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6 février 2011 7 06 /02 /février /2011 19:03

Se souvenir des numéros et des dates d’anniversaires

Se souvenir des faits et se souvenir des émotions

Entre 15 et 30 ans nous mémorisons très facilement et très vite un numéro à 7 chiffres. A 50 ans l’exercice est déjà plus difficile, à partir de 60 ans le nombre de chiffres descend à 6. Ceci est dû au fait qu’entre 20 ans et 70 ans notre capacité à apprendre et à mémoriser diminue, selon les experts, de 60%.

Comment se fait-il que le cerveau, et donc aussi la mémoire, c’est à dire la capacité de recueillir les informations, de les enregistrer et les emmagasiner, perdent des points ? Ceci arrive parce que le temps qui passe, selon les études les plus récentes, semble voir le métabolisme des cellules cérébrales se détériorer, l’alimentation des neurones sur le plan organique n’est plus au top.

Même le cerveau peut vieillir.

Les neurotransmetteurs, les messagers chimiques qui permettent aux cellules nerveuses de communiquer entre elles, diminuent. On sait depuis déjà longtemps que le cerveau humain, en vieillissant, « brûle » les neurones qui ne seraient donc pas remplacés : ainsi si à la naissance nous en possédons 10 milliards, en grandissant nous en perdons 20000 journellement. Et même jusqu’à 70000 après les 35 ans. L’affaiblissement de notre « boîte à souvenirs » est donc physiologique. Il faut aussi tenir compte d’un rythme de vie irrégulier, de l’anxiété, du stress et du manque de sommeil qui y contribuent. Mais c’est un processus que l’on peut ralentir de manière importante : il suffit d’entraîner notre esprit. Il est en fait prouvé qu’avec de l’exercice on peut stabiliser à nouveau et même renforcer les connexions neuroniques entre les circuits interrompus.

Lorsque, dans le test du V.a.k.o., nous nous apercevons que nous sommes visuel ET kinestésiste par exemple, nous nous mettons à fabriquer des objets en terre, on excite d’autres neurones jusqu’à maintenant en repos, retrouvant ainsi une seconde jeunesse. C’est bien la preuve que nous pouvons trouver d’autres sources de vitalités intellectuelles. Comme nous le verrons tout à l’heure, notre mémoire n’est pas un bloc, il existe plusieurs mémoires et nous nous devons de les activer tous.  

Si les forces d’habitudes nous font gagner un temps précieux dans la réalisation de nos tâches quotidiennes, elles stratifient aussi notre créativité. Einstein avait coutume de dire que nous n’utilisons que 10% de notre potentiel du cerveau dans nos occupations ordinaires. Or, lorsque nous rêvons, le cerveau fait appel à d’autres dimensions et notre vision sent trouve être décuplée. 

Exercices et tests, seul ou accompagné.

C’est pourquoi dans ces pages, pour améliorer la capacité d’apprendre et de se souvenir, le lecteur trouvera un panorama des techniques mnémotechniques les plus efficaces. Il s’agit d’exercices et de tests pour s’entraîner seul, avec un partenaire ou avec des amis. Mais il y a également des jeux faciles, des divertissements, des petits trucs et tous les conseils les plus précieux.

De quoi se souvient-on ?

Peut-on mesurer la mémoire ?

Notre mémoire est-elle encore vivace ? Puissante ? A-t-elle besoin d’entraînement ?

Comment peut-on mesurer la mémoire ? Pour répondre aux questions précédentes, faisons ce petit test ci-dessous et contrôlez à quel « niveau » vous êtes.

1.       êtes-vous satisfait de votre mémoire chaque jour ?

a.       oui

b.      elle me parait diminuer

c.       je dois tout noter

2.      vous rappelez vous du nom de votre institutrice ?

a.       Prénom et nom

b.      Nom ou prénom

c.       Rien du tout

3.      Vous rappelez vous avec qui avez-vous passé Noël dernier ?

a.       Oui très bien

b.      Vaguement

c.       Peu

4.      Vous arrive-t-il de chercher quelque chose et d’oublier ce que vous êtes en train de chercher avant de l’avoir trouvé ?

a.       Jamais

b.      Rarement

c.       Souvent

5.      Quand vous allez faire des courses

a.       Vous vous rappelez toujours de ce que vous devez acheter sans avoir à en faire la liste ?

b.      Vous vous rappelez de tout, mais seulement de temps en temps ?

c.       Vous devez systématiquement écrire votre liste ?

