantre ! On ne saurait se renier, se parjurer…

Puis voici la seconde mamelle.

Celle-ci nous vient du Vatican. La France est toujours, dans l’inconscient populaire, la fille aînée de l’Eglise. Cette église qui, depuis le Moyen Age, a su « domestiquer » ces représentants de Mars, ces guerriers (comtes et marquis pour ne citer qu’eux) qui attendaient le printemps pour guerroyer et faire fructifier leurs avantages. Cette seconde mamelle me fait penser à Diane et Rhéa. Mieux à Déméter (ou Isis) dont une représentation se trouve être dans l’Eglise du Suquet à Cannes. Elles ont un certain savoir et collaborent en harmonie avec la royauté. Il faut contenir le Tiers Etat… Du haut de l’Olympe, dispensé par Bacchus, le vin de la connaissance est instillé par le Curé du village au bon peuple qui, lui, n’a pas le droit au Chapitre. Pour quoi faire ou dire d’ailleurs ? Leur place n’est pas prévue au cénacle divin…

Depuis le XVI°S., le courant des Humanistes s’épanouit en Europe. Ce sont des érudits qui se passionnent pour l’étude des auteurs de l’Antiquité et les langues anciennes comme le latin, le grec et l’hébreu. Avec l’Humanisme, l’homme, l’être humain, devient une créature remarquable entre toutes. La pensée et la philosophie humanistes sont en effet centrées sur l’Homme et sur la dignité de l’être Humain. Cela constitue un changement radical. En effet jusqu’à maintenant, on considérait que l’homme devait subir son destin : « Dieu le veut » était le message de l’Eglise et de l’Olympe. Or avec les Humanistes l’homme devient un être agissant, libre – car il découvre que Dieu lui a donné la liberté – et cette liberté, l’Homme peut en jouir selon ses choix, en faire un bon ou un mauvais usage. Nous ne sommes plus à agir selon le « Bien » et le « Mal » défini par Zeus ou le très Saint Vatican.

Malheureusement, le vrai savoir, détenu quasi exclusivement par l’Eglise, n’est que faiblement dispensé et cela retarde la diffusion de la Connaissance.  

Alors voilà qu’au XVIII° S, le Tiers Etat s’insurge contre les nantis, le peuple a faim. Ne sont-ils pas, en théorie, les cogérants de l’harmonie Olympienne ? En l’an 800, le Zeus Charlemagne a signé l’alliance entre l’Epée et le Goupillon, celle-ci tiendra un millénaire.

1870, naissance de la III° République, l’Ordre instauré depuis l’an 800, avoue enfin – difficilement j’en conviens – sa défaite.

Cette poussée humaniste nous la retrouvons sous la III° République. Elle instruit le peuple, et elle se compare à Thésée. Les temps changent. La royauté absolue est défunte, vive la royauté républicaine. Sauf que Thésée, roi d’Athènes, avait laissé le Gouvernement au Peuple qui délibérait.

Au détour de la V° République, après près de 25 ans de bonne économie, voilà que Zeus Mitterrand est élu. Le Républicain devient Zeus. Europe est belle. Le voilà, comme aux temps anciens, à la séduire et souhaitant la soumettre à sa loi. Mais la Belle Europe, née des amours de De Gaulle et d’Adenauer, n’est plus à prendre. Elle est en effet majeure. Cela coûtera à Zeus Mitterrand de doubler le nombre de chômeurs. Il passera d’un million et demi à trois entre mai 1981 et fin 1983.

Et aujourd’hui, cette Monarchie républicaine, a-t-elle encore son sens ? Cette monarchie qui commandait hier la Terre, ou du moins l’Europe sous l’Empire, et qui était la référence de la liberté chèrement acquise, a-t-elle encore sa voix ? La voie qu’elle a ouverte est maintenant utilisée par tous les pays démocratiques. L’Olympie a changé de domicile, laissant Paris pour aller prendre ses quartiers à Bruxelles.

Aujourd’hui, lorsque l’on regarde la politique de la France depuis quelques décennies, nous avons l’impression de constater un sujet d’achoppement entre mari et femme. Chacun voulant prendre la place de Zeus l’ancien, l’une rejetant sur l’autre son incapacité à prendre les bonnes résolutions face aux problèmes. Et Zeus Sarkozy sait que ceux-là sont prégnants. Les deux prétendants au Trône, prenant en otage l’enfant symbolisé par le bon Peuple, accuse l’autre d’incurie et d’impéritie : « c’est la faute à … l’autre bien entendu ». En attendant, la dette gonfle, les fonctionnaires se multiplient plus vite que les petits pains à tous les niveaux, départements, Régions et, pour sauver Versailles – pardon l’Elysée – on promet la croissance mondiale qui va bénéficier à la France… Et surtout – alors que la BCE l’interdit – Bercy va, grâce au bon choix du bon Peuple, déverser des millions d’Euro comme le Père Noël apporte les joujoux au pied du Sapin. 

Quel enfantillage devant nos troubles…

Chacun déverse sur le bon Peuple ses arguments, ses promesses. Or le feu est en train de consumer la Maison France. La Grèce, l’Espagne et déjà l’Italie savent ce que les promesses du 25 décembre ne sont pas celles de mai 2012.

Chacun défend ses qualités et d’un côté nous avons :

·       Le pragmatisme, la raison, l’analyse, le raisonnement,

·       La connaissance de l’économie, des dossiers,  et des opportunités comme des dangers de tel ou tel choix

·       Respect des règles,

Et de l’autre :

·       La créativité,

·       l’imagination, et les bons docteurs Yaca et Faucon – très populaires je le crains,

·       Les métaphores,

·       Foisonnement des idées, bonnes ou mauvaises, qu’importe !

Nous aurions pu avoir non un duel mais un duo. Et chacun se retrouver autour de la règle d’Or et enfin construire l’Europe. Chacun des pays apportant à tous ses avantages.

Nous savons malheureusement que la France doit être à genoux pour qu’elle consente à se remettre en marche. Ce fut le cas après la Seconde Guerre mondiale où tout le monde travaillait 40 h par semaine et n’avait que deux semaines de congé par an. Il fallait reconstruire la France. Les parents voulaient que leurs enfants aient une meilleure vie qu’eux. Est-ce toujours le cas ?

Il y a un changement d’époque, d’ère. Il faut en prendre acte.

Hier pour le Parisien, son horizon était la France, aujourd’hui c’est le monde. L’ère de la mondialisation du commerce de la fabrication et des communications est la règle. Un produit fini est constitué de multiples pièces détachées provenant de différents pays et plus personne ne pourra ériger de frontières sous peine de se retrouver dans la pauvreté. Le Web atteint pratiquement tous les habitants du Globe et nous rattache les uns aux autres. Nous ne pouvons plus vivre en autarcie, c’est fini. L’avenir nous condamne à faire commerce avec l’autre, le connaitre et le respecter : nous sommes condamnés à nous entendre, à nous entraider.

Jusqu’à maintenant, ces deux forces jouaient ensemble et le bon Peuple en faisait les frais. Aujourd’hui encore, ces deux autres forces, que sont le pragmatisme et le raisonnable, jouent contre le créatif et l’imaginatif pour s’accaparer les voix du plébéien. Le Tiers Etats contre l’Olympie !

Cette époque est révolue. La loi du Ciel ne se trouve pas à Athènes aujourd’hui mais à Bruxelles… que représente la France, l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie etc… individuellement face à la mondialisation ?

Le choix va être de vivre ensemble avec nos autres partenaires ou de se perdre individuellement les uns après les autres et subir une lente agonie. Tous savons qu’Hadès ouvre facilement les portes de l’enfer.

Alors maintenant reste à chacun à se déterminer face, non à une force Droite ou Gauche, mais entre modernisme et passéisme. Il ne faut pas avoir le complexe de Cronos (Cronos qui malgré la vieillesse ne voulait pas quitter le pouvoir et l’Olympe ; mangeait ses propres enfants jusqu’à ce que Rhéa sauve Zeus et celui-ci lui fasse recracher ses frères et sœurs), il faut avoir le courage de laisser la porte ouverte à l’avenir et à nos enfants. N’est-ce pas leur faire confiance ?

Nous pouvons sociologiquement projeter cette analyse d’une autre façon. Nous avons 2 groupes, ceux qui jouent collectif, font partie de la troupe (l’Eglise parle du Seigneur qui sauve et protège ses agneaux, le berger qui garde son troupeau) et d’autres qui représentent l’agneau – pardon l’Agni (qui chevauche le bélier), qui ont le feu en eux - et qui réfléchissent par eux-mêmes. Le premier groupe écoute Mercure le dieu de la communication préféré de Zeus, celui qui délivre la bonne parole non plus dans l’église mais dans les associations syndicales, religieuses ou philanthropiques (comme certaines Obédiences maçonniques) par exemple. Les autres réfléchissent par eux-mêmes, ont une lumière qui les éclaire et savent que Mercure est aussi le dieu préféré des voleurs et des menteurs et des manipulateurs.

Restent alors deux challengers ; Le Pen et Bayrou.

Le Pen est la fille du Zeus Mitterrand et sont alliés depuis les années 40. Zeus avait eu une liaison avec Métis et ce fils illégitime devait prendre son Trône. Alors il avale Métis et 9 mois plus tard Zeus a un terrible mal de tête et demande à Vulcain, le dieu des enfers de lui donner un coup de hache afin que l’enfant sorte. Athéna voit le jour. L’histoire s’amuse. Le Front National voit le jour grâce à la Francisque du Gouvernement de Vichy. Cette connivence est toujours d’actualité.

Copier-coller de deux phrases dites à quelques 75 ans d’écart :

D' Hitler à Hollande ( Deux « socialistes » )

«Je proposerai que toute personne majeure en phase avancée ou terminale d'une maladie incurable provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable et qui ne peut être apaisée, puisse demander, dans des conditions précises et strictes, à bénéficier d'une assistance médicalisée pour finir sa vie dignement. » François Hollande le 25 janvier 2012.

« Le Reichsleiter Bouhler et le docteur en médecine Brandt sont sous leur responsabilité, chargés d'étendre l'autorité de certains médecins, à désigner personnellement à l'effet d'accorder la délivrance par la mort, aux personnes qui dans la limite du jugement humain et à la suite d'un examen médical approfondi, auront été déclarées incurables ». Signé Hitler. 1er septembre 1939.

Ajoutons que le Dr Brandt cité déclarera à son procès à Nuremberg : « Il n'y a pas de médecin aujourd'hui qui ne donnerait à un malade qui souffre un anesthésique et qui ne rendrait la mort plus facile... ».

Ces deux textes, légalisant l'euthanasie l'un comme l'autre, ont strictement le même sens général. Passons le fait que dans les deux cas, des médecins dont la vocation est de soigner, sont chargés d'accomplir un geste de mort. Les soins palliatifs existent pourtant aujourd’hui.

Quant à Bayrou, il rêve d’importer la révolution Orange qui a réussi en Ukraine. Et qui sait, à défaut de révolution, se faire offrir un maroquin.

Notre avenir s’inscrit dans la continuité du passé, dans la modernité de la jeunesse et d’un monde nouveau qui de toute façon s’éveille. Nous sommes comme Orphée au sortir des Enfers (économique), il ne nous faut pas regarder en arrière, avancer, sinon notre Eurydice (notre pouvoir d’achat) s’anéantir à jamais.

« Avant d’être totalement engagé, l’hésitation nous tenaille, il reste une chance de se soustraire à l’initiative, toujours la même impuissance devant la création. Il existe une vérité première dont l’ignorance a déjà détruit d’innombrables idées et de superbes projets : au moment où l’on s’engage totalement la providence éclaire notre chemin. Une quantité d’éléments sur lesquels l’on ne pourrait jamais compter par ailleurs contribue à aider l’individu.

La décision engendre un torrent d’événements et l’individu peut alors bénéficier d’un nombre de faits imprévisibles, de rencontres et du soutien matériel que nul n’oserait jamais espérer.

Quelle que soit la chose que vous pouvez faire ou que vous rêvez de faire, faites-là. L’audace a du génie, de la puissance et de la magie.

Commencez dès maintenant. »

GOETHE

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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 13:42

"la fin du monde"… Cela me fait penser au dieu Pan.

D'apparence mi-humain, mi-animal Pan exprime la ruse bestiale. Il a donné son nom au terme "panique" cette terreur qui se répand dans tout l'Hexagone. Le sentiment de ce dieu trouble l'esprit et affole les sens.

Nous y voilà. Si  nous remontons dans notre histoire nationale, nous trouvons toujours en début de Siècle des modifications probantes de vie.

Fin 16° Siècle, c’est la fin du Moyen Âge. Un monde s’écroule : Guerre des Religions et la Connaissance s’évade des Abbayes. Le Temple sera reconstruit différemment : les Humanistes, dont Erasme, Thomas More, François Rabelais, Montaigne voyagent à travers l’Europe, s’écrivent et forment une communauté de Pensée « la République des Lettres ». On découvre les Amériques  et on admet enfin que la terre est ronde. C’est le début du commerce. C’est aussi le début de la Renaissance.

Le 17° Siècle commence à la mort du bon Roi Henri IV pour se terminer  à la mort de Louis XIV. C’est le Siècle de l’apparence rayonnante, de la centralisation Colbertiste. « l’État c’est moi » disait Louis XIV. Pourtant le Baroque se développe dans un contexte où le monde est perçu comme inquiétant et instable par le caractère éphémère de la vie. On y observe les contrastes, les paradoxes et l’oxymore. En miroir le classicisme est de rigueur et les auteurs « Précieux » dissertent sur l’amour et le mariage ainsi que sur la grammaire et l’orthographe.

