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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 23:38

Voici un Morceau d’Architecture qui traite de ce sujet suivi de réflexions que m’a suggéré celui-ci.

Dès que l’homme, seul mammifère pensant ou supposé comme tel, s’est reconnu par une trace quelconque de lui-même, il se crée l’invisible et l’interroge.

C’est sans doute la fatalité de la mort qui a déclenché chez les primitifs cette interrogation et  qui a  suscité en eux, l’invention des dieux, des idoles, des totems, des amulettes, des mythes et des symboles :

- « Et c’est  dans ce nouvel univers qu’il s’est lentement créé ».

Mais il est assez bouleversant de reconnaître  que cette fatalité, ne les a pas conduits à profiter au maximum de leur temps de vie dans l’insouciance et la jouissance du quotidien.

La mort, cet aiguillon dans leur chair, a fait naître chez eux, une exigence incompréhensible. Ils ont prétendu à vaincre cette mort, alors qu’ils savaient bien, par expérience, que le corps ne résiste pas à la dissolution par la putréfaction. Ils tentèrent néanmoins tous les subterfuges pour y remédier : - Momification, immersion dans des liquides conservateurs et sûrement bien d’autres expériences dont l’anthropophagie.

Ils ne pouvaient concevoir cette folie, qu’est la vie éternelle, aussi ils ont nommé « pensée », cette part d’eux-mêmes qui les ont poussés à désirer l’impossible et Dieu (ou tout autre vocable), la nature incompréhensible de cet appel. La notion de « âme » est venue plus tardivement….

Dans le monde occidental, cette notion d’âme s’est constituée plus tard. L’Emergence du principe spirituel et sa justification philosophique a été construite lentement, par « Platon et Aristote » avec en surplus, l’interrogation.

- « L’âme survit-elle à l’individu ? »

Souvent remise en cause, par la suite, dans les écoles postérieures au profit des théories matérialistes, cette pensée a été reprise plus tard, avec éclats dans le Judéo-Christianisme.

Pour en revenir au préambule de cette planche, sous cet aspect, l’homme n’a pas changé depuis les premiers temps.

Il est un « être » inassouvi et ne sera heureux que s’il extirpe de son cœur cette épine en inventant un absolu et les moyens de s’y confondre.

L’homme,  créa pour s’aider à vivre, des divinités aux formes et aux images, des forces naturelles qui l’entouraient, tant célestes qu’animales, parfois même à l’image de l’homme. Et il se prit lui-même souvent pour un  Dieu.

L’homme s’inventa des mythes et des légendes et pour rentrer en osmose avec ses semblables ou pour asseoir sa supériorité créa des clans, des castes, des quartiers de noblesse, des classes, des hordes, des partis, des sectes, des religions, des confréries, plus tard, des coteries de compagnonnages  opératrices.

Et enfin, en ce qui nous concerne, une confraternité initiatique basée sur la symbolique de la construction avec l’aide des outils et la fraternité : « La franc- maçonnerie  spéculative »            

Il érigea des Cathédrales, des  églises, des sanctuaires, des mausolées, des mosquées, des synagogues, des églises et des chapelles et aussi, bien évidemment, des temples pour se réunir, pour prier, ou pour y invoquer ces puissances surnaturelles ou pour approfondir les connaissances par le travail intellectuel,  la recherche de la  vérité. 

Il élabora aussi, selon les continents, des totems, des statues des  idoles, des oratoires, des amulettes, des grigris, des médailles, s’initia à l’art pariétal, prémices de la peinture et du graphisme sacré dans les grottes et abris sous-roche. Ils allèrent jusqu'à des mutilations corporelles dont le tatouage et la scarification sans oublier les sacrifices humains. Tout était bon pour honorer les Dieux. Ils étaient polythéistes.

Ce soir, comme l’indique le titre de cette Planche, notre propos traitera  sur le fait de savoir si les symboles se présentent à nous, pour révéler ou pour cacher.

Avant de poursuivre plus en avant l’énoncé de ce texte, il convient pour la clarté du sujet, de définir de manière sémantique les deux moteurs de recherche que sont les verbes : « révéler » et « cacher » et de  préciser le sens du symbole.

La sémantique est le sens des mots.

Le symbolisme est le sens des non-dits. Le premier s’adresse à l’objet qu’elle désigne en son entier. Le second au sens caché des mots qu’il transcende.

Révéler : Faire connaître, dévoiler ce qui est inconnu et secret.