6.      Quand vous vous garez ?

a.       Vous vous rappelez toujours où vous avez laissé votre voiture ?

b.      D’habitude vous vous en souvenez ?

c.       Pour vous en rappelez vous devez fortement vous concentrer ?

7.      Avez-vous jamais oublié votre numéro de téléphone ?

a.       Jamais

b.      Quelquefois

c.       Oui, cela m’arrive fréquemment

8.      Vous retrouvez aisément une rue que vous avez parcourue seulement 5ou 6 fois ?

a.       Oui, toujours

b.      Si je me concentre

c.       Presque jamais

9.      Vous vous souvenez des faits d’actualité desquels on a parlé récemment ?

a.       Oui

b.      Dans l’ensemble, pas les détails

c.       Non

10.   Vous vous rappelez toujours et très facilement ce dont vous avez rêvé ?

a.       Oui

b.      Quelquefois

c.       Très rarement

11.    Vous vous souvenez du visage de personnes que vous n’avez rencontrées qu’une seule fois ?

a.       Oui, presque toujours

b.      Cela dépend des circonstances

c.       Non

12.   Vous vous souvenez du nom de personnes que vous n’avez rencontrées qu’une seule fois ?

a.       Oui, presque toujours

b.      Cela dépend des circonstances

c.       Non

13.   Vous souvenez vous des noms des protagonistes d’un livre lu récemment ?

a.       oui

b.      c’est un peu confus

c.       non

14.   Identifiez-vous les personnages télévisuels seulement à leur voix ?

a.       Oui, facilement

b.      Quelquefois

c.       Je n’ai jamais essayé

15.   Vous oubliez où vous avez mis vos clés de domicile ou vos lunettes ?

a.       Jamais

b.      Rarement

c.       Je dois, à chaque fois, me concentrer

Résultats :

Vous avez une majorité de A

Vous avez une mémoire d’acier. Continuez dans cette voie. Si, par contre vous avez totalisé entre 5 et 10 réponses « A », votre mémoire n’est pas exceptionnelle : ne vous endormez pas sur vos acquis, à peine vous serez vous entraîné.

 

Nous savons aussi que  lorsque les forces d’habitudes qui ont créé un chemin pour aller de là, à ici, les connexions neuronales parcourent immuablement le même circuit. Ce qui a pour conséquence que nous reproduisons les mêmes schémas, le même comportement, la même réaction face à une action déjà enregistrée dans notre mémoire. Se faisant, nous abaissons notre seuil de souplesse et nous nous retrouvons parfois dans l’incapacité d’inventer d’autres solutions, d’autres schémas comportementaux. Or une action « A » d’hier n’est plus la même action aujourd’hui même si celle-ci ressemble à cette action « A » d’hier. A ce niveau de paralysie du comportement, nous sommes semblables à des psychorigides. Il faut impérativement conserver notre mémoire et notre intelligence en état d’inventer d’autres solutions en se remémorant un souvenir en stock dans notre musette cérébrale.

Vous avez une majorité de B

Votre mémoire est normale. Vous pouvez l’améliorer en vous exerçant. Si vous totalisez entre 5 et 10 réponses « B », votre niveau est discret, il vous arrive quelquefois d’oublier et vous pouvez palliez à cela en vous obligeant à un peu de gymnastique mentale.

Vous avez une majorité de C

Votre mémoire est insuffisante, elle balbutie, elle boite un peu trop. Mais il ne faut pas s’alarmer pour autant : il faut s’atteler et lui redonner force et vigueur. Petit conseil supplémentaire : ne pas se hâter pour l’améliorer, exercez vous comme pour acquérir un meilleur score et petit à petit, celui-ci va s’améliorer comme le coureur, à force d’entrainement, sans effort embellit ses résultats. L’anxiété est un de ces éléments qui représente un poison à la mémorisation.

Techniques qui font toujours leur preuve.

