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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 13:42

"la fin du monde"… Cela me fait penser au dieu Pan.

D'apparence mi-humain, mi-animal Pan exprime la ruse bestiale. Il a donné son nom au terme "panique" cette terreur qui se répand dans tout l'Hexagone. Le sentiment de ce dieu trouble l'esprit et affole les sens.

Nous y voilà. Si  nous remontons dans notre histoire nationale, nous trouvons toujours en début de Siècle des modifications probantes de vie.

Fin 16° Siècle, c’est la fin du Moyen Âge. Un monde s’écroule : Guerre des Religions et la Connaissance s’évade des Abbayes. Le Temple sera reconstruit différemment : les Humanistes, dont Erasme, Thomas More, François Rabelais, Montaigne voyagent à travers l’Europe, s’écrivent et forment une communauté de Pensée « la République des Lettres ». On découvre les Amériques  et on admet enfin que la terre est ronde. C’est le début du commerce. C’est aussi le début de la Renaissance.

Le 17° Siècle commence à la mort du bon Roi Henri IV pour se terminer  à la mort de Louis XIV. C’est le Siècle de l’apparence rayonnante, de la centralisation Colbertiste. « l’État c’est moi » disait Louis XIV. Pourtant le Baroque se développe dans un contexte où le monde est perçu comme inquiétant et instable par le caractère éphémère de la vie. On y observe les contrastes, les paradoxes et l’oxymore. En miroir le classicisme est de rigueur et les auteurs « Précieux » dissertent sur l’amour et le mariage ainsi que sur la grammaire et l’orthographe.

Le 18° Siècle commence après la mort de Louis XIV, en 1715. Un vaste mouvement de pensée européen amène l’Esprit des Lumières. Les philosophes et écrivains engagent un combat sur l’obscurantisme, l’ignorance, les superstitions, les préjugés et le fanatisme religieux afin que triomphent la Raison, le Progrès et la Tolérance. C’est le début de l’observation scientifique. La naissance du Libertinage vient illuminer les noirceurs de la Terreur. Ce 18° Siècle prendra fin en même temps que la Période Impériale de Napoléon 1er en  1815.

Ce 19° Siècle marque le début de l’industrialisation. La voiture à « crottin » tirée par le cheval est remplacée, petit à petit, par le train à vapeur. Les distances, peu à peu, prennent moins de temps à être parcourues. Ce siècle marque une évolution, une marche en avant, une mutation. Dans la seconde partie de ce siècle, la science prend son essor. En miroir, la rigueur de la science s’ouvre au courant du Romantisme avec son chef de file, Victor Hugo. La bataille d’Hernani ne fut pas un vain mot. Elle eut lieu et dura plusieurs mois. Les deux parties s’injurièrent copieusement avant d’en venir aux mains lors de la 1ère de la pièce ; la polémique ne faisait que commencer. Les Temps changent et tout évolue comme la vie des gens… le Romantisme gagna son droit de vivre avec son siècle et permit à Gérard de Nerval ou à Baudelaire d’exprimer le symbolisme.

Nous voilà au 20° Siècle, le siècle des conquêtes scientifiques, coloniales. Deux guerres mondiales le distinguent. On tue de loin, maintenant les populations civiles ne sont plus épargnées. C’est le siècle de la lutte des Classes ; naissance, apothéose et déclin du communisme et des régimes dictatoriaux. Naissance des Etats Providence. La vitesse rétrécit les distances, grâce au train puis l’avion. Les avancées scientifiques permettent à l’homme de mieux se soigner et de poser le pied sur la lune. L’économie se mondialise. La durée de vie des populations, dans la plupart des Etats, a presque doublé. Il nous est impossible aujourd’hui de vivre comme vivaient nos parents, à la lueur des chandelles et chaussés de sabots de bois.