Le 18° Siècle commence après la mort de Louis XIV, en 1715. Un vaste mouvement de pensée européen amène l’Esprit des Lumières. Les philosophes et écrivains engagent un combat sur l’obscurantisme, l’ignorance, les superstitions, les préjugés et le fanatisme religieux afin que triomphent la Raison, le Progrès et la Tolérance. C’est le début de l’observation scientifique. La naissance du Libertinage vient illuminer les noirceurs de la Terreur. Ce 18° Siècle prendra fin en même temps que la Période Impériale de Napoléon 1er en  1815.

Ce 19° Siècle marque le début de l’industrialisation. La voiture à « crottin » tirée par le cheval est remplacée, petit à petit, par le train à vapeur. Les distances, peu à peu, prennent moins de temps à être parcourues. Ce siècle marque une évolution, une marche en avant, une mutation. Dans la seconde partie de ce siècle, la science prend son essor. En miroir, la rigueur de la science s’ouvre au courant du Romantisme avec son chef de file, Victor Hugo. La bataille d’Hernani ne fut pas un vain mot. Elle eut lieu et dura plusieurs mois. Les deux parties s’injurièrent copieusement avant d’en venir aux mains lors de la 1ère de la pièce ; la polémique ne faisait que commencer. Les Temps changent et tout évolue comme la vie des gens… le Romantisme gagna son droit de vivre avec son siècle et permit à Gérard de Nerval ou à Baudelaire d’exprimer le symbolisme.

Nous voilà au 20° Siècle, le siècle des conquêtes scientifiques, coloniales. Deux guerres mondiales le distinguent. On tue de loin, maintenant les populations civiles ne sont plus épargnées. C’est le siècle de la lutte des Classes ; naissance, apothéose et déclin du communisme et des régimes dictatoriaux. Naissance des Etats Providence. La vitesse rétrécit les distances, grâce au train puis l’avion. Les avancées scientifiques permettent à l’homme de mieux se soigner et de poser le pied sur la lune. L’économie se mondialise. La durée de vie des populations, dans la plupart des Etats, a presque doublé. Il nous est impossible aujourd’hui de vivre comme vivaient nos parents, à la lueur des chandelles et chaussés de sabots de bois.

En ce début de XXI Siècle, c’est l’avènement de l’informatique, du Web, des réseaux sociaux. C’est aussi le réveil des pays émergents : plus d’un milliard de personnes ne meurent plus de famine, sur une population qui atteint les 7 milliards. Le monde a rétréci : 12 h pour faire le trajet Paris Brest en 1950, le même temps pour aller de Paris à Tokyo aujourd’hui. La mondialisation entraine des modifications industrielles et surtout des tempêtes monétaires et financières que les Etats ou groupes d’Etats ont du mal à surmonter. Le modèle des Etats providence est menacé, le chômage est en nette augmentation, l’inquiétude enfle : partout on entend que le Grand Pan est mort, et particulièrement en Europe avec la crise de la dette et le devenir de l'Euro. Notre Dieu – « Pan » dieu des cultes pastoraux personnifie le grand Tout, énergie génésique ou le « Tout Dieu », le Tout de la vie. Depuis 1958, Europe, séduite par Zeus lui-même, vivait gentiment sans soucis. Puis voilà, Pan est Mort. La belle Europe s’éveille et contemple ce qui l’entoure... La Société est en train de se dissoudre, les choses cachées sourdent. Le riche se clôt dans son égoïsme et cache à la clarté du jour le fruit de la corruption (souvent en Suisse ou ailleurs dans des paradis fiscaux), le serviteur improbe et lâche conspire contre le Maître (on le constate en politique ou les alliances et mésalliances apparaissent à la lueurs des promesses de maroquins - serviettes de ministre - plus ou moins prestigieux ; l'homme de loi doutant de la justice, n'en comprend plus les maximes (mise en examen du Juge Courroye dans l'enquête des "fadettes" ou encore de Madame le Juge Prévost-Desprez); le prêtre n'opère plus de conversion, il se fait séducteur, voire manipulateur et devient accro du marketing, cette nouvelle science de la psychologie sociale; le Prince a pris pour sceptre la clef d'or (à défaut de règle d'or) et le peuple, l'âme désespérée, l'intelligence assombrie, médite et se tait. Le dieu Pan - Dieu protecteur – est mort. La société, l’Etat protecteur, est pessimiste et est malade de l’économie. Le moral est atteint d’anémie et le peuple cherche un gourou, un sauveur, un prestidigitateur qui lui ramène le bon vieux temps des 30 Glorieuses. Oui, mais le Siècle a changé ! Vient le moment où l’homme doit prendre ses responsabilités et conduire sa vie avec sagesse et autonomie. Ce siècle porte le numéro 21 – 3x7 – symbole de maturité. Symboliquement 21 c’est l’unité qui apparait après la dualité.

Symboliquement la mort de Pan symbolise la fin des institutions. Curieuse évolution… Ne perdons cependant pas de vue que si une source se tarit, c'est qu'une autre sourde déjà et s'apprête à abreuver le monde d'une nouvelle vérité. A l’instar de Françoise Dolto, on est tenté de comparer ce moment difficile  à l’adolescence qu’elle explique dans son merveilleux livre « parole d’adolescent ou le complexe du homard ». En ce moment, la « végétation » que Pan protège, est en pleine transformation, en pleine régénération et attend le printemps pour apparaître. Ce qui est sûr : il faut changer nos modes de vie, notre façon d'envisager l'avenir.

La vie est et se manifeste toujours ! Ce n'est là que la fin d'un monde aujourd’hui dépassé. Est-ce que la responsabilité et l'autonomie individuelle feront place à la collectivité irresponsable en ces jours de transformation mondiale ? (voir le complexe de l’Igloo dans ce blog) Ou mieux, chacun sachant ce qu’il doit faire au sein de son organisation laissera-t-il tomber son égoïsme pour mettre sa richesse – tant intellectuelle que matérielle - personnelle à la disposition de tous ? Que cela soit en sciences humaines, ou pures, que cela soit en sociologie, l’inventeur ne travaille plus seul, il lui faut la connaissance de multiples domaines complémentaires : la vérité n’est pas uniforme et se révèle sous plusieurs aspects. L’homme sait maintenant qu’un aspect soulevé modifie d’autres apparences, qu’une découverte est le résultat de multiples combinaisons associées entre elles. J’ai traité ce sujet dans « la logique ? Quelle logique ? »

Au début du XX Siècle, nous avons connu le fordisme. En quelques mots : j'augmente l'heure horaire de mes ouvriers et ils peuvent m'acheter des voitures. De là, la contagion des autres entrepreneurs de la région et au bout du compte, l'ouvrier voyant son salaire augmenté, consomme à tout va. Cela se passait en 1930.

Notre fin d’un monde avec les difficultés que nous rencontrons dans notre mode de vie, dans nos relations entre les différentes catégories socio-culturelles figées, dans notre économie, sur notre marché, où la crise de l’Euro nous décille enfin, nous fait paradoxalement entrevoir la dure réalité afin d’agir au mieux de tous.

Depuis des lustres, disons depuis le commencement des années 80, il aurait fallu organiser notre économie autrement. La Gauche est passée, et tout a été fait selon le "pré carré" français ou la fameuse exception française.... sans jamais tenir compte de nos autres partenaires économiques et de leurs cultures. Nous avons une excellente couverture sociale et nous sommes un des rares pays à l'avoir. Nous n'avons pas su l'organiser en fonction de notre environnement. Nous avons vécu sur un petit nuage et François de Closets, dès 1992, prêchait dans le désert sur le dérèglement des finances publiques. Notre code du travail est un des plus fossilisés qui soit ! Nous avons deux classes d'actifs, ceux qui ont un job et les autres qui tendent la main.... par exemple. Le pôle emploi parle de "demandeurs d'emploi" : quelle absurdité ! Ces gens sans emploi sont des "offreurs de services" ou de Talents, non des mendiants car ils ont des compétences à offrir à leur pays.

On parle de délocalisations, c'est vrai. La production industrielle coûte moins cher de l'autre côté de la frontière que dans l'Hexagone. Or je fais remarquer quand même que le coût horaire allemand est moindre que le coût français. Pourquoi ? Pourtant ils y arrivent et la qualité de leurs produits est mondialement reconnue et recherchée…

Dans une moindre mesure, aussi, on remarque ici et là, des réindustrialisations locales, des pôles de recherches et de compétitivité où le secteur public s’allie avec le privé, des sociétés de production internationales érigent une société commune dont Airbus est un symbole.

Nous montrons notre peur et notre manque de confiance en avançant cette autre thèse : fermons les frontières. C’est un repli sur soi symptomatique d’un Etat malade et complètement affolé, désorienté. Savons-nous que lorsque j'achète un produit manufacturé et que je le démonte je suis obligé de remarquer des tas de pièces détachées provenant d'une foule de pays.... donc mon Made-in-France est-il une réalité ou une simple dénomination ? Tout comme d'ailleurs mon made-in-Europe ou made-in-une origine unique. Même nos boîtes de conserve de l’agroalimentaire, lorsqu’elles arrivent sur notre table, ont fait parfois des milliers de kilomètres ! (Les crevettes pêchées au nord de l’Ecosse sont expédiées en Orient afin d’être décortiquées, puis retournées dans une usine continentale européenne afin d’être conditionnée par exemple) Moralité, si je ferme les frontières pour me cantonner dans mon pré carré, nous allons être des millions de "demandeurs d'emploi". D’une part, nous allons priver nos clients internationaux de notre savoir-faire et nous allons, nous-même, être privés de millions d’articles indispensables à notre vie quotidienne. Même les tribus les plus primitives et les plus retirées du monde connaissent des échanges inter-tribus ! Ce sont les échanges qui sont la base élémentaire de toute civilisation qui connait le « commerce », aussi simple – ou basé sur le troc – soit-il ! Ce sont les échanges entre les états européens qui ont garanti la paix après 2 guerres mondiales…

Que faire ? D'abord que l'Etat se comporte comme un foyer fiscal qui ne peut dépenser plus que ce qu'il gagne. Quand je dis l'Etat, j'inclus toutes les localités, régions ou tous les départements. Donc réduire les dettes à tous les  niveaux : on ne peut dépenser plus que ce que la commune, le département, la région ou l’Etat ne gagne. Tout ce monde-là est aussi plus surendetté que ne le sont les simples ménages ! Le ménage français SAIT que chaque achat acheté à crédit coûte le prix affiché PLUS les intérêts, il sait que le crédit revolving est un crédit pernicieux et dangereux à souhait. Nous constatons au JT de 20h, la déconfiture de Cofinoga. La consommation des ménages recule. On sait depuis longtemps que ce qui se fait au niveau de la société sera copié et avalisé par le législateur. C’est l’Etat qui s’adapte à l’évolution sociale de la population, non l’inverse !, et celle-ci montre bien, bien que les slogans partisans le cachent, que l’Etat devra serrer la ceinture et se montrer plus que jamais gestionnaire comme l’est devenu le « bon père de famille ».  Le ménage, le petit, a anticipé ce que devra faire l'Etat, le grand. Moins de crédits contractés permettent de revenir à des bases économiques plus conformes à la réalité. Mr ToutLeMonde vit dans la réalité, Mr Létat vit dans le très virtuel château en Espagne.

Si l'on est obligé d'emprunter, que cela soit un investissement basé sur la RAISON et le RAISONNABLEMENT acceptable.

Il est souhaitable que les hommes d’Etat, dans leur majorité, redeviennent réellement des représentants du Peuple et non qu'ils pensent à leur réélection, à la pure et dure politique politicienne ou à leur seul intérêt très égoïste ou leur seul prestige.

Ok mais quoi faire ? Regardons ce qui s'est passé depuis les années, par exemple depuis 1985. L'informatique individuelle était pratiquement inexistante et les premières machines fonctionnaient avec des cassettes pas plus grandes que des cassettes audio. La comptabilité des stocks se faisaient toujours à  l’aide de fiches : dates, entrées, sorties, commandes.  Il y a eu dans ce domaine un développement magistral. Tout comme dans la communication, que ce soit le Web ou la TV.... Pour que la communication informatique (soft) existe le matériel industriel (hard) doit être présent et sans cesse amélioré. L’un ne saurait exister sans l’autre. Pas de relais téléphoniques pour couvrir les réseaux ? Alors prenez, ou plutôt reprenez, vos calames ! Regardons maintenant ce qu'il y a à découvrir dans les nano-technologies, la chimie, la physique. Je pense à la physique quantique. Savons-nous que le photovoltaïque ne transforme QUE 25 à 30% de la lumière ? Or la plante, elle, transforme la lumière à 100%. Les Chinois ont une avance colossale sur nous.  Que fait notre recherche ? notre Ecole ?  d’où sortent chaque année près de 25% d’analphabètes… Or au milieu du siècle dernier les classes avaient entre 35, voire 45, élèves et les résultats étaient meilleurs. Le nombre de Professeurs était bien moindre qu’aujourd’hui et avaient le sens de leur vocation. Force est de constater pourtant qu’aujourd’hui, dans plus de 70 % des CV, les fautes d’orthographe sont monnaie courante, même sur des CV d’ingénieurs…

Moralité, arrêtons de nous lamenter et ouvrons-nous à l'avenir.