A ne pas confondre avec la démarche religieuse, qui est la révélation d’un mystère ou d’un dévoilement d’une vérité, par Dieu ou la révélation de l’amour charnel ou spirituel.

Le concept spirituel, métaphysique et confortable du principe créateur qu’est le  G.*.A.*.D.*.L.*.U.*., nous évite de tomber  dans ce genre de considération et nous permet de nous placer dans une toute autre dimension permettant ainsi  aux non croyants à une religion établie et à ceux dont la religion n’est pas celle usuellement pratiquée dans notre pays, de participer à la construction du temple idéal, qu’est la construction de l’homme par l’homme, guidé par la démarche maçonnique, que tout Franc maçon entreprend, dès le soir de son initiation. Car à son insu, un processus, qui lui échappe c’est mis en lui en mouvement. Ce processus est une alchimie cérébrale et  intellectuelle.

Il passe ainsi d’un état de conscience à un autre état de conscience et surtout d’un état d’être à un autre état d’être. La conception d’évolution métaphysique le place devant cette évidence, pour lui permettre d’avancer et d’évoluer.

Cacher : Mettre en un lieu secret pour le soustraire à la vue et à la connaissance, dissimuler et ne pas exprimer par des lectures ou connaissances au premier degré, mais à plusieurs niveaux. Ces niveaux de lecture augmentent avec l’accession aux degrés supérieurs.

Le symbole : De manière conventionnelle, le terme de symbole recouvre un ensemble de significations  distinctes.

Le sens le plus courant attribué à la notion de symbole est une notion proche de celle de l’analogie emblématique ou de l’idéogramme que l’on associe directement ou indirectement avec un animal, un objet ou une figure et aussi à une réalité abstraite comme la vertu, le pouvoir, la croyance, l'état. Cette pensée fermée ésotérique a pour véhicule le symbole, langage muet, s’il en est un, qui cependant parle à celui qui est initié et qui partage la même œuvre spirituelle.

Le symbole est éternel sans pour cela être figé.

Il est aussi Universel, puisqu’on le retrouve avec le même sens et la même fonction de par le monde comme les pierres levées (symboles phalliques favorisant la procréation), alors qu’en ces temps, il n’y avait aucune communication.

De même que l’utilisation du centre du cercle, comme centre de l’univers est le centre de l’homme.

-  Le symbolisme permet de découvrir le versant caché des choses.

- Armstrong, frère maçon astronaute Américain, a pu avoir le double bonheur celui de voir la face cachée de l’astre sélénite de manière symbolique et réelle.

Si l’on revient sur le sens étymologique du mot grec « subolum », dérivé du verbe « je joins », qui définit un objet partagé en deux, dont la possession d’une des deux parties par deux individus différents, permet de se reconnaître, à condition qu’elles se joignent parfaitement.

En principe, c’était des tablettes d’argile cuites qui servaient de moyen de reconnaissance. Ce subolum (symbole) peut être remplacé par un mot de passe : - « N’utilisons-nous pas un mot de semestre ? Qui doit revenir juste et parfait. »

A tous les degrés, n’y a t- il pas un mot de passe pour pénétrer dans l’atelier du degré auquel on travaille ? Le Maître Hiram a sacrifié sa vie pour ne pas divulguer aux mauvais compagnons le mot de passe des Maîtres. Et depuis, ne sommes-nous pas à la recherche de la parole perdue ? (Même si nous avons les mots substitués).

Si l’on part du principe que tout est symbole ou peut être en phase de le devenir, il ne nous reste plus qu’à démontrer qu’un symbole peut avoir plusieurs niveaux de lecture ou de compréhension. Je veux guider mon propos sur le déchiffrage des hiéroglyphes. Ou pour faire plus simple, le fil à plomb qui indique la verticalité et l’équerre quand il rencontre l’horizontalité parfaite. Ceci est la partie que le fil à plomb dévoile.

Symboliquement, il cache la descente en soi, le dépassement de soi. Il est aussi le symbole de la soumission à la loi, la recherche de la vérité ou elle se cache, ainsi que l’élévation des sentiments tant vers le haut que vers le bas. Il favorise  l’introspection voire même la rigueur. Plus près de l’actualité, aux dernières Olympiades, la couronne de laurier a été remplacée par des couronnes d’olivier. Ces deux symboles figurent de manière stylisée sur nos tabliers de maître secret. Le symbole de la victoire a été remplacé par celui de la paix. Faut-il croire que l’homme a, d’un coup, été visité par la sagesse en ces temps troubles ? Et qu’il a voulu envoyer un message à l’humanité toute entière ?