En ce début de XXI Siècle, c’est l’avènement de l’informatique, du Web, des réseaux sociaux. C’est aussi le réveil des pays émergents : plus d’un milliard de personnes ne meurent plus de famine, sur une population qui atteint les 7 milliards. Le monde a rétréci : 12 h pour faire le trajet Paris Brest en 1950, le même temps pour aller de Paris à Tokyo aujourd’hui. La mondialisation entraine des modifications industrielles et surtout des tempêtes monétaires et financières que les Etats ou groupes d’Etats ont du mal à surmonter. Le modèle des Etats providence est menacé, le chômage est en nette augmentation, l’inquiétude enfle : partout on entend que le Grand Pan est mort, et particulièrement en Europe avec la crise de la dette et le devenir de l'Euro. Notre Dieu – « Pan » dieu des cultes pastoraux personnifie le grand Tout, énergie génésique ou le « Tout Dieu », le Tout de la vie. Depuis 1958, Europe, séduite par Zeus lui-même, vivait gentiment sans soucis. Puis voilà, Pan est Mort. La belle Europe s’éveille et contemple ce qui l’entoure... La Société est en train de se dissoudre, les choses cachées sourdent. Le riche se clôt dans son égoïsme et cache à la clarté du jour le fruit de la corruption (souvent en Suisse ou ailleurs dans des paradis fiscaux), le serviteur improbe et lâche conspire contre le Maître (on le constate en politique ou les alliances et mésalliances apparaissent à la lueurs des promesses de maroquins - serviettes de ministre - plus ou moins prestigieux ; l'homme de loi doutant de la justice, n'en comprend plus les maximes (mise en examen du Juge Courroye dans l'enquête des "fadettes" ou encore de Madame le Juge Prévost-Desprez); le prêtre n'opère plus de conversion, il se fait séducteur, voire manipulateur et devient accro du marketing, cette nouvelle science de la psychologie sociale; le Prince a pris pour sceptre la clef d'or (à défaut de règle d'or) et le peuple, l'âme désespérée, l'intelligence assombrie, médite et se tait. Le dieu Pan - Dieu protecteur – est mort. La société, l’Etat protecteur, est pessimiste et est malade de l’économie. Le moral est atteint d’anémie et le peuple cherche un gourou, un sauveur, un prestidigitateur qui lui ramène le bon vieux temps des 30 Glorieuses. Oui, mais le Siècle a changé ! Vient le moment où l’homme doit prendre ses responsabilités et conduire sa vie avec sagesse et autonomie. Ce siècle porte le numéro 21 – 3x7 – symbole de maturité. Symboliquement 21 c’est l’unité qui apparait après la dualité.

Symboliquement la mort de Pan symbolise la fin des institutions. Curieuse évolution… Ne perdons cependant pas de vue que si une source se tarit, c'est qu'une autre sourde déjà et s'apprête à abreuver le monde d'une nouvelle vérité. A l’instar de Françoise Dolto, on est tenté de comparer ce moment difficile  à l’adolescence qu’elle explique dans son merveilleux livre « parole d’adolescent ou le complexe du homard ». En ce moment, la « végétation » que Pan protège, est en pleine transformation, en pleine régénération et attend le printemps pour apparaître. Ce qui est sûr : il faut changer nos modes de vie, notre façon d'envisager l'avenir.

La vie est et se manifeste toujours ! Ce n'est là que la fin d'un monde aujourd’hui dépassé. Est-ce que la responsabilité et l'autonomie individuelle feront place à la collectivité irresponsable en ces jours de transformation mondiale ? (voir le complexe de l’Igloo dans ce blog) Ou mieux, chacun sachant ce qu’il doit faire au sein de son organisation laissera-t-il tomber son égoïsme pour mettre sa richesse – tant intellectuelle que matérielle - personnelle à la disposition de tous ? Que cela soit en sciences humaines, ou pures, que cela soit en sociologie, l’inventeur ne travaille plus seul, il lui faut la connaissance de multiples domaines complémentaires : la vérité n’est pas uniforme et se révèle sous plusieurs aspects. L’homme sait maintenant qu’un aspect soulevé modifie d’autres apparences, qu’une découverte est le résultat de multiples combinaisons associées entre elles. J’ai traité ce sujet dans « la logique ? Quelle logique ? »

Au début du XX Siècle, nous avons connu le fordisme. En quelques mots : j'augmente l'heure horaire de mes ouvriers et ils peuvent m'acheter des voitures. De là, la contagion des autres entrepreneurs de la région et au bout du compte, l'ouvrier voyant son salaire augmenté, consomme à tout va. Cela se passait en 1930.