Permettez-moi de partager avec vous cette pensée :

"Avant d'être totalement engagé, l'hésitation nous tenaille, il reste une chance de se soustraire à l'initiative, toujours la même impuissance devant la création. Il existe une vérité première dont l'ignorance a déjà détruit d'innombrables idées et de superbes projets : au moment où l'on s'engage totalement, la providence éclaire notre chemin. Une quantité d'éléments, sur lesquels l'on ne pourrait jamais compter par ailleurs, contribue à aider l'individu. La décision engendre un torrent d'événements et l'individu peut alors bénéficier d'un nombre de faits imprévisibles, de rencontres et du soutien matériel que nul n'oserait jamais espérer. Quelle que soit la chose que vous pouvez faire ou que vous rêvez de faire, faites-là ! Agissez ! L'audace a du génie, de la puissance et de la magie. Commencez dès maintenant ». GOETHE.

Voyez-vous ami lecteur, si les représentants des salariés acceptaient ce que dis le Frère Goethe, il évoluerait favorablement, alors la France irait nettement mieux.

Je ne peux m’empêcher de faire partager, aussi, ce que disait à ce sujet Jean Jaurès, orateur Socialiste et créateur du journal l’Humanité :

« Il n’y a de classe dirigeante que courageuse.  A toute époque, les classes dirigeantes se sont constituées par le courage, par l’acceptation consciente du risque. Dirige celui qui risque ce que les dirigés ne veulent pas risquer. Est respecté celui qui volontairement accomplit pour les autres les actes difficiles ou dangereux. Est un chef celui qui procure aux autres la sécurité en prenant pour soi les dangers.

Dans la moyenne industrie, il y a beaucoup de patrons qui sont eux-mêmes, au moins dans une large mesure, leur caissier, leur comptable, leur dessinateur, leur contremaître. Ils ont avec la fatigue du corps, le souci de l’esprit que les ouvriers n’ont que par intervalles. Ils vivent dans un monde de lutte où la solidarité est inconnue. Jusqu’ici, dans aucun pays, les patrons n’ont pu se concerter pour se mettre à l’abri, au moins dans une large mesure, contre les faillites qui peuvent détruire en un jour la fortune et le crédit d’un industriel.

Entre tous les producteurs, c’est la lutte sans merci ; pour se disputer la clientèle, ils abaissent jusqu’à la dernière limite, dans les années de crise, le prix de vente des marchandises, ils descendent même au-dessous des prix de revient, ils sont obligés d’accorder des délais de paiement démesurés qui sont pour leurs acheteurs une porte ouverte à la faillite et, s’il leur survient le moindre revers, le banquier aux aguets veut être payé dans les 24 heures.

Lorsque les ouvriers accusent les patrons d’être des jouisseurs qui veulent gagner beaucoup d’argent pour s’amuser, ils  ne comprennent pas bien l’âme patronale. Sans doute il y a des patrons qui s’amusent, mais ce qu’ils veulent, avant tout, quand ils sont vraiment des patrons, c’est gagner la bataille. Il y en a beaucoup qui, en grossissant leur fortune ne se donneront pas une jouissance de plus : en tout cas, ce n’est point surtout à cela qu’ils songent. Ils sont heureux, quand ils font un bel inventaire, de se dire que leur peine ardente n’est pas perdue, qu’il y a un résultat positif, palpable, que de tous les hasards, il est sorti quelque chose, et que leur puissance d’action est accrue. »

Jean Jaurès

(Extrait de la Dépêche de Toulouse).

Normalement ce que gagne une entreprise, son bénéfice, devrait être partagé en 4 : une part pour l’impôt, une part pour le renouvellement du matériel de production, une part pour le capital humain (formation, primes, augmentation de salaires, intéressement), enfin la part du capital (dividende), hormis la part de 5 à 7% obligatoire pour la réserve. Combien d’entreprises agissent ainsi ? Lors des réunions du Comité d’Entreprise, la règle reste trop souvent la méfiance. La confiance en l’autre n’existe pas ou si peu, la suspicion est institutionnalisée, quel dommage. Ne gagnerions-nous pas à jouer carte sur table et que chacun apporte sa contribution afin que le gâteau à partager soit plus conséquent d’année en année ?

En ce moment, des tas d'entreprises se retrouvent en faillite suite à l’incurie et à l’impéritie des politiques, au laisser-aller des syndicats, plus préoccupés de leur clientélisme et à leur réélection qu’au devenir du salarié, et ce,  depuis 30 ans. Le salarié en est la première victime.

Cependant, est-ce que l'Homme n'est pas capable de rebond ? J'affirme que oui. Mais à ce moment-là, si l’homme accepte d’être capable de rebond, il n'a plus besoin d'un délégué syndical, d’un organisme où il se sent cocooné, et donc pris en charge et materné comme un enfant. Il agit en adulte, et d’aucun, qui est passé par un cercle de recherche d’emploi que j’ai animé, le sait. Et il sait aussi, bien qu’ayant perdu son emploi, que tout est possible à celui qui écoute sa petite voix. L'industrie, le commerce, ne sont que la matérialisation de la créativité de l'Homme.

Alors qu'il crée !

 

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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 23:38

Voici un Morceau d’Architecture qui traite de ce sujet suivi de réflexions que m’a suggéré celui-ci.

Dès que l’homme, seul mammifère pensant ou supposé comme tel, s’est reconnu par une trace quelconque de lui-même, il se crée l’invisible et l’interroge.

C’est sans doute la fatalité de la mort qui a déclenché chez les primitifs cette interrogation et  qui a  suscité en eux, l’invention des dieux, des idoles, des totems, des amulettes, des mythes et des symboles :

- « Et c’est  dans ce nouvel univers qu’il s’est lentement créé ».

Mais il est assez bouleversant de reconnaître  que cette fatalité, ne les a pas conduits à profiter au maximum de leur temps de vie dans l’insouciance et la jouissance du quotidien.

La mort, cet aiguillon dans leur chair, a fait naître chez eux, une exigence incompréhensible. Ils ont prétendu à vaincre cette mort, alors qu’ils savaient bien, par expérience, que le corps ne résiste pas à la dissolution par la putréfaction. Ils tentèrent néanmoins tous les subterfuges pour y remédier : - Momification, immersion dans des liquides conservateurs et sûrement bien d’autres expériences dont l’anthropophagie.

Ils ne pouvaient concevoir cette folie, qu’est la vie éternelle, aussi ils ont nommé « pensée », cette part d’eux-mêmes qui les ont poussés à désirer l’impossible et Dieu (ou tout autre vocable), la nature incompréhensible de cet appel. La notion de « âme » est venue plus tardivement….

Dans le monde occidental, cette notion d’âme s’est constituée plus tard. L’Emergence du principe spirituel et sa justification philosophique a été construite lentement, par « Platon et Aristote » avec en surplus, l’interrogation.

- « L’âme survit-elle à l’individu ? »

Souvent remise en cause, par la suite, dans les écoles postérieures au profit des théories matérialistes, cette pensée a été reprise plus tard, avec éclats dans le Judéo-Christianisme.

Pour en revenir au préambule de cette planche, sous cet aspect, l’homme n’a pas changé depuis les premiers temps.

Il est un « être » inassouvi et ne sera heureux que s’il extirpe de son cœur cette épine en inventant un absolu et les moyens de s’y confondre.

L’homme,  créa pour s’aider à vivre, des divinités aux formes et aux images, des forces naturelles qui l’entouraient, tant célestes qu’animales, parfois même à l’image de l’homme. Et il se prit lui-même souvent pour un  Dieu.

L’homme s’inventa des mythes et des légendes et pour rentrer en osmose avec ses semblables ou pour asseoir sa supériorité créa des clans, des castes, des quartiers de noblesse, des classes, des hordes, des partis, des sectes, des religions, des confréries, plus tard, des coteries de compagnonnages  opératrices.

Et enfin, en ce qui nous concerne, une confraternité initiatique basée sur la symbolique de la construction avec l’aide des outils et la fraternité : « La franc- maçonnerie  spéculative »            

Il érigea des Cathédrales, des  églises, des sanctuaires, des mausolées, des mosquées, des synagogues, des églises et des chapelles et aussi, bien évidemment, des temples pour se réunir, pour prier, ou pour y invoquer ces puissances surnaturelles ou pour approfondir les connaissances par le travail intellectuel,  la recherche de la  vérité. 

Il élabora aussi, selon les continents, des totems, des statues des  idoles, des oratoires, des amulettes, des grigris, des médailles, s’initia à l’art pariétal, prémices de la peinture et du graphisme sacré dans les grottes et abris sous-roche. Ils allèrent jusqu'à des mutilations corporelles dont le tatouage et la scarification sans oublier les sacrifices humains. Tout était bon pour honorer les Dieux. Ils étaient polythéistes.

Ce soir, comme l’indique le titre de cette Planche, notre propos traitera  sur le fait de savoir si les symboles se présentent à nous, pour révéler ou pour cacher.

Avant de poursuivre plus en avant l’énoncé de ce texte, il convient pour la clarté du sujet, de définir de manière sémantique les deux moteurs de recherche que sont les verbes : « révéler » et « cacher » et de  préciser le sens du symbole.

La sémantique est le sens des mots.

Le symbolisme est le sens des non-dits. Le premier s’adresse à l’objet qu’elle désigne en son entier. Le second au sens caché des mots qu’il transcende.

Révéler : Faire connaître, dévoiler ce qui est inconnu et secret.

A ne pas confondre avec la démarche religieuse, qui est la révélation d’un mystère ou d’un dévoilement d’une vérité, par Dieu ou la révélation de l’amour charnel ou spirituel.

Le concept spirituel, métaphysique et confortable du principe créateur qu’est le  G.*.A.*.D.*.L.*.U.*., nous évite de tomber  dans ce genre de considération et nous permet de nous placer dans une toute autre dimension permettant ainsi  aux non croyants à une religion établie et à ceux dont la religion n’est pas celle usuellement pratiquée dans notre pays, de participer à la construction du temple idéal, qu’est la construction de l’homme par l’homme, guidé par la démarche maçonnique, que tout Franc maçon entreprend, dès le soir de son initiation. Car à son insu, un processus, qui lui échappe c’est mis en lui en mouvement. Ce processus est une alchimie cérébrale et  intellectuelle.

Il passe ainsi d’un état de conscience à un autre état de conscience et surtout d’un état d’être à un autre état d’être. La conception d’évolution métaphysique le place devant cette évidence, pour lui permettre d’avancer et d’évoluer.

Cacher : Mettre en un lieu secret pour le soustraire à la vue et à la connaissance, dissimuler et ne pas exprimer par des lectures ou connaissances au premier degré, mais à plusieurs niveaux. Ces niveaux de lecture augmentent avec l’accession aux degrés supérieurs.

Le symbole : De manière conventionnelle, le terme de symbole recouvre un ensemble de significations  distinctes.

Le sens le plus courant attribué à la notion de symbole est une notion proche de celle de l’analogie emblématique ou de l’idéogramme que l’on associe directement ou indirectement avec un animal, un objet ou une figure et aussi à une réalité abstraite comme la vertu, le pouvoir, la croyance, l'état. Cette pensée fermée ésotérique a pour véhicule le symbole, langage muet, s’il en est un, qui cependant parle à celui qui est initié et qui partage la même œuvre spirituelle.

Le symbole est éternel sans pour cela être figé.

Il est aussi Universel, puisqu’on le retrouve avec le même sens et la même fonction de par le monde comme les pierres levées (symboles phalliques favorisant la procréation), alors qu’en ces temps, il n’y avait aucune communication.

De même que l’utilisation du centre du cercle, comme centre de l’univers est le centre de l’homme.

-  Le symbolisme permet de découvrir le versant caché des choses.

- Armstrong, frère maçon astronaute Américain, a pu avoir le double bonheur celui de voir la face cachée de l’astre sélénite de manière symbolique et réelle.

Si l’on revient sur le sens étymologique du mot grec « subolum », dérivé du verbe « je joins », qui définit un objet partagé en deux, dont la possession d’une des deux parties par deux individus différents, permet de se reconnaître, à condition qu’elles se joignent parfaitement.

En principe, c’était des tablettes d’argile cuites qui servaient de moyen de reconnaissance. Ce subolum (symbole) peut être remplacé par un mot de passe : - « N’utilisons-nous pas un mot de semestre ? Qui doit revenir juste et parfait. »

A tous les degrés, n’y a t- il pas un mot de passe pour pénétrer dans l’atelier du degré auquel on travaille ? Le Maître Hiram a sacrifié sa vie pour ne pas divulguer aux mauvais compagnons le mot de passe des Maîtres. Et depuis, ne sommes-nous pas à la recherche de la parole perdue ? (Même si nous avons les mots substitués).

Si l’on part du principe que tout est symbole ou peut être en phase de le devenir, il ne nous reste plus qu’à démontrer qu’un symbole peut avoir plusieurs niveaux de lecture ou de compréhension. Je veux guider mon propos sur le déchiffrage des hiéroglyphes. Ou pour faire plus simple, le fil à plomb qui indique la verticalité et l’équerre quand il rencontre l’horizontalité parfaite. Ceci est la partie que le fil à plomb dévoile.