Mes Très Chers Frères, je me fais peu d’illusion et j’ai peur. La force et le poids des mots ne prennent force que dans le fanatisme. Comment nos murmures de loges, puissent-ils rayonner à l’extérieur quand la bête rugit.

Le hurlement du loup fait plus peur que le bellement de l’agneau.

Mais là je m’égare !

- Champollion, grâce au texte écrit en trois langues sur la pierre de Rosette, a découvert la traduction des hiéroglyphes, par la forme phonétique des signes. (On pensait jusqu’alors que les hiéroglyphes étaient muets).

C’est ce que l’on peut appeler la lecture au premier degré. Cependant cette lecture s’est révélée rapidement insuffisante. C’est ce qui a amené ce savant et bien d’autres, a faire des recherches, d’une part sur les idéogrammes ou images des hiéroglyphes et d’autres part sur leur significations symboliques. C’est la composante de ces trois niveaux de lecture qui permet une compréhension satisfaisante de l’écriture Egyptienne.  « Nous avons là encore, un exemple du symbole qui révèle tout en  cachant. Chaque signe dévoile et ne  traduit qu’une partie.

Quelques géologues et anthropologues s’intéressant à l’Egyptologie, prirent le problème à l’envers, (non pas de causes à effets, mais des effets, à la cause pour résoudre de grands mystères, comme celui  : De la méthode de construction des grandes pyramides du plateau de Gizeh en Egypte.

- La clef des vestiges se trouvait sur le terrain.

 - Les pyramides, mystère s’il en est un, a de tous temps intrigué. Posé des milliers de questions, qui sont demeurées sans réponse. Comment acheminer à des hauteurs vertigineuses des blocs pesant jusqu'à  70 tonnes alors qu’à cette époque il n’y avait aucun appareil de levage. (Malgré les supputations les plus fantaisistes qui ont étés émises). Selon toutes probabilités on ne dénombre pas moins de 2 Millions 500 milles blocs, par monolithe. Cette estimation est hypothétique, du fait que l’on ne connaît pas le volume du rocher d’assise sur lequel sont  édifiés les monuments.

- Et l’on ne connaît pas non plus, le volume des blocs de nivellement de ces assises qui sont au centre de l’édifice.

Je suppute chez certains Frères, qu’ils pensent que je m’écarte du sujet ?

La pyramide est le fil conducteur ! La suite va éclaircir mon propos, Car  les pyramides, selon les dernières découvertes, ne sont pas construites en pierres massives et taillées,  mais en pierres reconstituées « du béton moulé ». Que l’on a hissé par petites quantités et moulé sur place dans des coffrages (bois et cuivre). Sans doute, quelques Frères sont sceptiques.

Le but de ma planche n’étant pas de prouver la véracité, du dit  « béton », mais de démontrer, que les symboles sont là pour démontrer ou pour cacher.

- La pyramide, à elle seule, représente un symbole monolithique qui à son tour est représenté par des millions de blocs qu’ils soient de pierre, ou de toute autre matière minérale. A ce stade de mon travail, je peux éviter de  laisser mon propos, sans plus amples explications. L’invention du béton, ou de la pierre reconstituée remonte à près de 3000 ans avant J.C (Alors que l’Eglise situe le déluge vers 2400 avant J.C. Elles auraient donc résistées au cataclysme. « Blasphème » c’est écriée l’église de ce temps.)

En ces temps, les Egyptiens étaient des maîtres dans l’art de la chimie et de la construction. Ils avaient inventé, à base de natron (carbonate de sodium, sel minéral, que l’on trouve dans des gisements naturels  et qui servaient à la momification des cadavres). Ce natron, mélangé a des gypses et des chaux ainsi qu’a des agrégats, se solidifiait un bout d’un temps relativement court. La pierre de base était acheminée, puis pulvérisée, soit par concassage manuel, soit par désintégration dans de l’eau. « Les rochers utilisés, étaient de la roche sédimentaire. »

La première pyramide, rhomboïdale, dite pyramide à degrés a déjà bénéficié de ce type de procédé de construction et au fil des millénaires, la technique n’a cessé d’évoluer pour arriver à un support plus dur et plus solide que la vraie pierre, se substituant ainsi, à la nature.

- Ce savoir n’a pas perduré avec les siècles et les invasions barbares.