Notre fin d’un monde avec les difficultés que nous rencontrons dans notre mode de vie, dans nos relations entre les différentes catégories socio-culturelles figées, dans notre économie, sur notre marché, où la crise de l’Euro nous décille enfin, nous fait paradoxalement entrevoir la dure réalité afin d’agir au mieux de tous.

Depuis des lustres, disons depuis le commencement des années 80, il aurait fallu organiser notre économie autrement. La Gauche est passée, et tout a été fait selon le "pré carré" français ou la fameuse exception française.... sans jamais tenir compte de nos autres partenaires économiques et de leurs cultures. Nous avons une excellente couverture sociale et nous sommes un des rares pays à l'avoir. Nous n'avons pas su l'organiser en fonction de notre environnement. Nous avons vécu sur un petit nuage et François de Closets, dès 1992, prêchait dans le désert sur le dérèglement des finances publiques. Notre code du travail est un des plus fossilisés qui soit ! Nous avons deux classes d'actifs, ceux qui ont un job et les autres qui tendent la main.... par exemple. Le pôle emploi parle de "demandeurs d'emploi" : quelle absurdité ! Ces gens sans emploi sont des "offreurs de services" ou de Talents, non des mendiants car ils ont des compétences à offrir à leur pays.

On parle de délocalisations, c'est vrai. La production industrielle coûte moins cher de l'autre côté de la frontière que dans l'Hexagone. Or je fais remarquer quand même que le coût horaire allemand est moindre que le coût français. Pourquoi ? Pourtant ils y arrivent et la qualité de leurs produits est mondialement reconnue et recherchée…

Dans une moindre mesure, aussi, on remarque ici et là, des réindustrialisations locales, des pôles de recherches et de compétitivité où le secteur public s’allie avec le privé, des sociétés de production internationales érigent une société commune dont Airbus est un symbole.

Nous montrons notre peur et notre manque de confiance en avançant cette autre thèse : fermons les frontières. C’est un repli sur soi symptomatique d’un Etat malade et complètement affolé, désorienté. Savons-nous que lorsque j'achète un produit manufacturé et que je le démonte je suis obligé de remarquer des tas de pièces détachées provenant d'une foule de pays.... donc mon Made-in-France est-il une réalité ou une simple dénomination ? Tout comme d'ailleurs mon made-in-Europe ou made-in-une origine unique. Même nos boîtes de conserve de l’agroalimentaire, lorsqu’elles arrivent sur notre table, ont fait parfois des milliers de kilomètres ! (Les crevettes pêchées au nord de l’Ecosse sont expédiées en Orient afin d’être décortiquées, puis retournées dans une usine continentale européenne afin d’être conditionnée par exemple) Moralité, si je ferme les frontières pour me cantonner dans mon pré carré, nous allons être des millions de "demandeurs d'emploi". D’une part, nous allons priver nos clients internationaux de notre savoir-faire et nous allons, nous-même, être privés de millions d’articles indispensables à notre vie quotidienne. Même les tribus les plus primitives et les plus retirées du monde connaissent des échanges inter-tribus ! Ce sont les échanges qui sont la base élémentaire de toute civilisation qui connait le « commerce », aussi simple – ou basé sur le troc – soit-il ! Ce sont les échanges entre les états européens qui ont garanti la paix après 2 guerres mondiales…