Symboliquement, il cache la descente en soi, le dépassement de soi. Il est aussi le symbole de la soumission à la loi, la recherche de la vérité ou elle se cache, ainsi que l’élévation des sentiments tant vers le haut que vers le bas. Il favorise  l’introspection voire même la rigueur. Plus près de l’actualité, aux dernières Olympiades, la couronne de laurier a été remplacée par des couronnes d’olivier. Ces deux symboles figurent de manière stylisée sur nos tabliers de maître secret. Le symbole de la victoire a été remplacé par celui de la paix. Faut-il croire que l’homme a, d’un coup, été visité par la sagesse en ces temps troubles ? Et qu’il a voulu envoyer un message à l’humanité toute entière ?

Mes Très Chers Frères, je me fais peu d’illusion et j’ai peur. La force et le poids des mots ne prennent force que dans le fanatisme. Comment nos murmures de loges, puissent-ils rayonner à l’extérieur quand la bête rugit.

Le hurlement du loup fait plus peur que le bellement de l’agneau.

Mais là je m’égare !

- Champollion, grâce au texte écrit en trois langues sur la pierre de Rosette, a découvert la traduction des hiéroglyphes, par la forme phonétique des signes. (On pensait jusqu’alors que les hiéroglyphes étaient muets).

C’est ce que l’on peut appeler la lecture au premier degré. Cependant cette lecture s’est révélée rapidement insuffisante. C’est ce qui a amené ce savant et bien d’autres, a faire des recherches, d’une part sur les idéogrammes ou images des hiéroglyphes et d’autres part sur leur significations symboliques. C’est la composante de ces trois niveaux de lecture qui permet une compréhension satisfaisante de l’écriture Egyptienne.  « Nous avons là encore, un exemple du symbole qui révèle tout en  cachant. Chaque signe dévoile et ne  traduit qu’une partie.

Quelques géologues et anthropologues s’intéressant à l’Egyptologie, prirent le problème à l’envers, (non pas de causes à effets, mais des effets, à la cause pour résoudre de grands mystères, comme celui  : De la méthode de construction des grandes pyramides du plateau de Gizeh en Egypte.

- La clef des vestiges se trouvait sur le terrain.

 - Les pyramides, mystère s’il en est un, a de tous temps intrigué. Posé des milliers de questions, qui sont demeurées sans réponse. Comment acheminer à des hauteurs vertigineuses des blocs pesant jusqu'à  70 tonnes alors qu’à cette époque il n’y avait aucun appareil de levage. (Malgré les supputations les plus fantaisistes qui ont étés émises). Selon toutes probabilités on ne dénombre pas moins de 2 Millions 500 milles blocs, par monolithe. Cette estimation est hypothétique, du fait que l’on ne connaît pas le volume du rocher d’assise sur lequel sont  édifiés les monuments.

- Et l’on ne connaît pas non plus, le volume des blocs de nivellement de ces assises qui sont au centre de l’édifice.

Je suppute chez certains Frères, qu’ils pensent que je m’écarte du sujet ?

La pyramide est le fil conducteur ! La suite va éclaircir mon propos, Car  les pyramides, selon les dernières découvertes, ne sont pas construites en pierres massives et taillées,  mais en pierres reconstituées « du béton moulé ». Que l’on a hissé par petites quantités et moulé sur place dans des coffrages (bois et cuivre). Sans doute, quelques Frères sont sceptiques.

Le but de ma planche n’étant pas de prouver la véracité, du dit  « béton », mais de démontrer, que les symboles sont là pour démontrer ou pour cacher.

- La pyramide, à elle seule, représente un symbole monolithique qui à son tour est représenté par des millions de blocs qu’ils soient de pierre, ou de toute autre matière minérale. A ce stade de mon travail, je peux éviter de  laisser mon propos, sans plus amples explications. L’invention du béton, ou de la pierre reconstituée remonte à près de 3000 ans avant J.C (Alors que l’Eglise situe le déluge vers 2400 avant J.C. Elles auraient donc résistées au cataclysme. « Blasphème » c’est écriée l’église de ce temps.)

En ces temps, les Egyptiens étaient des maîtres dans l’art de la chimie et de la construction. Ils avaient inventé, à base de natron (carbonate de sodium, sel minéral, que l’on trouve dans des gisements naturels  et qui servaient à la momification des cadavres). Ce natron, mélangé a des gypses et des chaux ainsi qu’a des agrégats, se solidifiait un bout d’un temps relativement court. La pierre de base était acheminée, puis pulvérisée, soit par concassage manuel, soit par désintégration dans de l’eau. « Les rochers utilisés, étaient de la roche sédimentaire. »

La première pyramide, rhomboïdale, dite pyramide à degrés a déjà bénéficié de ce type de procédé de construction et au fil des millénaires, la technique n’a cessé d’évoluer pour arriver à un support plus dur et plus solide que la vraie pierre, se substituant ainsi, à la nature.

- Ce savoir n’a pas perduré avec les siècles et les invasions barbares.

- L’élite intellectuelle a laissé mourir ces savoirs pour ne pas les communiquer

Il semblerait, que Rome ait bénéficié de cette technique, puisque nombreux monuments et arcs de triomphes sont en pierres agglomérées. Une étude indiquerait que les Incas connaissaient aussi le procédé. Les énormes murs cyclopéens, que l’on connaît  (et entre lesquels on ne peut pas  passer une lame, peuvent posséder pour certains, jusqu'à  trente cotés),

Ainsi que les pyramides d’Amérique centrale en seraient le résultat. (Echange de savoir ? transportés par voies maritimes ou pédestre par le détroit de Béring). Toujours est-il, que, Selon des dernières données, on aurait trouvé de la cocaïne avec des momies Egyptienne. Un mystère de plus à résoudre. (Exportation ou production locale ?) 

Donc, le monolithe, qu’est la pyramide, dont les symbolismes sont aussi nombreux que le gigantisme de l’ouvrage, cache en réalité une accumulation de blocs aux formes et dimensions diverses, dont eux-mêmes sont composés  de milliards de particules minérales indéfinies et de liants, formant, par agglomération, des unités. Ce béton primaire a rassemblé, ce qui était épars et le rassemblement de tous ces blocs  ont édifiés la pyramide et à nouveau rassemblé ce qui était épars organisant, le chaos des blocs et par analogie        «  ORDO AB CHAO ».

Avant de terminer ce travail, je ne peux éviter de vous citer un extrait de la Bible, ou il est dit dans l’Exode : « Si tu me fais un autel de pierre, tu ne le bâtiras point de pierre taillées, car en passant ton ciseau sur la pierre, tu la profanerais (La ou, ou Le). (Selon traduction)..

Le roi Salomon, sachant que les commandements de Moise, étaient une volonté divine, interdit formellement l’usage d’instruments de métal dans le temple qu’il fit construire. Dans un autre passage, (dans les Rois) il est dit que « La pierre se construisit toute seule ». Autre citation troublante : « Les pierres ont été brisées et préparées en carrières, elles ont volé et se sont déposées sur l’ouvrage ». Toutes les parties furent préparées et travaillées avant d’être amenées à Jérusalem ». On dit encore, que lors de la construction du temple de Salomon, les textes bibliques,  disent clairement qu’aucun instrument ne fut entendu : « Le temple fut construit avec des pierres assemblées de telle façon que l’on n’entendit rien chez les ouvriers que l’harmonie et la paix. Les joints entre elles ne purent êtres discernés ». Si l’on en croit ces textes les seuls outils utilisés pour ériger le bâtiment furent des instrument en bois ». Le bruit de la hache du marteau et des autres outils de métal fut réservé aux forêts du Liban qui fournissaient le bois pour les coffrages et aux carrières de « Zeredathah » (ou les pierres étaient extraites et réduites, avant d’être acheminées vers le chantier.

- Les roches utilisées pour construire les pyramides,  ainsi que les rochers d’assise sont des roches sédimentaires, dont j’ai parlé auparavant. (Il y a quelques centaines de milliers d’années l’Egypte était sous la mer.) Les dépôts sédimentaires se faisaient par accumulation  horizontale, alors que dans les agglomérats des pyramides, on a  constaté que  les molécules déposées sont indifférenciées et brisées c’est à dire dans tous les sens, éventuelles preuves. De manipulations  antérieures.

Mes Très Chers Frères, pour résumer et pour conclure, je dirais, que le symbole se révèle à l’initié et uniquement à l’initié, tous le sens caché, qu’il possède en lui. Qu’il induit, qu’il guide, qu’il est plus qu’un révélateur, qu’il est véritablement le ferment de toutes démarches initiatiques, qu’il est le dénominateur commun à tous les Francs-maçons du monde. « Qu’il est le fer de lance du lévite, puisqu’il travaille dans le symbolisme constructif et dans la métaphysique.

- le lévite est le gardien extérieur du temple. Rappelons-nous, que les symboles ne sont et ne seront jamais une réponse à une question. Ils n’expliquent pas. Ils font ressentir, ils éveillent. Ce qui fait comprendre que  l’on ne cesse jamais de s’interroger et que les réponses que nous leur apportons, sont l’image de notre état de conscience présent. De sorte qu’avec le temps un même symbole peut pour chacun, évoluer. Questionner un symbole c’est surtout être questionné par lui

Le symbole : Pour les profanes ! Pour les mécréants, va cacher et  dissimuler, ne rien révéler, rester fermé, comme une huître et ne rien livrer, pour la simple raison qu’ils n’auront, ni le code d’accès ni l’état d’esprit pour le traduire ou l’interpréter. Dans les évangiles, il est dit : « - pourquoi donner des perles aux pourceaux, puisqu’ils ne sont pas capables d’en apprécier la valeur.. »

Pour moi la pyramide concrétise l’ascension !  La recherche du plus haut. A partir d’une  fondation solide, on peut construire !

L’apprenti, bâtit les fondations de son avenir, paliers par paliers, pour atteindre la maîtrise,

Pour : En savoir plus : Interroger Internet : Google « sciences appliquée à l’archéologie et :

Le livre de Joël Bertho (La pyramide reconstituée).

La Sainte Bible : (exode 20- 21. .25 .26—les rois : 6 .7

. Flavius josephe   , 1ER siècle de notre ère

Quelques réflexions, empruntées, a point de vue initiatique

J’ai dit.

Jean-Claude D

Septembre 2006.

 

Mon Très Cher Frère Jean Claude,

Avant de commencer, laisse-moi te raconter une petite histoire.

Lorsque deux joueurs de dé se font face – toi et moi par exemple - et que l’un de nous lance le dé, chacun vois les deux faces de son côté, et nous deux voyons la face supérieure. Tu me diras ce que tu vois sur tes faces et bien entendu, je dirais que mes deux faces n’ont pas la même valeur. Alors, comment réagir ? 1° nous nous affrontons, car chacun d’entre nous avons la vérité visible à nos yeux, incontestable, ou 2° nous comprenons alors que ce dé doit avoir 6 faces, l’une visible à nous deux, 2 visibles par chacun et enfin une invisible à nous deux. Ainsi, d’un duel pour la vérité, nous allons faire un duo pour la compréhension du problème et trouver la valeur de la face cachée.

Aussi le fait de n’être plus sur les Colonnes, va me permettre d’intervenir sur ton Morceau d’Architecture plus souvent qu’autorisé. J’en suis heureux car à la lecture, au fil des paragraphes, de nombreux points évoquent des réflexions que je vais partager avec toi.

…Et il se prit lui-même souvent pour un  Dieu…..

Qui, faisant ses humanités, ne pense pas ici à Cronos ou à Zeus ? Cronos qui  symbolise aussi la peur d’un héritier, d’un successeur, d’un remplaçant : le Complexe de Cronos, inverse de celui d’Œdipe. Cronos est le souverain incapable d’adaptation à la société, à la vie, lui seul gouverne et rejette toute idée de succession, il ne comprend pas d’autres société que celle qu’il impose. Et lorsque le fils (Zeus) dépasse le père, Cronos panique. Jean Chevalier dans « Formation et structures évolutives, Synthèses 1964 » nous dit : « Le mythe de Zeus est celui du chef né de qui découlent tout pouvoir et la justification de tout autocratisme et qui revêt les formes variés du père, du propriétaire, du juge, du mari, l’être (je rajoute ici, le maître, le professeur, le curé, l’iman, le rabbin, le vénérable maître, enfin tous ceux qui usent maladroitement de leur autorité de fait) qui détient le secret et de qui dépend l’initiation de toute chose. Il est exact que l’autocratie est l’exacte antithèse de l’autonomie. Il est également vrai que rien n’est proprement humain qui ne soit autonome. Tout ce qui procède d’un principe qui aliène l’homme, au lieu de s’adresser à la source de son autonomie, ne peut donc provoquer qu’une adhésion de surface et provisoire au lieu d’un changement profond et durable. Or Zeus devient alors esclave de sa toute-puissance…… » Jung parle de l’homme Mana. Le mythe de Zeus, dans la mesure où il inspire encore les relations humaines, est pire qu’un anachronisme, c’est une mystification : il est l’antagonisme du futur.

Zeus symbolise l’ordre autoritaire qui est imposé de l’extérieur. Sûr de son bon droit et de son pouvoir de décision, il ne recherche ni le dialogue, ni la persuasion : il tonne ! Chacun de nous connais ou a fréquenté un individu ayant le complexe de Cronos ou de Zeus.

Le terme « grigri ».