- L’élite intellectuelle a laissé mourir ces savoirs pour ne pas les communiquer

Il semblerait, que Rome ait bénéficié de cette technique, puisque nombreux monuments et arcs de triomphes sont en pierres agglomérées. Une étude indiquerait que les Incas connaissaient aussi le procédé. Les énormes murs cyclopéens, que l’on connaît  (et entre lesquels on ne peut pas  passer une lame, peuvent posséder pour certains, jusqu'à  trente cotés),

Ainsi que les pyramides d’Amérique centrale en seraient le résultat. (Echange de savoir ? transportés par voies maritimes ou pédestre par le détroit de Béring). Toujours est-il, que, Selon des dernières données, on aurait trouvé de la cocaïne avec des momies Egyptienne. Un mystère de plus à résoudre. (Exportation ou production locale ?) 

Donc, le monolithe, qu’est la pyramide, dont les symbolismes sont aussi nombreux que le gigantisme de l’ouvrage, cache en réalité une accumulation de blocs aux formes et dimensions diverses, dont eux-mêmes sont composés  de milliards de particules minérales indéfinies et de liants, formant, par agglomération, des unités. Ce béton primaire a rassemblé, ce qui était épars et le rassemblement de tous ces blocs  ont édifiés la pyramide et à nouveau rassemblé ce qui était épars organisant, le chaos des blocs et par analogie        «  ORDO AB CHAO ».

Avant de terminer ce travail, je ne peux éviter de vous citer un extrait de la Bible, ou il est dit dans l’Exode : « Si tu me fais un autel de pierre, tu ne le bâtiras point de pierre taillées, car en passant ton ciseau sur la pierre, tu la profanerais (La ou, ou Le). (Selon traduction)..

Le roi Salomon, sachant que les commandements de Moise, étaient une volonté divine, interdit formellement l’usage d’instruments de métal dans le temple qu’il fit construire. Dans un autre passage, (dans les Rois) il est dit que « La pierre se construisit toute seule ». Autre citation troublante : « Les pierres ont été brisées et préparées en carrières, elles ont volé et se sont déposées sur l’ouvrage ». Toutes les parties furent préparées et travaillées avant d’être amenées à Jérusalem ». On dit encore, que lors de la construction du temple de Salomon, les textes bibliques,  disent clairement qu’aucun instrument ne fut entendu : « Le temple fut construit avec des pierres assemblées de telle façon que l’on n’entendit rien chez les ouvriers que l’harmonie et la paix. Les joints entre elles ne purent êtres discernés ». Si l’on en croit ces textes les seuls outils utilisés pour ériger le bâtiment furent des instrument en bois ». Le bruit de la hache du marteau et des autres outils de métal fut réservé aux forêts du Liban qui fournissaient le bois pour les coffrages et aux carrières de « Zeredathah » (ou les pierres étaient extraites et réduites, avant d’être acheminées vers le chantier.

- Les roches utilisées pour construire les pyramides,  ainsi que les rochers d’assise sont des roches sédimentaires, dont j’ai parlé auparavant. (Il y a quelques centaines de milliers d’années l’Egypte était sous la mer.) Les dépôts sédimentaires se faisaient par accumulation  horizontale, alors que dans les agglomérats des pyramides, on a  constaté que  les molécules déposées sont indifférenciées et brisées c’est à dire dans tous les sens, éventuelles preuves. De manipulations  antérieures.

Mes Très Chers Frères, pour résumer et pour conclure, je dirais, que le symbole se révèle à l’initié et uniquement à l’initié, tous le sens caché, qu’il possède en lui. Qu’il induit, qu’il guide, qu’il est plus qu’un révélateur, qu’il est véritablement le ferment de toutes démarches initiatiques, qu’il est le dénominateur commun à tous les Francs-maçons du monde. « Qu’il est le fer de lance du lévite, puisqu’il travaille dans le symbolisme constructif et dans la métaphysique.

- le lévite est le gardien extérieur du temple. Rappelons-nous, que les symboles ne sont et ne seront jamais une réponse à une question. Ils n’expliquent pas. Ils font ressentir, ils éveillent. Ce qui fait comprendre que  l’on ne cesse jamais de s’interroger et que les réponses que nous leur apportons, sont l’image de notre état de conscience présent. De sorte qu’avec le temps un même symbole peut pour chacun, évoluer. Questionner un symbole c’est surtout être questionné par lui

Le symbole : Pour les profanes ! Pour les mécréants, va cacher et  dissimuler, ne rien révéler, rester fermé, comme une huître et ne rien livrer, pour la simple raison qu’ils n’auront, ni le code d’accès ni l’état d’esprit pour le traduire ou l’interpréter. Dans les évangiles, il est dit : « - pourquoi donner des perles aux pourceaux, puisqu’ils ne sont pas capables d’en apprécier la valeur.. »

Pour moi la pyramide concrétise l’ascension !  La recherche du plus haut. A partir d’une  fondation solide, on peut construire !