Que faire ? D'abord que l'Etat se comporte comme un foyer fiscal qui ne peut dépenser plus que ce qu'il gagne. Quand je dis l'Etat, j'inclus toutes les localités, régions ou tous les départements. Donc réduire les dettes à tous les  niveaux : on ne peut dépenser plus que ce que la commune, le département, la région ou l’Etat ne gagne. Tout ce monde-là est aussi plus surendetté que ne le sont les simples ménages ! Le ménage français SAIT que chaque achat acheté à crédit coûte le prix affiché PLUS les intérêts, il sait que le crédit revolving est un crédit pernicieux et dangereux à souhait. Nous constatons au JT de 20h, la déconfiture de Cofinoga. La consommation des ménages recule. On sait depuis longtemps que ce qui se fait au niveau de la société sera copié et avalisé par le législateur. C’est l’Etat qui s’adapte à l’évolution sociale de la population, non l’inverse !, et celle-ci montre bien, bien que les slogans partisans le cachent, que l’Etat devra serrer la ceinture et se montrer plus que jamais gestionnaire comme l’est devenu le « bon père de famille ».  Le ménage, le petit, a anticipé ce que devra faire l'Etat, le grand. Moins de crédits contractés permettent de revenir à des bases économiques plus conformes à la réalité. Mr ToutLeMonde vit dans la réalité, Mr Létat vit dans le très virtuel château en Espagne.

Si l'on est obligé d'emprunter, que cela soit un investissement basé sur la RAISON et le RAISONNABLEMENT acceptable.

Il est souhaitable que les hommes d’Etat, dans leur majorité, redeviennent réellement des représentants du Peuple et non qu'ils pensent à leur réélection, à la pure et dure politique politicienne ou à leur seul intérêt très égoïste ou leur seul prestige.

Ok mais quoi faire ? Regardons ce qui s'est passé depuis les années, par exemple depuis 1985. L'informatique individuelle était pratiquement inexistante et les premières machines fonctionnaient avec des cassettes pas plus grandes que des cassettes audio. La comptabilité des stocks se faisaient toujours à  l’aide de fiches : dates, entrées, sorties, commandes.  Il y a eu dans ce domaine un développement magistral. Tout comme dans la communication, que ce soit le Web ou la TV.... Pour que la communication informatique (soft) existe le matériel industriel (hard) doit être présent et sans cesse amélioré. L’un ne saurait exister sans l’autre. Pas de relais téléphoniques pour couvrir les réseaux ? Alors prenez, ou plutôt reprenez, vos calames ! Regardons maintenant ce qu'il y a à découvrir dans les nano-technologies, la chimie, la physique. Je pense à la physique quantique. Savons-nous que le photovoltaïque ne transforme QUE 25 à 30% de la lumière ? Or la plante, elle, transforme la lumière à 100%. Les Chinois ont une avance colossale sur nous.  Que fait notre recherche ? notre Ecole ?  d’où sortent chaque année près de 25% d’analphabètes… Or au milieu du siècle dernier les classes avaient entre 35, voire 45, élèves et les résultats étaient meilleurs. Le nombre de Professeurs était bien moindre qu’aujourd’hui et avaient le sens de leur vocation. Force est de constater pourtant qu’aujourd’hui, dans plus de 70 % des CV, les fautes d’orthographe sont monnaie courante, même sur des CV d’ingénieurs…

Moralité, arrêtons de nous lamenter et ouvrons-nous à l'avenir.

Permettez-moi de partager avec vous cette pensée :

"Avant d'être totalement engagé, l'hésitation nous tenaille, il reste une chance de se soustraire à l'initiative, toujours la même impuissance devant la création. Il existe une vérité première dont l'ignorance a déjà détruit d'innombrables idées et de superbes projets : au moment où l'on s'engage totalement, la providence éclaire notre chemin. Une quantité d'éléments, sur lesquels l'on ne pourrait jamais compter par ailleurs, contribue à aider l'individu. La décision engendre un torrent d'événements et l'individu peut alors bénéficier d'un nombre de faits imprévisibles, de rencontres et du soutien matériel que nul n'oserait jamais espérer. Quelle que soit la chose que vous pouvez faire ou que vous rêvez de faire, faites-là ! Agissez ! L'audace a du génie, de la puissance et de la magie. Commencez dès maintenant ». GOETHE.

Voyez-vous ami lecteur, si les représentants des salariés acceptaient ce que dis le Frère Goethe, il évoluerait favorablement, alors la France irait nettement mieux.