Grigri ou amulette. Il ne faut pas se moquer de ces petits « porte-bonheurs », ils sont vraiment efficaces. Lorsque face à moi, j’ai un élève ou un demandeur d’emploi qui stresse, selon la personnalité du vis-à-vis, je vais lui donner un stylo, - c’est connu le stylo du prof ne fait jamais d’erreur – un objet quelconque, voire lui apprendre à avoir un geste comme par exemple croiser les doigts d’une manière qu’il jugera efficace, mettre ses mains sur sa cuisse etc… etc… C’est effectivement de la magie qui réussit. Il est vrai que notre République élevée au biberon de Descartes n’accepte pas. On ne peut être que rationnel pour mener les affaires et seule la science nous protège, n’est-ce pas. Les derniers travaux de la science de la personne, le département de la psychologie qui s’occupe de la PNL – Programmation Neuro Linguistique – prouve d’une manière scientifique que ce « grigri, cette amulette, ce porte-bonheur » joue un rôle efficace pour l’obtention de la réussite recherchée par le détenteur. A tel point qu’en médecine, il arrive au docteur de prescrire un simple placébo à un hypocondriaque pour le guérir. En ce qui me concerne, prestataire de l’ANPE au temps de sa gloire, j’ai eu recours à ce stratagème avec un succès non démenti et jalousé.

L’art pariétal.

Chacun de nous connait le mythe du Soleil, de Mithra, de Jésus Christ, donc des moissons. Il est calqué sur le Zodiaque. Au Moyen Age, l’étude de l’astrologie faisait partie des arts libéraux…. Peu connaissent le mythe du Chasseur. Il est vrai qu’il se pratiquait il y a quelque 15 000 ou 20 000 ans, c’est loin. On date à cette époque – pour moi bien avant - l’apparition du sacré chez l’homme. A cette époque, pas de Prophète ni de Révélation, « dieu » est partout, nous sommes en plein panthéisme – nature esprit – « dieu » est dans tout. Il suffit d’implorer le dieu de la biche, de l’ours, ou de… qu’importe l’animal, de guider cet animal près des hommes pour qu’il puisse nourrir la Tribu par son sacrifice. Encore aujourd’hui, certaines peuplades d’Orient sacrifient le buffle afin que le sang répandu abreuve la terre nourricière. Ce mythe a été remis au goût du jour avec le New-Age… et depuis il fait des vagues. Je reviens à la psychologie où il est mis encore en exergue dans la PNL avec des résultats certifiés. Nous savons aujourd’hui que ces deux mythes majeurs conduisent l’homme toute sa vie. En a-t-il conscience ? Les fêtes de Noël, de la Pâques, de la Saint Jean, du 15 août, par exemple, sont d’ordre zodiacal et non religieux comme on le croit habituellement…

 « ….. qu’est la construction de l’homme par l’homme…. »

L’homme EST, il n’est plus à construire. Par contre il doit se RE-connaître. J’ai traité ce sujet dans ce blog, « la vraie naissance de l’homme ou la seconde naissance de l’homme ». Si l’on demande au Toubib ce qu’il pense de la « machine » humaine, il répond qu’elle est géniale, extraordinaire et autres superlatifs et pourtant d’une incroyable complexité. Il faut lire « l’envers du miroir » de Konrad Lorenz pour en saisir l’évolution. Malheureusement le scientifique pur et dur n’observe que la partie visible et oublie l’esprit, la psyché. J’y reviendrai ultérieurement avec la réflexion sur la « Pierre ».

« Sémantique »

Il est intéressant de connaître la vision de Dante à ce sujet :

N’y-a-t-il pas comme le dit Dante dans l’Epitre XII (Episode - œuvre complète – pages 794 à 795) plusieurs niveaux de compréhension ou de lecture (le sens littéral, le sens allégorique, le sens moral et le sens ésotérique) ?

Si nous relisons les Evangiles, les Psaumes ou si nous revisitons la prière « notre Père qui êtes aux Cieux », par exemple, en appliquant la vision de Dante, notre sens de compréhension en sera changé. Selon qu’on le lise sous la forme littérale ou métaphorique, voire ésotérique, et voilà notre texte chamboulé. Certains interprètent la Bible au premier degré comme le curé de ma paroisse ou mon rabbin du coin et d’autres revisitent les textes à l’aune de leur compréhension et de leur vécu. D’autres débattent avec leurs FF.*. … et une autre vérité se dévoile.

Le « mot écrit » fige le texte.

Nous le constatons journellement lors d’un rendu de justice : il y a la loi et il y a l’esprit de la loi…. Souvent cette justice est rendue selon la lettre et trop peu souvent avec l’esprit de cette loi.

le symbole

Il y a le symbole opératif connu des tailleurs de pierre des Cathédrales. Celui-ci, nous le savons, toi et moi MTCF, qui travaillons au REAA comment ils transforment l’App.*., puis le C.*. Je passe donc.

Il y a le symbole spéculatif cher à notre ami Freud. Lorsque j’évoque la couleur rouge, celle-ci peut désigner le sang, la guerre, l’amour ; le blanc peut vouloir dire la naissance, la virginité ou la mort. (la couleur noire est couleur de la mort en France depuis la Renaissance. Ce fut décrété par une souveraine dont j’ai perdu le nom. Avant elle c’était aussi le blanc comme en Asie). Je te fais grâce de tous les symboles lisibles à plusieurs niveaux comme les représentants archétypaux des divinités de la mythologie grecque ou romaine qui agissent toujours en nous dans le secret de notre psyché.

Puis il y a depuis peu la sémiologie, petits logos que l’on retrouve sur les boîtes de médicaments, les lieux publics et, surtout, sur nos écrans informatiques ou de téléphone, petites images qui valent 1000 mots ou maux pour les béotiens.

Maître Hiram

Cette parole a-t-elle été perdue ? Maître Hiram n’était pas le seul Maître. Les mauvais Compagnons, tout comme Juda mirent en exergue Hiram et sa philosophie comme ce dernier mit en Lumière la Sagesse de Jésus-Christ qui, sans eux, n’aurait pas eu d’impact : ombre et lumière…. L’un ne peut rien sans l’autre, ils sont intimement liés, comme les deux faces d’une même pièce de monnaie.

 « …soumission à la loi »

Lorsqu’on dit que l’on se soumet à la loi, est-ce la loi du Bien et du Mal ? Cette loi qui dirige et soumet l’individu entre le Bien et le Mal ? Alors se pose cette question : le bien ou le mal par rapport à quoi ? à qui ? Le Bien ou le Mal se situent TOUJOURS par rapport à une culture, une vision. En occident, la famille est un homme + une femme accompagnés d’enfants, au Moyen Orient, la famille est un homme + une femme + une femme + X femmes selon la richesse de l’homme et son pouvoir, alors qu’au Tibet, la femme a le droit d’épouser plusieurs hommes.

Nous sommes bien dans un processus de soumission à la loi du bien et du mal selon une culture, une vérité géographique révélée. Etre soumis est bien une disposition à la docilité, il y a là connotation  de soumission et non d’autonomie et de responsabilité face à soi et face aux autres : d’un côté le « petit chefaillon, fut-il Vénérable Maître» et de l’autre l’esclave consentant.

Substituons les termes Bien par Bon et Mal par Mauvais. Nous entrons dans un processus d’élévation car on prend conscience de ce que nous sommes, nous nous Re-connaissons. Si une action est Bonne pour nous, nous SAVONS pourquoi elle l’est et, comme nous sommes tous Frères, il y a des chances qu’elle le soit aussi pour l’Autre. A contrario une chose peut être « Bonne » pour soi et « Mauvaise » pour toi, mon Frère. Si je mange des crevettes ou des fraises, ces denrées peuvent être Mauvaises pour toi si tu es allergique. La loi selon le « Bon » et le « Mauvais » signifie que cette loi intègre la notion du SAVOIR ou de la CONNAISSANCE, que cette notion soit médicale, scientifique, spirituelle. Ce qui n’est pas le cas du Bien et du Mal qui se base sur l’arbitraire : l’enfer est pavé de bonnes intentions. A vouloir le bien on offre parfois le mauvais...

Dans la Genèse il est dit qu’Adam et Eve mangèrent le fruit défendu de l’Arbre du bien et du mal. NON, Dieu leur interdit parce qu’il savait que ce fruit était MAUVAIS pour eux. La sentence ne se fit pas attendre. Par contre ils goûtèrent les joies de la chair : les anges n’ont pas de sexe. Pour se consoler, il suffit de lire le « Singe Nu » et « l’animal est-il une personne » pour comprendre que nous ne sommes pas seuls à avoir essuyé le courroux de Dieu…

 « agneau »

Le terme « agneau » est pris dans son sens littéral. Sous son sens ésotérique, notre loup qui, symboliquement, est un vilain coquin aurait à se faire des soucis face à l’agneau : agneau = Agni = feu = amour qui transforme. L’agneau est le symbole représenté sur l’écusson de l’Evêché de Grasse.

 « Champolion »

L’écriture Egyptienne, tout comme celles des Chinois, Japonais ou Mayas est représentations symboliques et codifiées. C’est le fruit de l’imagination créatrice et reproductrice et donc du cerveau dit « droit ». Nos écritures en occident sont faites de petits signes appelés lettres. L’assemblable de plusieurs lettres donnent des phonèmes. Ajoutés à d’autres ils forment des mots dont le sens est soumis à plusieurs interprétations comme je l’ai souligné plus haut. Cette conception est le fruit du cerveau dit « gauche – raisonnante et raisonnable (basée sur la Raison). » Il est dommage qu’actuellement nos enfants aient une préférence pour les émissions TV qui privilégient le cerveau dit « droit » à la lecture d’un livre. Lorsque le lecteur lit, il associe ces signes, ces phonèmes à des mots qui ont une signification particulière et auxquels il va associer une évocation secondaire à la lecture parce que plus personnelle. Il associe les deux hémisphères du cerveau à la compréhension du texte. Ce n’est pas le cas lorsqu’il regarde une émission de TV où le spectateur est « sous le charme (l’endormissement) » de ce qu’il voit, son sens critique est en sommeil.

Nous avons le même phénomène, lorsqu’assis sur les Colonnes, nous écoutons l’Orateur lire sa Planche. Le mot entendu ne fige pas le texte, tout comme dans la Kabbale, la Connaissance est passée de bouche à oreille et prend toute sa valeur sous ses différents aspects.

le terme Pierre

Si ce terme est pris au premier degré, c’est-à-dire comme un matériau parmi tant d’autres qui servent à la construction de l’édifice. Par contre pris dans son sens ésotérique, les Commandements du Roi Salomon prennent toute leur saveur.

Rappelons-nous ce qui est inscrit dans le Cabinet de Réflexions : l’acronyme de V.I.T.R.I.O.L. « Visita Intériora Terrae, Rectificando Invenies Ocultum Lapidem » qui se traduit en « françois » moderne par « Visite l’intérieur de la terre, et en rectifiant tu trouveras la pierre cachée ».

Lorsque l’on sait que l’homme est fait de pieds d’argile et de glaise… la pierre peut trouver aussi sa signification chez le 1er Apôtre du Christ et 1er Pape : Tu es pierre et sur cette Pierre je bâtirai…. Etc….etc…

L’homme n’a pas à se construire, il se suffit à lui-même à la condition, et c’est surement un de ses défis sur Terre, à se RE connaître : répondre à qui suis-je ?

le symbole

Le symbole est semblable à l’oignon. Lorsqu’on l’épluche, on découvre un secret qui se révèle à celui qui sait regarder. Puis, on retire une nouvelle couche et apparait alors quelque chose de nouveau. Mais d’où vient ce regard, cette perception ? J’ai traité ce sujet dans mon blog : « la vraie naissance de l’homme » où je fais un copier-coller d’un passage.

« ..Avant que la parole fût, il faut qu’il y ait eu la lumière. Avant, tout est noir et obscur. Puis arrive l’aurore, la lumière. Les formes et les couleurs réfléchissent cette lumière. Ce qui nous entoure prend alors consistance : nous voyons. Cette réflexion des formes et des couleurs nous fait réfléchir : notre regard sur l’objet de notre méditation réfléchit la lumière - la nôtre - portée sur lui. – ‘Si l’œil n’était « solaire », il ne pourrait pas apercevoir le soleil’ dit Goethe - En avons-nous conscience ? Alors maintenant je peux dire ce que je vois, ce que je pense, je m’exprime, le parle en connaissance de cause. Je viens de naître à nouveau. La substance et les attributs sont « la même chose ». Comme l’argile dans la main du potier devient vase ou plat, le fini découle de l’infini. Je concrétise par du visuel le subtil, l’impalpable de l’esprit, de l’idée. Je partage l’expression concrète de ma réflexion avec l’autre. La lumière cachée dans mon œil devient visible, perceptible par les autres. Lumière tout droit venue de mon esprit. Je projette concrètement ce que j’étais dans le noir et j’offre ce que je suis, avec mes couleurs, aux yeux des autres et à leur soleil… »

J’ai dit.

Louis – qui a quitté la FM parce qu’elle traite d’autres problèmes profanes sans rapport avec son objet : rendre conscient de ce qu’est l’homme afin qu’il puisse répondre à ces simples questions 1° qui suis-je ? 2° où vais-je ? 3°pourquoi donc agir ainsi.

Merci MTCF Jean-Claude de m’avoir donné à lire ce texte qui m’a permis de cogiter. J’ai gagné mon Salaire.

 

 

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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 12:52

Cet article fait suite à «la part d'ombre des Obédiences maçonniques » que j’ai écrit en mars dernier. (Voir sur ce Blog)

 

La Vérité sort, toujours, à un moment ou à un autre, du puits. 