Techniques antiques :

Méthode des « loci » (lieux) ou pièce romaine

C’est la méthode la plus ancienne de mémorisation. Cicéron l’utilisait déjà. Elle consiste à s’imaginer des objets ou des personnes dont il faut se souvenir et de les associer à un espace familier. Par exemple vous associez un personnage avec une pièce de votre appartement, un personnage avec un lieu précis qui vous est cher. Concrètement, vous associez votre maître d’école à l’école de votre enfance. Se souvenir de l’un fait apparaître l’autre.

Alphabet phonétique

C’est une méthode les plus difficiles. Elle consiste à transformer les lettres de l’alphabet en chiffres. Ce qui demande de se rappeler que le A est égal à 1, B égal à 2, etc, etc, comme le P est égal à 16, le U à 21 jusqu’à la lettre Z qui est égal à 26. En faisant le total de la valeur d’un nom, on associe ce nombre au nom.

Méthode de l’acrostiche :

Elle consiste à faire un mot avec les initiales des noms à se rappeler. Par exemple AIRE pour Anna, Isabelle, Robert, Alain.

Notre culture française raffole de l’acrostiche : S.S. pour Sécurité Sociale, C.A.F. pour Caisse d’Assurance Familiale, R.A.T.P. pour revient avec tes pieds lorsque le métro se met en grève pour le plus grand plaisir des joggers parisiens, ou la S.N.C.F. pour Société Nationale des Chemins de Fer…

Analogie phonétique que certains appellent la langue des oiseaux.

Penser à un ou plusieurs mots qui ont une sonorité proche dont on doit se souvenir. Par exemple train par thym. Ou « Le tarot contient 22 lames ses leçons » qui devient le « Tarot qu’on tient devin de lames, c’est le son » ou encore « voici un message secret disant les mots » qui devient « vois si un met sage se crée dit sans les mots »),

Litanie

Cela consiste à composer mentalement une litanie qui contient les informations à mémoriser. Un exemple classique : « De 30 jours se composent Novembre en compagnie d’Avril, Juin et Septembre tandis que de 28 il n’y en a qu’un et que tous les autres se composent de 31 ».

Synonymes

Il faut mémoriser le synonyme dont la signification se rapproche le plus du mot dont il faut se souvenir.

Contraires

Il s’agit de penser à un mot dont la signification est l’opposé de celle du mot à mémoriser, comme « céder ou s’aider ».

Homonymes

Il vous suffit de penser à un mot ayant la même prononciation et qui vous est plus familier.

Visualisation

Imaginer ce dont vous devez vous souvenir aide à maintenir plus alerte, voir à faciliter la mémorisation, le souvenir. Cette méthode est appréciée par les psychologues maniant la PNL. La visualisation d’un objet, d’un décor associée à une odeur, des sons, une émotion, est particulièrement efficiente.

Association

C’est une technique particulièrement utilisée et qui donne toujours d’excellents résultats : cela consiste à associer tous les mots et les noms que vous voulez « envoyer dans l’esprit » avec d’autres similaires mais qui ont l’avantage d’être beaucoup plus faciles à se rappeler.

L’intelligence est sélective.

D’aucun remarque la marque et l’année d’une voiture qui passe et ne voit pas le style d’une robe portée par Madame. D’une manière générale, monsieur s’oriente avec les points cardinaux et les bornes kilométriques et madame d’après des scènes, des monuments, statues, etc. du paysages qu’elle traverse.

D’une manière générale, nous sommes incapables de mémoriser chaque mot, geste, action, émotion que nous avons éprouvés dans une journée. Seul, nous sélectionnons, ce qu’il faut écarter et ce qu’il faut retenir pour quelques heures, pour plus ou pour toujours. Notre cerveau est comparable en cela à l’ordinateur qui a une mémoire longue – le Disque dur – et d’une mémoire vive qui nous permet de travailler et ensuite disparaît. Comme l’ordinateur, nous « sauvegardons » ce qui nous plait.

Il existe 3 types de mémoires.