L’apprenti, bâtit les fondations de son avenir, paliers par paliers, pour atteindre la maîtrise,

Pour : En savoir plus : Interroger Internet : Google « sciences appliquée à l’archéologie et :

Le livre de Joël Bertho (La pyramide reconstituée).

La Sainte Bible : (exode 20- 21. .25 .26—les rois : 6 .7

. Flavius josephe   , 1ER siècle de notre ère

Quelques réflexions, empruntées, a point de vue initiatique

J’ai dit.

Jean-Claude D

Septembre 2006.

 

Mon Très Cher Frère Jean Claude,

Avant de commencer, laisse-moi te raconter une petite histoire.

Lorsque deux joueurs de dé se font face – toi et moi par exemple - et que l’un de nous lance le dé, chacun vois les deux faces de son côté, et nous deux voyons la face supérieure. Tu me diras ce que tu vois sur tes faces et bien entendu, je dirais que mes deux faces n’ont pas la même valeur. Alors, comment réagir ? 1° nous nous affrontons, car chacun d’entre nous avons la vérité visible à nos yeux, incontestable, ou 2° nous comprenons alors que ce dé doit avoir 6 faces, l’une visible à nous deux, 2 visibles par chacun et enfin une invisible à nous deux. Ainsi, d’un duel pour la vérité, nous allons faire un duo pour la compréhension du problème et trouver la valeur de la face cachée.

Aussi le fait de n’être plus sur les Colonnes, va me permettre d’intervenir sur ton Morceau d’Architecture plus souvent qu’autorisé. J’en suis heureux car à la lecture, au fil des paragraphes, de nombreux points évoquent des réflexions que je vais partager avec toi.

…Et il se prit lui-même souvent pour un  Dieu…..

Qui, faisant ses humanités, ne pense pas ici à Cronos ou à Zeus ? Cronos qui  symbolise aussi la peur d’un héritier, d’un successeur, d’un remplaçant : le Complexe de Cronos, inverse de celui d’Œdipe. Cronos est le souverain incapable d’adaptation à la société, à la vie, lui seul gouverne et rejette toute idée de succession, il ne comprend pas d’autres société que celle qu’il impose. Et lorsque le fils (Zeus) dépasse le père, Cronos panique. Jean Chevalier dans « Formation et structures évolutives, Synthèses 1964 » nous dit : « Le mythe de Zeus est celui du chef né de qui découlent tout pouvoir et la justification de tout autocratisme et qui revêt les formes variés du père, du propriétaire, du juge, du mari, l’être (je rajoute ici, le maître, le professeur, le curé, l’iman, le rabbin, le vénérable maître, enfin tous ceux qui usent maladroitement de leur autorité de fait) qui détient le secret et de qui dépend l’initiation de toute chose. Il est exact que l’autocratie est l’exacte antithèse de l’autonomie. Il est également vrai que rien n’est proprement humain qui ne soit autonome. Tout ce qui procède d’un principe qui aliène l’homme, au lieu de s’adresser à la source de son autonomie, ne peut donc provoquer qu’une adhésion de surface et provisoire au lieu d’un changement profond et durable. Or Zeus devient alors esclave de sa toute-puissance…… » Jung parle de l’homme Mana. Le mythe de Zeus, dans la mesure où il inspire encore les relations humaines, est pire qu’un anachronisme, c’est une mystification : il est l’antagonisme du futur.

Zeus symbolise l’ordre autoritaire qui est imposé de l’extérieur. Sûr de son bon droit et de son pouvoir de décision, il ne recherche ni le dialogue, ni la persuasion : il tonne ! Chacun de nous connais ou a fréquenté un individu ayant le complexe de Cronos ou de Zeus.

Le terme « grigri ».