 

Depuis le décès de Danielle Mitterrand, on ressasse à l'envi sur les
 ondes le mythe de "la jeune résistante qui rencontra François à Cluny
 (Saône et Loire), chez son père, et fut de tout temps habitée de
 convictions de gauche".

 
 Le mythe est beau, il fait pleurer les socialistes, mais ce n'est pas
 de l'Histoire.

 
 En 1941, Danielle était résistante c'est vrai, mais pas toute seule,
 bien sûr, avec et à cause d'Henri Fresnay, jeune militant de la droite
 nationaliste qui venait de créer le Mouvement de Libération Nationale.
 
 Les communistes collaboraient alors avec les nazis (pacte
 germano-soviétique), les socialistes étaient entrés en masse à Vichy
 avec l'extrême-droite.

 
Les Gouze-Renal habitaient Vichy.

 
 Christine Gouze-Renal, la soeur de Danielle travaillait à la
 Commission de censure cinématographique (dans le cinéma déjà...les
 Gouze-Renal).
 
 C'est à Vichy, et non pas à Cluny, que Christine présenta sa soeur
 Danielle à François Mitterrand, responsable de la protection du
 Maréchal avant de devenir Secrétaire d'Etat aux Anciens combattants.
 
 Il venait de recevoir des mains du Maréchal la Francisque n° 2202.
 Danielle devint sa maîtresse. ...

 
 Henri Fresnay avait lui aussi une maîtresse, arrêtée en 1942, puis
 évadée,qui s'était réfugiée chez les amis d'Henri, les Gouze-Renal,
 s'y croyant à l'abri puisqu'ils étaient vichystes. Mais elle fut
 "retrouvée" par la Gestapo chez les Gouze-Renal, le 28 mai 1943. Elle
 fut à nouveau arrêtée, les Gouze aussi, et tout le monde fut
 longuement interrogé par Klaus Barbie, sauf Danielle. Dans le
 procès-verbal de l'instruction de Barbie (retrouvé en février 1983
 après son arrestation), on a la stupeur de découvrir que ce dernier
 trouva Danielle charmante, parfaitement exquise et qu'il eut
 bizarrement envie de ne rien lui demander.

 
Puis il fit relâcher toute la famille Gouze.

 
 A quoi fut due cette subite bienveillance du bourreau nazi ?

 
 Mireille Albrecht a elle aussi raconté l'histoire de l'arrestation de
 sa fille (Ed. Lafont 1987).

 
Traumatisé par cette arrestation, le père Gouze partit avec femmes et
filles à Cluny, en Saône et Loire.

 
 C'est là que François les rejoignit en 1944 pour demander la main de Danielle.
 
Entre temps, ayant compris que les Allemands allaient perdre la
guerre, il avait rejoint la Résistance dans le groupe du "Petit
Charles", Charles Pasqua ! Qui lui confia la fabrication de faux
tampons allemands pour de faux papiers.

 
 Le surnom de Mitterrand était Marland, mais "capitaine", c'est lui qui
l'a rajouté pour se présenter au père de Danielle.

 
 Après la guerre, le couple Mitterrand fréquenta les milieux
 d'extrême-droite, et notamment maître Tixier-Vignancourt, dont le
 secrétaire était le jeune Jean-Marie Le Pen, et Bertrand Renouvin,
fondateur de La Nouvelle Action Française.

 
 Puis ils jugèrent qu'il y avait plus d'avenir dans le socialisme que
 dans l'extrême-droite pour des jeunes gens ambitieux, ils avaient
 raison. Ils y entraînèrent leurs amis Charles Hernu, ex-chef du Bureau
 de propagande ouvrière du Maréchal et Roland Dumas, ex-membre des
 Jeunesses Vichystes, section de la Forêt de Tronçais !

 
 On comprend mieux pourquoi Tixier et Renouvin encouragèrent les
 membres de leurs partis à voter Mitterrand plutôt que Giscard ou
 Chirac, pourquoi Mitterrand favorisa l'ascension du FN, pourquoi il
 faisait chaque année fleurir la tombe du Maréchal, pourquoi il
 recevait son vieil ami Bousquet à sa table.

 
 Danielle n'a donc pas toujours été la passionaria de gauche que l'on
 décrit maintenant.

 

Il est regrettable que Monsieur Hollande qui brigue la Présidence de la République se réfère à Mitterrand. Lorsque l’on connaît le parcours politique ambiguë de celui qui se fit élire comme homme de gauche mais qui fit une politique en défaveur des classes sociales les plus défavorisées, et, qu’aujourd’hui Monsieur Hollande loue la « grande dame » qui a toujours été habitée par ses convictions de gauche, je me pose la question : s’abuse-t-il ou veut-il tromper ses électeurs comme le fit son mentor ?

 

Tout humaniste de cœur – l’homme de conviction humaniste n’est pas forcément un homme de gauche - connaît les pérégrinations politiques de l’entourage de Mitterrand et sait qu’il ne faut pas être dupe de leurs tromperies.

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25 novembre 2011 5 25 /11 /novembre /2011 15:58

Juste pour mettre les choses en place, une petite explication pédagogique.

 Lorsqu'un couple veut s'acheter quelque chose pour laquelle il n'a pas les moyens financiers. Il a le choix d'aller à la banque pour faire un prêt et le banquier lui donne X €, lui demande de faire des remboursements de "tant" par mois qui comprennent le remboursement du capital emprunté + les intérêts. C'est ainsi que les banques font de la monnaie et surtout permettent une augmentation de la richesse.

 Je prends cet exemple : j'emprunte 10 000 € pour acheter une voiture, j'en prends pour 4 ou 5 ans et tous les mois, je rembourse X Euros. J'ai une voiture neuve, le fabricant est payé et la « machine » économique tourne correctement........

Ici, nous avons le consommateur, l’industrie et le pouvoir financier qui sont contents et surtout l’Etat qui gagne la TVA et en fin d’année l’Impôt sur les Sociétés. Tout baigne, tout le monde est content, c’est ce que l’on appelle la croissance. L’industrie vendant de plus en plus de véhicules, elle embauche, donc le chômage régresse. Surtout si notre production se vend bien à l’international, notre balance commerciale se trouve alors en excédent. Ce qui est le cas pour notre agriculture, notre industrie aéronautique, ferroviaire, nucléaire, entre autre.

 J'ai aussi le choix de prendre un crédit revolving.

Connerie sans fonds.

J'emprunte 3000 € - c’est les fêtes, je m’offre une télé 3D + des tas de petits cadeaux pour la famille, appareil photo, ipad, ipod, etc. - que je vais rembourser avec un tout petit intérêt – entre 3 et 4% - auquel s'ajoute, tout naturellement pour la sécurité de l'emprunteur (dixit le prêteur) - l'assurance du paiement - regarder combien cela vous coûte par mois et surtout combien de temps il va vous falloir pour apurer la dette..... Comme la société de crédit vous demande moins de 40 ou 50 €  par mois - captal + intérêt + assurance - vous en avez pour de nombreux mois, voire des années pour vous en acquitter. 

Comme notre besoin de capital est accru par les offres de la pub, - nous sommes une génération où il nous faut « tout, tout de suite », on veut jouir immédiatement des joies du progrès,  et l’on paiera plus tard, nous avons toute la vie pour le faire - vous prenez un crédit révolving chez Carrefour, chez Casino - avec leurs paiements différés -, chez "Cetelem", "Sofinco" ou autre "Cofidis" pour les spécialistes du revolving. Auxquels s’ajoutent les crédits à long terme comme l’habitation et la voiture…..

Cette philosophie est tirée des travaux « l’hypothèse de revenu permanent » de Milton Friedman, Prix Nobel de l’Economie en 1976. C’est une hypothèse très intéressante dans la mesure où le secteur marchand ne tombe pas en régression, sinon …la première victime est le consommateur (chômeur potentiel s’il travaille dans le secteur privé) qui s’y laisse prendre.

 C'est ainsi que vous vous retrouvez un jour à la Banque de France pour établir un dossier de surendettement.....

Cependant il faut être positif, grâce à cette méthode, vous faites marcher le commerce et la demande intérieure donc l'enrichissement de la nation (?), à moins que vous n’enrichissiez les importateurs des pays émergeants – avec les appareils informatiques par exemple, fabricants d’ordinateurs, de téléphonie, photographiques, etc. Merci beaucoup pour eux ! Au niveau de la consommation, la concurrence est vive. Les produits français font front aux produits du monde entier. Parfois, nous sommes gagnants – le vin par exemple – parfois nous perdons – les produits techniques. Qui se souvient des marques florissantes et exportatrices, jusqu’au début de la décennie 1990, Thomson, Brandt ou Bull « pourtant cette société est encore leader sur son marché, qui la connaît » ?

 Mais que fait l'Etat.

 Bé l'Etat qui est sûr de rembourser puisque chaque état est composé de millions d'individus qui travaillent et produisent de la richesse, va donc emprunter pour ses besoins qui sont colossaux comme chacun sait...... ici je ne dis plus rien..... si ce n'est que ce rappel.

Nous avons à peu près 55% d'actifs qui produisent de la richesse, moins ceux qui sont au chômage et 45% d'actifs qui gagnent leur argent dans les administrations de l'Etat, de la Région, du Département, de la Commune....... N’oublions pas que le secteur privé a une obligation de résultats (sinon c’est la faillite) alors que le secteur public a une obligation de moyens. Il suffit par exemple qu’un professeur ait bac + 5 pour être admis à l’Education nationale sans pour cela qu’il soit un bon pédagogue. Au  moins il occupe une classe. L’honneur est sauf.

Qu’est ce qu’un actif ? Sont considérés comme actifs les individus âgés de plus de 16 ans (l’école est obligatoire jusqu'à cet âge) jusqu'à l'âge de la retraite, 62 ans. Il est certain que l’on peut entrer dans la vie active bien plus tard et prendre sa retraite aussi plus tard comme le médecin qui poursuit son activité au-delà des 70 ans, ou l’acteur de cinéma qui ne prend généralement pas de retraite, tant qu’il peut se produire sur scène.

Eux aussi participent à la consommation des produits que le monde entier nous donne. Rappelez-vous en 1981, Mitterrand ferme les frontières aux nouveaux produits techniques que tous les français désirent mais que la France ne fabrique pas........ C'est le coup des magnétoscopes arrêtés et parqués à Poitiers....

Pourquoi Poitiers ? Parce qu’en 732, notre bon roi Charles Martel a arrêté les Arabes de l’invasion musulmane à Poitiers.

Malheureusement Mitterrand a été obligé d’accepter..... sans compter les autres produits d'importation d'Europe ou d'autres pays......désirés par le consommateur, ce qui a eu pour résultat tangible d'augmenter le départ des usines hors de France pour produire moins cher et d'augmenter le chômage.......

C’est dommage, car juste avant lui, le Premier Ministre Raymond Barre, à qui l’industrie reprochait l’invasion des voitures japonaises en France, répondait : « vous n’avez qu’à construire des voitures plus performantes ». Message reçu par Renault, qui quelques décennies plus tard, « avala » Nissan.  Raymond Barre était un économiste non un esprit dogmatique.

 Revenons au service de la dette. Nous avons un TRES FORT pourcentage d'administratifs - 45% - disséminés ici et là, qu'il nous faut payer à vie... (salaire + retraite) et comme la richesse de la France - bien que correcte, nous sommes la 5° puissance économique mondiale, ne suffit pas à couvrir les frais de nos administratifs (n’oublions pas qu’ils n’ont pas d’obligation de résultats, de plus il faut ajouter les frais de fonctionnement. Avez-vous entendu parler des RTT dues pour heures supplémentaires au-delà des 35 h ?).... Nos actifs du secteur privé n’arrivent pas à combler notre déficit commercial alors nous empruntons, empruntons, empruntons...... jusqu'à maintenant à un taux relativement bas - autour de 3% -

 Et comme nous avons toujours besoin de toujours plus d'argent, nous ne pouvons que rechercher les taux les plus bas.... qui malheureusement ont tendance à augmenter ces jours-ci.

Nous sommes comme ce client du crédit revolving qui ne rembourse pas le capital emprunté...... seulement, uniquement les intérêts et chaque jour, chaque mois, nous augmentons les intérêts de la dette comme ce consommateur du crédit revolving qui va emprunter à X puis à Y puis à Z puis se casse les dents sur la réalité, comme la Grèce, le Portugal, l'Irlande........

Que nous le voulions ou pas, c’est un principe de vie, lorsqu’il y a consommation, il y a un jour ou l’autre, présentation de la facture. Cette facture est valable sur le plan individuel et aussi pour les personnes morales. Lorsqu’une Société fait de mauvais résultats, elle est sanctionnée par le Tribunal de Commerce. Lorsqu’un Etat fait de mauvais choix budgétaires ou sociaux, il est sanctionné par les Marchés financiers. C’est le cas de la Grèce, l’Irlande, etc….

Ce laisser-aller est révolu. Pour conduire un Pays, il est nécessaire que le Gouvernement s’adapte à son environnement comme toute société marchande s’adapte à sa clientèle. Il devient urgent d’avoir une approche marketing responsable pour diriger un Etat. Il va de soi aussi que les habitants de ce pays doivent s’adapter au nouveau monde. Nous sommes dans l’ère de l’informatique et celle-ci n’existait, pas ou à peine, il y a à peine 20 ans. Les marchés financiers - ceux qui sont capables de nous prêter de l'argent ou de nous acheter de la dette - se posent la question sur notre capacité à rembourser 1° les intérêts, et 2° aussi le capital - qui, lui, est dépendant de notre capacité à produire de la richesse vive et marchande. C'est ce qu'a compris l'Allemagne qui est un des pays les plus actifs à vendre sa production.