  1. mémoire courte ou sensorielle. Elle est stimulée par l’image – visuel – ou le son – auditif – et aussi par l’odeur. Le cerveau l’enregistre très vite et le stocke en magasin. C’est celle qui est active lorsque l’on conduit sur la route en voiture. Elle ne retient que ce qui est important. Par contre un accident, un problème et là le cerveau agit différemment.
  2. Mémoire à court terme. Elle emmagasine temporairement les informations d’utilisation immédiate pour les transmettre et à la condition qu’elles en valent la peine, aux archives de celles de la mémoire à long terme. Sinon, elle reste active moins d’une minute. Nous sommes dans la voiture, le paysage défile sans laisser de trace, sauf si… Ou encore, lorsque vous préparez un plat, vous mettez vos ustensiles à une place mais pour seulement le temps de la préparation, puis une fois le plat au four, les ustensiles vont dans l’évier.
  3. Mémoire à long terme. C’est là où se trouvent toutes les archives personnelles. Tout ce qui a été important dans notre vie, qui nous a marqué émotionnellement, tout ce qui a été notre apprentissage tant que lecture, l’écriture, le calcul, notre habitude de vie, tout ce qui modèle notre mode fonctionnement, tout cela est stocké dans notre cerveau, parfois enfoui MAIS toujours présent et pour certaines émotions – peur, colère, rejet, amour, joie etc., agit à notre corps défendant. Par exemple la gifle reçue à cet endroit là pour nous interdire de …. lorsqu’on avait à peine 5 ans, aura disparu de notre souvenir mais reste la peur de « cet endroit là » qui reste marqué comme un danger alors que nous sommes aujourd’hui un adulte. Beaucoup de névroses ont leur racine dans cette mémoire à long terme.

    D’autres souvenirs comme des images, des sons ou des odeurs qui sont du domaine sensorielle et qui nous viennent de notre enfance peuvent rejaillir lorsque celles-ci réapparaissent au  cours de notre vie avec une  grande acuité. Il y a alors entre ce stimulus et l’époque où il a été enregistré une émotion d’accompagnement qui ont marqué l’enfance. Par exemple j’ai été surpris en cherchant sur le Web l’école de mon enfance et de reconnaître le visage d’une maîtresse, me souvenir instantanément de son nom, des odeurs, des cris dans la cour de récréation. En un instant, j’étais réellement revenu à mes 6 ans.

    Notre mémoire se fractionne en plusieurs catégories, selon comment sont perçues les informations :

    ·         autobiographique, relative à nos souvenirs du passé ; Certaines personnes ont eu des souvenirs traumatiques (enfance malheureuse, cas de guerre…) et souvent elles ont fait un « black out ». Le cerveau protège ainsi la personnalité de l’individu.

    ·         prospective, le souvenir : se rappeler de ce que l’on a encore à faire ;

    ·         visuelle, la référence aux visages, lieux, objets, paysages, œuvres d’art ;

    ·         verbale, les idées, c’est à dire les souvenirs sous forme de mots, de concepts. C’est tout notre apprentissage d’éducation et professionnelle ;

    ·         sensorielle, les souvenirs de saveurs, odeurs, sensations, sons. Lors d’un traumatisme, une perte de mémoire, le docteur essaie de nous faire retrouver celles-ci avec les souvenirs d’enfances qui reviennent en principe en premier avant que les plus récentes surgissent enfin.

    ·         épisodique, celle-ci se réfère à des épisodes ou des faits liés à un contexte spécifique. Hall a mis au point un concept qui « met l’individu » dans une situation à « cet endroit là » et petit à petit des souvenirs remontent à la surface. L’individu est convié à s’imaginer être dans tel contexte (environnement), puis faisant un pas en avant, on lui demande alors de mettre en œuvre une action, encore un pas (capacités) mis en œuvre pour arriver à finaliser l’action décrite, encore un pas (valeurs) où l’individu met en jeu ce qui est important pour lui, encore un pas (identité) l’individu répond au « qui suis-je » où il se définit, encore un pas (mission) il répond au pourquoi, ce qu’il veut transmettre aux autres, quelle est sa profonde motivation, enfin dernier pas (transmission) il est « qui » pourquoi ? sa raison d’être.

    ·         des forces d’habitude, les souvenirs des faits quotidiens que nous reproduisons chaque jour. Savoir conduire, savoir taper sur le clavier, ces gestes se font naturellement comme si les doigts avaient mémorisé l’emplacement des lettres. Elles  nous font gagner un temps précieux MAIS attention que celles-ci ne nous « bouffent pas ». Cf le besoin d’appartenance, ses méfaits….sur le blog.