Grigri ou amulette. Il ne faut pas se moquer de ces petits « porte-bonheurs », ils sont vraiment efficaces. Lorsque face à moi, j’ai un élève ou un demandeur d’emploi qui stresse, selon la personnalité du vis-à-vis, je vais lui donner un stylo, - c’est connu le stylo du prof ne fait jamais d’erreur – un objet quelconque, voire lui apprendre à avoir un geste comme par exemple croiser les doigts d’une manière qu’il jugera efficace, mettre ses mains sur sa cuisse etc… etc… C’est effectivement de la magie qui réussit. Il est vrai que notre République élevée au biberon de Descartes n’accepte pas. On ne peut être que rationnel pour mener les affaires et seule la science nous protège, n’est-ce pas. Les derniers travaux de la science de la personne, le département de la psychologie qui s’occupe de la PNL – Programmation Neuro Linguistique – prouve d’une manière scientifique que ce « grigri, cette amulette, ce porte-bonheur » joue un rôle efficace pour l’obtention de la réussite recherchée par le détenteur. A tel point qu’en médecine, il arrive au docteur de prescrire un simple placébo à un hypocondriaque pour le guérir. En ce qui me concerne, prestataire de l’ANPE au temps de sa gloire, j’ai eu recours à ce stratagème avec un succès non démenti et jalousé.

L’art pariétal.

Chacun de nous connait le mythe du Soleil, de Mithra, de Jésus Christ, donc des moissons. Il est calqué sur le Zodiaque. Au Moyen Age, l’étude de l’astrologie faisait partie des arts libéraux…. Peu connaissent le mythe du Chasseur. Il est vrai qu’il se pratiquait il y a quelque 15 000 ou 20 000 ans, c’est loin. On date à cette époque – pour moi bien avant - l’apparition du sacré chez l’homme. A cette époque, pas de Prophète ni de Révélation, « dieu » est partout, nous sommes en plein panthéisme – nature esprit – « dieu » est dans tout. Il suffit d’implorer le dieu de la biche, de l’ours, ou de… qu’importe l’animal, de guider cet animal près des hommes pour qu’il puisse nourrir la Tribu par son sacrifice. Encore aujourd’hui, certaines peuplades d’Orient sacrifient le buffle afin que le sang répandu abreuve la terre nourricière. Ce mythe a été remis au goût du jour avec le New-Age… et depuis il fait des vagues. Je reviens à la psychologie où il est mis encore en exergue dans la PNL avec des résultats certifiés. Nous savons aujourd’hui que ces deux mythes majeurs conduisent l’homme toute sa vie. En a-t-il conscience ? Les fêtes de Noël, de la Pâques, de la Saint Jean, du 15 août, par exemple, sont d’ordre zodiacal et non religieux comme on le croit habituellement…

 « ….. qu’est la construction de l’homme par l’homme…. »

L’homme EST, il n’est plus à construire. Par contre il doit se RE-connaître. J’ai traité ce sujet dans ce blog, « la vraie naissance de l’homme ou la seconde naissance de l’homme ». Si l’on demande au Toubib ce qu’il pense de la « machine » humaine, il répond qu’elle est géniale, extraordinaire et autres superlatifs et pourtant d’une incroyable complexité. Il faut lire « l’envers du miroir » de Konrad Lorenz pour en saisir l’évolution. Malheureusement le scientifique pur et dur n’observe que la partie visible et oublie l’esprit, la psyché. J’y reviendrai ultérieurement avec la réflexion sur la « Pierre ».

« Sémantique »

Il est intéressant de connaître la vision de Dante à ce sujet :

N’y-a-t-il pas comme le dit Dante dans l’Epitre XII (Episode - œuvre complète – pages 794 à 795) plusieurs niveaux de compréhension ou de lecture (le sens littéral, le sens allégorique, le sens moral et le sens ésotérique) ?

Si nous relisons les Evangiles, les Psaumes ou si nous revisitons la prière « notre Père qui êtes aux Cieux », par exemple, en appliquant la vision de Dante, notre sens de compréhension en sera changé. Selon qu’on le lise sous la forme littérale ou métaphorique, voire ésotérique, et voilà notre texte chamboulé. Certains interprètent la Bible au premier degré comme le curé de ma paroisse ou mon rabbin du coin et d’autres revisitent les textes à l’aune de leur compréhension et de leur vécu. D’autres débattent avec leurs FF.*. … et une autre vérité se dévoile.

Le « mot écrit » fige le texte.

Nous le constatons journellement lors d’un rendu de justice : il y a la loi et il y a l’esprit de la loi…. Souvent cette justice est rendue selon la lettre et trop peu souvent avec l’esprit de cette loi.

le symbole

Il y a le symbole opératif connu des tailleurs de pierre des Cathédrales. Celui-ci, nous le savons, toi et moi MTCF, qui travaillons au REAA comment ils transforment l’App.*., puis le C.*. Je passe donc.