Le pays qui emprunte pour investir le futur est maître chez lui, pas celui qui emprunte pour payer les intérêts d’une dette passée, celui-ci est esclave de l’emprunteur, comme l’adepte du crédit révolving est esclave de sa société de crédit.

Non seulement, il faut booster nos entreprises, booster notre ingéniosité à produire, booster notre créativité, booster notre réactivité, adapter notre cadre de vie à l’environnement mondial : c’est notre capacité à vendre notre productivité qui permettra à nos enfants d’avoir une retraite heureuse, non les lois obsolètes (35 h) et les finances en berne.

Mes amis, 2012 s'annonce difficile !

 

 

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19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 23:15

Les renseignements que je vous donne proviennent du mensuel "Capital" de novembre 2011.

 

Lisez et ensuite vous voterez en votre âme et conscience. Pour ceux qui ne votent pas, sans avoir choisi, ils sauront comment l'Etat va leur diminuer leurs ressources.

 

Qu'importe le vainqueur, l'état des finances publiques n'est plus tenable. La façon de gérer un Etat change, même la Grèce, le Portugal, l'Irlande, l'Espagne, l'Italie ou l'Angleterre sont déjà ou vont se mettre à l'œuvre. Si un ménage ne peut plus emprunter au-delà d’une certaine somme, il en va de même pour un Etat. Fini le temps, où l’Etat se permettait de vivre à l’aise et de laisser l’ardoise à la ou aux générations suivantes. Le temps de la gestion saine est arrivé.

 

La France, et qu'importe le futur Président, va suivre ce nouveau concept et pour se faire résorber la dette et les déficits abyssaux qu’elle cumule depuis 1981. Les deux camps sont d'accord pour ramener le déficit à 0 % du PIB d'ici la fin du prochain quinquennat.

 

Ce sont les méthodes pour y parvenir qui différent.....

 

Malheureusement, on ne parle pas des impôts locaux - Taxe Foncière et d'Habitation - de certaines villes, départements, régions..... dont les augmentations vont bon train....... Les collectivités locales sont au-dessus de ces contingences..... dont certaines trainent dans leurs comptabilités des emprunts dont les prêts ont été émis par des banques qui ont proposé des "subprimes"..... Merci les élus.

 

Commençons par regarder le Projet du Parti Socialiste qui se garde bien de claironner ce qui suit.

 

N'oublions pas qu'il promet le financement de 300 000 emplois jeunes et l’embauche de plusieurs milliers de fonctionnaires.

 

François Hollande prévoit d'alourdir les prélèvements de 10 à 20 milliards dès 2012, puis d’une dizaine de plus par an jusqu'à la fin du quinquennat. Soit 4X10 = 40 + 20 = 60 milliards d’€

 

Où trouver les sous ? Pour le Parti Socialiste, c'est simple, puisque le régime actuel génère des injustices, il faut réformer.

 

Voyons le schéma.

Nous avons deux impôts qui touchent directement l'individu. L'Impôt sur le Revenu et la CSG.

 

L'I.R : rapporte peu. Environ 6.2% des recettes fiscales totales. Apparemment progressif, il tient compte du salaire de l'individu, du nombre de parts. Ex, dans un couple si Mr gagne 3000 € mensuel et que Mme ne travaille pas, l'IR divise les entrées d'argent par deux - 2 parts- 

En 2011, l'I.R a rapporté à l'Etat 52 milliards d'€.

 

la CSG : rapporte de plus en plus : 12.2% des recettes fiscales presque deux fois l’IR. De plus cet impôt est directement pris à la source. Ce prélèvement, qui rapporte à l'Etat (8%, c'est son montant actuellement qui est prélevé sur chaque feuille de paie), touche toutes les classes sociales sans discernement. En 2011, la CSG a, elle, rapporté à l'Etat 94 milliards d'€.

 

Les docteurs « Yaqu’a » issus des Grandes Ecoles et de l’ENA, ceux qui ont eu comme professeur un certain DSK, ont trouvé la recette : cumuler les deux impôts directs par un prélèvement. CSG + IR c'est la recette infaillible. C'est simple, lisible et retenu à la source par l'employeur. Voilà l'idée qu'elle est "bouonne" !

 

Mais où les choses se corsent c'est que le PS rêve de dynamiter le mécanisme du quotient familial.

 

Pour être cohérent avec leur politique de remise en état la dette française d'ici 2017, ils n'ont d'autres choix que de remettre en cause le caractère familial de la nouvelle imposition. Pour cela, il n'y a qu'une seule issue : non frapper les individus - homme ou femme - mais les ménages. L'impôt est aujourd'hui plus doux pour les mariés ou les pacsés qu'avec les célibataires.

 

Pour un célibataire qui gagne le SMIC, il est redevable de l’impôt même avec un enfant à charge. Ce célibataire à 1 part plus une ½ pour l’enfant.

Alors qu'un couple aura deux parts et est exonéré de l'impôt.

 

La CSG n'a pas de pudeur, elle taxe chaque salarié sans tenir compte de sa situation familiale. Il n'est pas envisageable de "familialriser" la CSG - tenir compte lors de son prélèvement des conditions de famille et de parts qui sont en vigueur pour l’IR - le faire c'est accepter de perdre plus de 10 milliards de revenus escomptés.

 

Alors reste la solution d'individualiser l'IR ! Autrement dit, dynamiter le quotient familial et le quotient conjugal ! Faire en sorte que l’IR soit calculer comme l’est la CSG, c'est-à-dire un % du bulletin de paie sur chaque salarié ou retraité. Il sera tellement plus simple d’augmenter cet impôt unique au fil de l’embauche de fonctionnaire ou de compenser le taux des emprunts d’Etats par une simple loi de rectification du Budget.

 

Simple rappel, la CSG a été inaugurée par le Gouvernement ROCARD en 1990 et son taux n’était à l’époque que de 1,1% et aujourd’hui elle atteint 8%.

 

Je vous rassure Hollande n'est aujourd'hui pas trop favorable à cette technique...... jusqu'à quand ? Accepter de faire payer tous les salariés individuellement c’est remplir enfin les caisses de l'Etat comme prévu, Ne pas être favorable est se faire élire sur des mensonges et laisser l’Etat en état, voire pire car au bout des 5 ans de Présidence, la France sera similaire à la Grèce.......

 

Il n’y a pas d’autre issu selon le Parti Socialiste : il faut donc passer par cette idée et surtout ne pas la dévoiler avant début mai 2012. Cette méthode a le mérite de pratiquement doubler l’impôt direct sur les ménages.

 

Les simulations montrent qu’un couple, marié avec un enfant dont le père est cadre dirigeant, ayant un revenu de 300 000 € paiera en 2011, d’impôts  85 537 € et 166 390€ en 2012. Youpi ! Autre exemple. Couple 35 ans, pacsé deux enfants régleront 11 054 € en 2011 et 11 066€ en 2012. Un célibataire avec un enfant à charge réglera 2160 € en 2011 et idem en 2012.

 

Problèmes :

  • L'impôt étant individualisé, tout revenu est taxé et si Mme ne travaille pas, elle est exonéré. Par contre Mr est lui taxé comme un célibataire...... le quotient familiale n’existe plus.
  • Bien entendu, la CAF, les indemnités chômages et autres revenus sociaux sont exonérés....
  • Ce qui sera envisageable est le départ en masse des riches et des entrepreneurs vers d'autres cieux plus cléments et donc augmentation sensible dès 2013, du chômage.....
  • Augmentation de l'effet "greffier" l'épouse doit ou doit-elle pas travailler ? sous quelles conditions ? Travail au noir ?
  • Un célibataire est taxable très vite. Dans une famille ou les conjoints gagnent le SMIC, aujourd'hui exonérés, demain comment vont-ils vivre ?
  • Je ne parle pas de la diminution du pouvoir d'achat des retraités, dont certains d’ailleurs ne manquaient pas de subventionner les petits enfants. Vont-ils pouvoir continuer à le faire ?

Les niches fiscales seront plafonnées à 5000 € par personne. Je vous laisse lire l'article de Capital pour le reste. Aussi dans la foulée, " Il n'y a aucune raison que ces revenus du capital soient moins taxés que les salaires, ils seront réintégrer dans le barème de l'IR" dixit Hollande.

 

Malheureusement, le nombre des capitalistes français sont en nette perte de vitesse avec cette crise. Dès que possible, ceux qui le peuvent partent à l’étranger sauver ce qui est encore possible. Quant aux capitalistes internationaux…… ils iront prêter leur argent à d’autres Etats, puisqu’en France la rentabilité déclinera. Si la France a besoin d’emprunter sur le marché financier international, elle le fera aux taux que lui fixeront ces capitalistes internationaux…… Par ailleurs les petits épargnants qui ont mis leurs économies dans les actions, ont tendance à ne pas vendre celles-ci afin d’éviter les pertes à la revente et attendent des jours meilleurs. Ce sont et reste des paroles sans intérêts pour l’économie mais rentable pour la communication de l’anti capitaliste de gauche.

 

Mais il y a un avantage : en 2017, la France n'a plus de dette - officiellement !

 

Projet de l'UMP.

 

C'est pour l'instant en discussion.......  mais jamais Nico ne rasera gratis..... le projet est encore flou et « la navigation est à vue ».

Alors

  1. rabotage de certaines niches fiscales : il y « a du gras semble-t-il »  
  2. le taux supérieur de l'impôt pourrait être augmenté part une nouvelle tranche à 45%. Un certains nombre de contributeurs en ont déjà accepté l'idée. Une loi est déjà passée et une autre serait à l’étude.
  3. C'est surtout une augmentation de la TVA - dite sociale - qui va faire mal. Elle pourrait passer de 19.6% aux alentours de 25%. Même les taux réduits ne sont pas à l’abri d’un coup de pouce. Le problème, cette taxe touche tout le monde et les plus démunis seront les plus lésés.

En contrepartie, baisse des charges patronales sur le travail et donc  nos produits seront plus compétitifs à l'exportation d'une part et les produits importés plus chers et donc, dans une grande mesure, la consommation locale boostée.

 

Ce qui veut dire aussi baisse du chômage......Or un point de plus croissance équivaut à plusieurs milliards d’€ dans les caisses.

 

Autre avantage, les entrepreneurs restent en France et la fuite des capitaux devrait s'estomper.

 

Les simulations d’impôts pour la droite au pouvoir.

Le même cadre dirigeant, marié avec un enfant ayant 300 000 € de revenus paieront 85 537 € en 2011, et 91 972 € en 2012,  notre couple pascé réglera 11 054 € en 2011 et 12 239€ en 2012, notre célibataire au SMIC avec un enfant à charge réglera en 2011 2160 € et 2727 € en 2012.

 

Je vous laisse découvrir l'article dans Capital du mois de Novembre sur ce sujet et aussi sur la fiscalité galopante des villes.....

 

 

 

 

 

 

 

 

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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 11:39

Devant ces 4 grandes catégories d’immigrés, les deux derniers méritent notre considération.

Des solutions de cohabitation harmonieuse sont possibles pour la troisième et des solutions d’assimilation existent pour la quatrième. La méthodologie est explicite dans S.A.V.O.I.R.

 

Pour les deux autres, il appartient à l’État de mettre des mesures en œuvre afin que le rejet exprimé lors de la campagne Présidentielle 95 ne soit pas mis en application par la population lors de manifestations incontrôlables. Il n’est de secret pour personne que des groupuscules recherchent cet état insurrectionnel.

 

Nous sommes en 1996, il y a 34 ans que la page historique des Accords d’Evian est tournée. La décolonisation est un souvenir. Aujourd’hui, existent des États avec, pour chacun, des visions particulières de voir le monde. La France a pour principe d’accueillir les allochtones avec des modalités particulières négociées avec leur Pays d’origine. Les individus doivent respecter les us et coutumes du Pays d’accueil. La France doit émettre des signaux clairs de sa position. Jusqu’à maintenant son langage laisse supposer dans l’esprit de certains qu’elle entretient toujours une politique paternaliste et colonisatrice.

 

Il est donc nécessaire d’avoir un langage non ambivalent, une compréhension réciproque des règles du jeu, une volonté politique d’arriver à une solution acceptable pour les autochtones et les allochtones désirant adopter nos us et coutumes en usage en France.

 

Le défi n’est pas mince.

 

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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 11:36

Il faut classer les allochtones en 4 grandes catégories :

 

A    les clandestins : Il n’y a rien à dire, ils n’existent pas par définition.....

Sauf lorsque l’État Français promet l’impunité et la nationalité.....

Le rapport, usant de sources policières, estime qu’il y a 800 000 irréguliers de toutes nationalités en France (source « le Point du 18 mai 1996 »)

 

B   les parasites

1°- ils sont de nationalité française grâce au droit au sol. On leur a tout donné sans qu’ils aient besoin de le demander. Tout leur est du et ils exigent la reconnaissance des Français d’être des leurs.

 

2°- ils ne font pas partie de la collectivité française. Ils restent fidèles à leur communauté et à son mode de vie. Ils sont pour le droit à la différence, pour la cohabitation.