    ·         stratégique, les plans et stratégies pour organiser la mémoire et comment l’utiliser au mieux.

    Ce que l’on retient facilement :

    ·         Un numéro de téléphone, son adresse

    ·         Un parfum de notre enfance

    ·         Le 1er baiser, la première caresse,

    ·         Un sourire d’un inconnu lors d’un passage à vide

    Ce que l’on oublie facilement

    ·         Ce que nous avons mangé hier au soir – dans la mesure où ce n’était pas un diner galant.

    ·         Un feu tricolore sur la route que nous suivons chaque jour,

    ·         Les moments où nous avons changé de vitesse pour arriver à notre travail ou domicile

    Quelques trucs qui remplacent les notes sur papier.

    Tout le monde connaît : faire un nœud au mouchoir. Avec les kleenex, cela devient problématique, même le nœud à la cravate au moment où il est de bon ton de ne plus en mettre, il faut donc trouver autre chose.

    Le psychologue américain Douglas J. Hermann, auteur d’une méthode pour développer « Une mémoire d’acier » (ed. Piemme), suggère quelques stratagèmes utiles quand nous n’avons pas le temps de prendre des notes. Il les appelle « les messages symboliques » Ils sont basés sur le principe qu’un objet habituel hors contexte devient le symbole de quelque chose dont nous devons nous souvenir. On peut, par exemple, mettre un élastique à son stylo, faire une corne à une page d’un livre, coller un postiche sont des « rappels à …. » comme hier le nœud au mouchoir. Cependant, on sait que l’on doit se rappeler de faire…. quelque chose mais quoi ?

    Le sportif s’entraine pour améliorer sa performance, l’individu va en faire de même avec son cerveau. Il va s’initier à la gymnastique mnémonique.

    Comme le sportif, il est important que l’individu se concentre sur ce qu’il fait : une bonne mémoire comme un bon muscle dépend de cette qualité.

    Voici une série d’exercices à faire au moins une fois par semaine. Ces exercices sont à faire d’une manière ludique, en s’amusant. Un coup j’ai tout bon : bingo, un coup j’ai une faute, ce n’est pas grave, la semaine prochaine la performance sera meilleure. Le cerveau n’oublie rien, mais lui aussi aime jouer….. à vous faire peur.

    1er exercice : avec les numéros

    Lire à voix haute – cela entraine autant la mémoire normale que la mémoire auditive, c'est-à-dire que l’on augmente les chances du souvenir – en commençant par la séquence la plus courte, les numéros de la liste, nombre par nombre. Puis couvrir la liste et écrire les nombres que vous vous souvenez et vérifier le résultat. N’oubliez pas que la première fois, il y aura des erreurs qui petit à petit diminueront. C’est normal.

    • 5943
    • 7998
    • 65894
    • 59807
    • 809254
    • 657951
    • 9465842
    • 1567826
    • 0494263578
    • 0268694531

    L’objectif est d’améliorer la mémoire à court terme. Le but est de réussir à reproduire sans difficulté et sur l’instant une série de numéros de téléphone. Comme vous le constatez, on commence par une série de 4 chiffres et petit à petit, le nombre correspond à un numéro de téléphone.

    2éme exercice : avec les mots

    Prendre une liste de mots – par exemple :

    Anguille, repas, calme, broche, beurre, navire, raisin, temps, nuage, montagne, chevreuil, ciel, étoile….

    Comme précédemment, lire lentement à haute voix chaque mot, en se représentant mentalement sa signification – ici on agit sur la mémoire auditive et visuelle – puis couvrir la liste et reproduisez les mots qui vous reviennent en mémoire quel que soit l’ordre. Reproduisez l’exercice deux ou trois jours plus tard et vous serez surpris de votre amélioration à chaque production.

    3éme exercice : s’inventer une histoire

    Vous reprenez la liste des mots et vous inventez une histoire qui les relie entre eux. Vous la visualisez mentalement. Essayez, vous allez voir que c’est facile et drôle, d’ailleurs plus votre histoire est « loufoque » mieux vous la retiendrez. C’est un excellent moyen de retenir la liste de vos prochaines courses.