Je ne peux m’empêcher de faire partager, aussi, ce que disait à ce sujet Jean Jaurès, orateur Socialiste et créateur du journal l’Humanité :

« Il n’y a de classe dirigeante que courageuse.  A toute époque, les classes dirigeantes se sont constituées par le courage, par l’acceptation consciente du risque. Dirige celui qui risque ce que les dirigés ne veulent pas risquer. Est respecté celui qui volontairement accomplit pour les autres les actes difficiles ou dangereux. Est un chef celui qui procure aux autres la sécurité en prenant pour soi les dangers.

Dans la moyenne industrie, il y a beaucoup de patrons qui sont eux-mêmes, au moins dans une large mesure, leur caissier, leur comptable, leur dessinateur, leur contremaître. Ils ont avec la fatigue du corps, le souci de l’esprit que les ouvriers n’ont que par intervalles. Ils vivent dans un monde de lutte où la solidarité est inconnue. Jusqu’ici, dans aucun pays, les patrons n’ont pu se concerter pour se mettre à l’abri, au moins dans une large mesure, contre les faillites qui peuvent détruire en un jour la fortune et le crédit d’un industriel.

Entre tous les producteurs, c’est la lutte sans merci ; pour se disputer la clientèle, ils abaissent jusqu’à la dernière limite, dans les années de crise, le prix de vente des marchandises, ils descendent même au-dessous des prix de revient, ils sont obligés d’accorder des délais de paiement démesurés qui sont pour leurs acheteurs une porte ouverte à la faillite et, s’il leur survient le moindre revers, le banquier aux aguets veut être payé dans les 24 heures.

Lorsque les ouvriers accusent les patrons d’être des jouisseurs qui veulent gagner beaucoup d’argent pour s’amuser, ils  ne comprennent pas bien l’âme patronale. Sans doute il y a des patrons qui s’amusent, mais ce qu’ils veulent, avant tout, quand ils sont vraiment des patrons, c’est gagner la bataille. Il y en a beaucoup qui, en grossissant leur fortune ne se donneront pas une jouissance de plus : en tout cas, ce n’est point surtout à cela qu’ils songent. Ils sont heureux, quand ils font un bel inventaire, de se dire que leur peine ardente n’est pas perdue, qu’il y a un résultat positif, palpable, que de tous les hasards, il est sorti quelque chose, et que leur puissance d’action est accrue. »

Jean Jaurès

(Extrait de la Dépêche de Toulouse).

Normalement ce que gagne une entreprise, son bénéfice, devrait être partagé en 4 : une part pour l’impôt, une part pour le renouvellement du matériel de production, une part pour le capital humain (formation, primes, augmentation de salaires, intéressement), enfin la part du capital (dividende), hormis la part de 5 à 7% obligatoire pour la réserve. Combien d’entreprises agissent ainsi ? Lors des réunions du Comité d’Entreprise, la règle reste trop souvent la méfiance. La confiance en l’autre n’existe pas ou si peu, la suspicion est institutionnalisée, quel dommage. Ne gagnerions-nous pas à jouer carte sur table et que chacun apporte sa contribution afin que le gâteau à partager soit plus conséquent d’année en année ?

En ce moment, des tas d'entreprises se retrouvent en faillite suite à l’incurie et à l’impéritie des politiques, au laisser-aller des syndicats, plus préoccupés de leur clientélisme et à leur réélection qu’au devenir du salarié, et ce,  depuis 30 ans. Le salarié en est la première victime.

Cependant, est-ce que l'Homme n'est pas capable de rebond ? J'affirme que oui. Mais à ce moment-là, si l’homme accepte d’être capable de rebond, il n'a plus besoin d'un délégué syndical, d’un organisme où il se sent cocooné, et donc pris en charge et materné comme un enfant. Il agit en adulte, et d’aucun, qui est passé par un cercle de recherche d’emploi que j’ai animé, le sait. Et il sait aussi, bien qu’ayant perdu son emploi, que tout est possible à celui qui écoute sa petite voix. L'industrie, le commerce, ne sont que la matérialisation de la créativité de l'Homme.

Alors qu'il crée !

 

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