Dès qu’ils redoivent la désapprobation d’un «Cul blanc», ils crient au racisme !

 

3°- ce qu’ils désirent, c’est reproduire sur le sol d’accueil, le mode de vie de la tribu des ancêtres. Ils colonisent un bâtiment, une rue, un quartier où seule la loi du clan prévaut sur les règles républicaines.

 

4°- ils font tout pour faire l’amalgame entre les différentes catégories d’allochtones. Ils construisent une image d’eux même négative qui rejaillit sur l’ensemble. Ils ont un esprit de revanche, sur l’ex- colonisateur et savent particulièrement jouer avec l’État de droit français qu’ils ne respectent pas pour eux et usent de nos sentiments humanistes lorsque l’État français utilise leur conception pour les réprimander «c’est scandaleux de voir cela dans la Patrie des Droits de l’Homme» disent-ils volontiers.

 

C   les exilés, les résidents,

Tous ceux qui, pour des raisons légitimes, préfèrent vivre dans notre Pays plutôt que dans le leur, momentanément.

 

1°- ils respectent la culture française, les us et coutumes, en assimilent la langue.

 

2°- ils font partie de la collectivité nationale, et à ce titre, acceptent les devoirs économiques (impôts), les droits (les allocations familiales). Ils ont une attitude responsable, ils égalisent les flux entre participations individuelles et retours collectifs.

 

3°- ils ont une attitude de neutralité quant à la démocratie française et ne viennent pas perturber celles et ceux qui bien que de même origine qu’eux, n’ont pas les mêmes visions de l’avenir.

 

D   les francophiles

ou plutôt ceux qui retrouvent dans les PRINCIPES de la RÉPUBLIQUE LAÏQUE veulent être et se sentent Français

1°- ont fait le deuil de leur passé - sans renoncer à leur culture, à leur croyance -

 

2°- se tournent résolument vers l’avenir et marche dans la même direction que le pays d’accueil. Ils sont résolument francophiles.

 

3°- lorsqu’ils ont la nationalité, ils sont aussi des citoyens et participent à l’interrogation des suffrages républicains.


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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 11:35

Il est certain, qu’aujourd’hui, il faut découvrir des axes d’interventions permettant à ce public spécifique d’épouser les valeurs communes de tous les Français.

 

Cela oblige concertation et pragmatisme. Le nombre de personnes vivant au niveau du seuil de pauvreté avoisine les 5 millions d’habitants.

 

Il est toujours séduisant de drainer la manne des stages parkings vers des buts peu louables.

 

Il est tentant de faire de la récupération politique et financière sur le dos de la philosophie humaniste.

 

Il faut raison garder, la victime de l’exclusion n’est pas celui qui a la meilleure rhétorique sur le sujet mais bien celui qui se détourne des mirages du pays d’accueil et qui retourne son emportement contre lui.

 

Il est nécessaire d’avoir une politique claire

 

Ensuite savoir si ce public :

A le désir, la volonté de devenir Français par la nationalité mais aussi d’accepter les contraintes de la citoyenneté ?

 

Est prêt à s’investir pour acquérir l’autonomie d’un agent économique actif et responsable dans sa nouvelle patrie ?

 

Est prêt à reconnaître et accepter l’émancipation de la femme maghrébine qui est reconnue à toutes ses consœurs des autres religions ou pensées philosophiques ?

 

Est prêt à avoir un comportement extérieur lui permettant de se fondre dans l’anonymat de la foule des magasins et autres lieux publics ?

 

A la volonté d’apprendre :

*  le français,

*  à accomplir les actes publics de tous les jours, seul,

*  à apprendre et comprendre les règles et codes qui harmonisent les rapports sociaux en usage au nord de la Méditerranée.

 

Est prêt à agréer les valeurs républicaines qui sont le ciment de tous, dans lesquelles chaque Français assouvit son besoin d’appartenance à un peuple plus que millénaire, étanche sa soif d’être aimé et estimé au milieu des siens.

Faut-il rappeler que le Français s’expatrie difficilement et rarement sans motif professionnel ?

 

Les Institutionnels ont le Pouvoir de la Politique de reculturation de ce public. La méthodologie décrite dans S A V O I R mentionne des réponses possibles au comment.

Mais toute tentative de reculturer ce public est vouée à l’échec s’il ne s’implique pas volontairement dans le processus.

 

Il faut changer de stratégie, ces deux dernières décades ayant accouché -- à part quelques trop rares exceptions - d’une acculturation menant aux incompréhensions, ressentiments, rejets xénophobes et gâchis financiers, sociaux, médicaux, culturels.

 

Une frange d’allochtones, de nationalité française, pour des raisons personnelles non discutables peut vouloir garder sa spécificité traditionaliste. Ayant, souvent, la double nationalité et aussi la double citoyenneté, un langage sans ambiguïté peut éclairer les versatiles et les aider à prendre un choix clair et avantageux pour chaque partie.


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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 11:30

Le malaise ressenti entre les deux ethnies où l’une déclare le droit au sol, l’autre conteste et fait de la propagande sur la culture des Ancêtres, fait que, au moment du choix, l’individu est confronté aux mêmes problèmes qu’un enfant dont les parents divorcent.

 

Le traumatisme est aggravé lorsque chacun des parents revendique son bon droit et demande à l’enfant de JUGER. Sur quels fondements, droit, morale peut-il appuyer sa raison, son pouvoir ?

 

*on sait que psychologiquement,

en cas de mésentente, l’enfant tend à porter secours au parent qui lui paraît le plus vulnérable, le plus faible.*on sait que quand les adultes n’ont pas préparé l’enfant à la vision des adultes, quand ils ne le déculpabilisent pas en expliquant que cette séparation est un choix d’adulte quand ils demandent à l’enfant d’être JUGE du choix émotionnel des parents, celui-ci accomplit, ce que les psychologues appellent «Un inceste» - (ici symbolique mais pernicieux)

 

*on sait aussi qu’une reculturation violée

condamne à une réévaluation de l’autorité paternelle avec des reniements ou des refoulements ou encore des accommodements dont les conséquences entravent l’intégration à la culture Occidentale ou la réintégration à la culture Maghrébine.

 

*on sait aussi, travaillant sur l’exclusion,

que nous retrouvons les mêmes causes, produisant les mêmes effets. Ce public dénonce :

·      le poids du clan familial

·      la tradition tutélaire du pays d’origine

·      l’échec scolaire

·      la France et son racisme

·      le chômage qui les touche en priorité

·      L’Algérie qui ne les comprend pas et les rejette en tant que fils d’intruzin .

 

Ils souffrent d’une crise d’identité, d’anomie[1]. Abdelmalek Sayad les nomme «Les "enfants illégitimes" puisque eux- mêmes se définissent enfants de nulle part.

 

*on sait aussi que,

quand le Père (symbole institutionnel) tout puissant dans la Tradition de type agnatif perd la face, il ne reste rien d’autre à l’enfant que la révolte.

 

*on ne peut se représenter,

en France le vécu de ces filles, de ces femmes, de ces hommes. Ils doivent, à un moment donné, prendre une décision lourde de conséquences et malaisée à assumer sans préparation.

- le chômeur européen apprend à faire ses «deuils», à se réorienter. Il est autonome, plus libre de ses mouvements, de sa famille

- le Maghrébin, lui, commet un « parricide » symbolique à degrés multiples. Comment transgresser les interdits - le Père, la Religion - avec le chômage puisqu’ils deviennent des refuges ?

 

Les différentes Conférences des Cadres de l’Amicale des Algériens en Europe font référence à cette double culture et exhortent les jeunes à ne pas oublier la culture Traditionaliste berbère et le droit coutumier en vigueur au Maghreb.

 

Je cite :

 

*  VIIème Conférence de décembre 1974 :

« Pour les adultes la tache d’alphabétisation à laquelle les enseignants français sont prêts à s’employer à fond, ne doit pas imposer une intégration des Algériens à une collectivité nationale qui n’est pas la leur. »

 

*  l’Actualité de l’Emigration daté du 27 mai 1987 :

il faut que nos jeunes sachent bien qu’ils sont Algériens à part entière..

*  l’Actualité de l’Emigration du 13 avril 1988 :

L’Algérie reconnaît donc le fait que ses enfants issus de l’immigration puissent être Français, mais ils doivent rester en même temps à la disposition du pays d’origine et qu’ils n’en perdent pas la citoyenneté. Cette vision favorise le refuge au Maghreb, en cas de non acceptation des lois françaises (fréquent lors du divorce entre une européenne et un Français d’origine algérienne dont la garde des enfants est accordée par la Justice française à la mère)

 

Laisser cette ambivalence se manifester du côté du pays d’origine sur la deuxième voire troisième génération sans réaction, n’aide pas à la fixation des populations allochtones dans notre Pays d’autant, qu’à leur grande majorité, ils ne veulent plus retourner au Pays des grands-parents, voire arrières grands-parents.

 

Nous pourrions rire de ce qui précède : ils ne savent pas lire peut-on penser. Aujourd’hui, les paraboles suppléent à la lecture et aux choix des propagandes télévisuelles qui arrivent de tous les Pays musulmans parfois très islamisés et anti-occidentaux. Dans cette guerre des ondes que se livrent les médias au dessus de la Méditerranée il y a un «air de liberté» (?) Les Maghrébins binationaux qui sont au nord se sentent en sécurité bien qu’ils soient, ici, pour beaucoup d’entre eux, dans des catégories sociales en voie de marginalisation.

 

Ils sont en attente

 

*  satisfaits mais malheureux, spectateurs passifs devant les événements extérieurs.

 

*  perplexes devant les discours et les actes politiques depuis 15 ans en France :

Faire le deuil de leur culture pour adopter la notre ou retourner là-bas au Pays.1980, Le maire communiste de Vitry sur Seine s’attaque à un foyer d’immigrés aux commandes d’un bulldozer pour les en expulser en plein hiver.

 

Celui de Montigny les Cormeilles, s’adonne à la délation d’une famille marocaine qu’il accuse de trafic de drogue,

 

1982, Gaston Deferre, Ministre de l’intérieur, laisse entendre qu’il a procédé à plus d’expulsions que le Gouvernement procède. Il fait même un lien entre immigration et délinquance lors de la campagne électorale des municipales à Marseille.

 

Le rapport Hannoun joue sur l’étymologie des mots « intégration », « insertion », « assimilation », comme étant le préambule à toute action en faveur de ces allochtones voulant, ou pas, épouser la France.

Madame F. Gaspard, parlementaire se contente de philosopher sur la sémantique.

 

Byzance s’est déplacé à Paris.

 

Juliette Minces (pourtant cette personnalité n’hésite pas à écrire de superbes articles dans la revue édité par le F.A.S.)[2] pense en 1986, que les Maghrébins sont des gens qui ne peuvent habiter un logement HLM ‑ espace organisé ‑ à l’avance, puisqu’ils sont transplantés depuis un habitat rural ou des bidonvilles.

 

L’association «SOS raciste» n’a pas relevé, à ma connaissance.

 

Bruno Etienne, arabophile expert auprès du Président Mitterrand, lance une phrase malheureuse en 1989, mal ressentie par les jeunes qui cherchent à se fondre dans la communauté française « Je propose de les nommer Béni - Gavroches puisque, désormais, le terme Beur a vécu »

Même le syndicat C F D T qui pousse le Gouvernement à la régularisation des clandestins et qui, devant l’ampleur pléthorique de l’afflux, s’émeut. Pourtant, en mai 1996 un rapport, usant de sources policières, estime à 800 000 irréguliers résidant en France. Les Africains en situation irrégulière, pour éviter la conduite aux frontières, prétendent demeurer dans un foyer appartenant à la SNCF. Ce que confirme immédiatement et systématiquement un comité mis en place par ce même syndicat.

Cette ambivalence entre le discours et l’acte provoque des réactions qui enténèbrent la recherche de solutions pragmatiques tant sociales, culturelles qu’économiques.

Les relations affectives, les cultures qui s’opposent, déstabilisent, culpabilisent et occasionnent des crises d’identité.

 

*  une culture ici se radicalise :

Elle est faite de certitudes simples auxquelles on obéit sans se poser de questions.

C’est le règne de l’arbitraire autoritaire représente par une autocratie qui s’appuie sur la Religion. C’est l’espace du fatalisme, du déterminisme et pour certains ira jusqu’au fanatisme.

 

*  une culture qui là évolue :

C’est la démocratie où l’intelligence, la réflexion, le doute font progresser le Savoir et les solutions possibles à un moment «T».

 

Comment peuvent réagir ces individus entre contradiction ambiguë et ambivalence. Quand ayant dépassé intellectuellement les parents ils n’osent transgresser l’interdit. Ils s’enferment sur eux-mêmes, ils deviennent le fonds de commerce inépuisable pour de multiples associations et organismes.

 

Le FAS (Fonds Actions Social mis en place par le Général de Gaulle avait pour but de faciliter l’intégration des ressortissants d’Algérie désirant faire souche en France) :

créé et subventionné à 98% par les Allocations Familiales,

en 1959 subventionne 28 associations avec un budget de       10 M F,

en 1989, grâce du décret du 18.01.1983

elle subventionne 3000 associations pour un budget de      1 230 M F

en 1995 le budget est de                                                      1 094 M F

 

 

Derniers chiffres, de moi, connus.



[1] Anomie : absence ou désintégration des normes sociales

[2] F.A.S : Fonds d’action sociale

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