Il y a le symbole spéculatif cher à notre ami Freud. Lorsque j’évoque la couleur rouge, celle-ci peut désigner le sang, la guerre, l’amour ; le blanc peut vouloir dire la naissance, la virginité ou la mort. (la couleur noire est couleur de la mort en France depuis la Renaissance. Ce fut décrété par une souveraine dont j’ai perdu le nom. Avant elle c’était aussi le blanc comme en Asie). Je te fais grâce de tous les symboles lisibles à plusieurs niveaux comme les représentants archétypaux des divinités de la mythologie grecque ou romaine qui agissent toujours en nous dans le secret de notre psyché.

Puis il y a depuis peu la sémiologie, petits logos que l’on retrouve sur les boîtes de médicaments, les lieux publics et, surtout, sur nos écrans informatiques ou de téléphone, petites images qui valent 1000 mots ou maux pour les béotiens.

Maître Hiram

Cette parole a-t-elle été perdue ? Maître Hiram n’était pas le seul Maître. Les mauvais Compagnons, tout comme Juda mirent en exergue Hiram et sa philosophie comme ce dernier mit en Lumière la Sagesse de Jésus-Christ qui, sans eux, n’aurait pas eu d’impact : ombre et lumière…. L’un ne peut rien sans l’autre, ils sont intimement liés, comme les deux faces d’une même pièce de monnaie.

 « …soumission à la loi »

Lorsqu’on dit que l’on se soumet à la loi, est-ce la loi du Bien et du Mal ? Cette loi qui dirige et soumet l’individu entre le Bien et le Mal ? Alors se pose cette question : le bien ou le mal par rapport à quoi ? à qui ? Le Bien ou le Mal se situent TOUJOURS par rapport à une culture, une vision. En occident, la famille est un homme + une femme accompagnés d’enfants, au Moyen Orient, la famille est un homme + une femme + une femme + X femmes selon la richesse de l’homme et son pouvoir, alors qu’au Tibet, la femme a le droit d’épouser plusieurs hommes.

Nous sommes bien dans un processus de soumission à la loi du bien et du mal selon une culture, une vérité géographique révélée. Etre soumis est bien une disposition à la docilité, il y a là connotation  de soumission et non d’autonomie et de responsabilité face à soi et face aux autres : d’un côté le « petit chefaillon, fut-il Vénérable Maître» et de l’autre l’esclave consentant.

Substituons les termes Bien par Bon et Mal par Mauvais. Nous entrons dans un processus d’élévation car on prend conscience de ce que nous sommes, nous nous Re-connaissons. Si une action est Bonne pour nous, nous SAVONS pourquoi elle l’est et, comme nous sommes tous Frères, il y a des chances qu’elle le soit aussi pour l’Autre. A contrario une chose peut être « Bonne » pour soi et « Mauvaise » pour toi, mon Frère. Si je mange des crevettes ou des fraises, ces denrées peuvent être Mauvaises pour toi si tu es allergique. La loi selon le « Bon » et le « Mauvais » signifie que cette loi intègre la notion du SAVOIR ou de la CONNAISSANCE, que cette notion soit médicale, scientifique, spirituelle. Ce qui n’est pas le cas du Bien et du Mal qui se base sur l’arbitraire : l’enfer est pavé de bonnes intentions. A vouloir le bien on offre parfois le mauvais...

Dans la Genèse il est dit qu’Adam et Eve mangèrent le fruit défendu de l’Arbre du bien et du mal. NON, Dieu leur interdit parce qu’il savait que ce fruit était MAUVAIS pour eux. La sentence ne se fit pas attendre. Par contre ils goûtèrent les joies de la chair : les anges n’ont pas de sexe. Pour se consoler, il suffit de lire le « Singe Nu » et « l’animal est-il une personne » pour comprendre que nous ne sommes pas seuls à avoir essuyé le courroux de Dieu…

 « agneau »

Le terme « agneau » est pris dans son sens littéral. Sous son sens ésotérique, notre loup qui, symboliquement, est un vilain coquin aurait à se faire des soucis face à l’agneau : agneau = Agni = feu = amour qui transforme. L’agneau est le symbole représenté sur l’écusson de l’Evêché de Grasse.

 « Champolion »

L’écriture Egyptienne, tout comme celles des Chinois, Japonais ou Mayas est représentations symboliques et codifiées. C’est le fruit de l’imagination créatrice et reproductrice et donc du cerveau dit « droit ». Nos écritures en occident sont faites de petits signes appelés lettres. L’assemblable de plusieurs lettres donnent des phonèmes. Ajoutés à d’autres ils forment des mots dont le sens est soumis à plusieurs interprétations comme je l’ai souligné plus haut. Cette conception est le fruit du cerveau dit « gauche – raisonnante et raisonnable (basée sur la Raison). » Il est dommage qu’actuellement nos enfants aient une préférence pour les émissions TV qui privilégient le cerveau dit « droit » à la lecture d’un livre. Lorsque le lecteur lit, il associe ces signes, ces phonèmes à des mots qui ont une signification particulière et auxquels il va associer une évocation secondaire à la lecture parce que plus personnelle. Il associe les deux hémisphères du cerveau à la compréhension du texte. Ce n’est pas le cas lorsqu’il regarde une émission de TV où le spectateur est « sous le charme (l’endormissement) » de ce qu’il voit, son sens critique est en sommeil.

Nous avons le même phénomène, lorsqu’assis sur les Colonnes, nous écoutons l’Orateur lire sa Planche. Le mot entendu ne fige pas le texte, tout comme dans la Kabbale, la Connaissance est passée de bouche à oreille et prend toute sa valeur sous ses différents aspects.

le terme Pierre

Si ce terme est pris au premier degré, c’est-à-dire comme un matériau parmi tant d’autres qui servent à la construction de l’édifice. Par contre pris dans son sens ésotérique, les Commandements du Roi Salomon prennent toute leur saveur.

Rappelons-nous ce qui est inscrit dans le Cabinet de Réflexions : l’acronyme de V.I.T.R.I.O.L. « Visita Intériora Terrae, Rectificando Invenies Ocultum Lapidem » qui se traduit en « françois » moderne par « Visite l’intérieur de la terre, et en rectifiant tu trouveras la pierre cachée ».

Lorsque l’on sait que l’homme est fait de pieds d’argile et de glaise… la pierre peut trouver aussi sa signification chez le 1er Apôtre du Christ et 1er Pape : Tu es pierre et sur cette Pierre je bâtirai…. Etc….etc…

L’homme n’a pas à se construire, il se suffit à lui-même à la condition, et c’est surement un de ses défis sur Terre, à se RE connaître : répondre à qui suis-je ?

le symbole

Le symbole est semblable à l’oignon. Lorsqu’on l’épluche, on découvre un secret qui se révèle à celui qui sait regarder. Puis, on retire une nouvelle couche et apparait alors quelque chose de nouveau. Mais d’où vient ce regard, cette perception ? J’ai traité ce sujet dans mon blog : « la vraie naissance de l’homme » où je fais un copier-coller d’un passage.

« ..Avant que la parole fût, il faut qu’il y ait eu la lumière. Avant, tout est noir et obscur. Puis arrive l’aurore, la lumière. Les formes et les couleurs réfléchissent cette lumière. Ce qui nous entoure prend alors consistance : nous voyons. Cette réflexion des formes et des couleurs nous fait réfléchir : notre regard sur l’objet de notre méditation réfléchit la lumière - la nôtre - portée sur lui. – ‘Si l’œil n’était « solaire », il ne pourrait pas apercevoir le soleil’ dit Goethe - En avons-nous conscience ? Alors maintenant je peux dire ce que je vois, ce que je pense, je m’exprime, le parle en connaissance de cause. Je viens de naître à nouveau. La substance et les attributs sont « la même chose ». Comme l’argile dans la main du potier devient vase ou plat, le fini découle de l’infini. Je concrétise par du visuel le subtil, l’impalpable de l’esprit, de l’idée. Je partage l’expression concrète de ma réflexion avec l’autre. La lumière cachée dans mon œil devient visible, perceptible par les autres. Lumière tout droit venue de mon esprit. Je projette concrètement ce que j’étais dans le noir et j’offre ce que je suis, avec mes couleurs, aux yeux des autres et à leur soleil… »

J’ai dit.

Louis – qui a quitté la FM parce qu’elle traite d’autres problèmes profanes sans rapport avec son objet : rendre conscient de ce qu’est l’homme afin qu’il puisse répondre à ces simples questions 1° qui suis-je ? 2° où vais-je ? 3°pourquoi donc agir ainsi.

Merci MTCF Jean-Claude de m’avoir donné à lire ce texte qui m’a permis de cogiter. J’ai gagné mon Salaire.

 

 

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