    4éme exercice : avec les images

    Observer une image pendant 30 secondes. Un petit truc qui vous aide. Regardez comment et quels éléments la composent. Qu’est-ce qui apparaît au premier plan, au second plan, qu’y-a-t-il au centre, en haut, en bas, à gauche, à droite, vous recomposez le dessin, le tableau dans votre mémoire comme le fait un appareil photo. Puis, soit vous dessinez votre dessin et comparez, soit vous faites une description la plus réelle possible et comparez. Comme les précédents exercices, le résultat de celui-ci s’améliore rapidement avec le temps. Pour vous aider, regardez le 2nd dessin : il présente un homme âgé. Seulement ?img035.jpg  img036

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 1er dessin vous aidera à savoir si vous êtes pessimiste ou optimiste, tourné vers le passé ou l’avenir. Quelle femme des 2 présentes sur le dessin voyez-vous ?

5éme exercice : faire des associations entre le visage et le nom

img037 Voici Stéphanie

 

 

img038.jpg 

Voici Peter

 

 img039.jpg

Voici Edwige

 

img041.jpg

voici Loïc

 

Cet exercice sert pour s’entraîner à retenir le prénom et le nom et les associer à la physionomie correspondante.

Observer ces 4 reproductions de visage et les noms correspondants pendant une demi-minute.

Sur chacune vous allez construire une histoire courte dans laquelle sont associées quelques caractéristiques de chacun associées au nom et prénom.

  • Stéphanie a environ 19 ans, des cheveux blonds qui descendent sur sa poitrine. Elle a le front haut, un menton marqué, de jolis yeux, un cou gracile, le teint clair, avenante et mutine.
  • Peter parait la jeune quarantaine, dynamique, volontaire, bronzé semble très actif
  • Edwige plus âgée que Stéphanie, dans la trentaine, tout le visage respire la mélancolie, l’imaginaire.
  • Loïc une petite trentaine, se sait beau et aspire à la grande vie du large, rêve d’aventure

Maintenant ces photos vous parlent et vous savez reconnaître les uns des autres.

6éme exercice : aiguiser votre don d’observation.

Les experts de la mnémotechnie comme le Dr Douglas J. Hermann nous suggèrent quelques jeux simples à réaliser et très efficaces.

  • Le jeu du détective. Demandez à une personne de confiance de vous déplacer un objet sans le cacher : changer de place un bibelot, déplacer un livre, intervertir des statuettes etc….
    • Lorsque vous faites votre promenade, noter comment sont vêtus les gens que vous croisez avec un maximum de détails : couleurs, formes, styles, type de tissu, coiffure, chaussures, sac à main. Le soir vous retracer sur un cahier, toutes vos observations. Ex : un homme environ 30 ans, début de calvitie, costume sombre, en flanelle, l’air soucieux, marche saccadée. Une femme en jogging gris, bande rouge sur les cotés, cheveux bruns, queue de cheval, en compagnie de …. Etc…
    • Prenez votre journal préféré et barrez toutes les lettres « s » ou « r » d’un article quelconque d’une demi page. (prenez les lettres que vous voulez, cela n’a pas d’importance du moment que vous en avez choisi 2). Calculez le temps que cela vous a pris. Ensuite reprenez l’article en comptabilisant les oublis. Faites cet exercice une fois tous les deux jours pour débuter. Puis, un autre jour, faite une course de vitesse avec un ami. Evitez de prendre la lettre « E » c’est celle qui est la plus utilisée dans la langue française.

    Comme vous l’avez constaté, nous avons autant que faire se peut associés les différentes mémoires – visuel (couleur, forme), auditive (on parle à voix haute), imaginative (on invente une histoire qui leur corresponde), kinesthésique (on touche l’objet et on laisse son imagine détecter les impressions de douceur, de rugosité, de froid, de chaud… que l’on associe. 

    Pour remettre sa mémoire au top, il faut aussi satisfaire une hygiène de vie. Tous les travaux sur la cognition font apparaître que le stress est très préjudiciable aussi à la mémoire. Nous le savons, nous sommes tourmenté et voilà que le mot que nous avons sur le bout de la langue ne veut pas sortir.

    Quelques conseils à observer

    Les heures de sommeil trop courtes, les petits vices, une alimentation défectueuse et voilà notre mémoire en berne. Alors essayons de revoir notre comportement et corriger ce qui peut l’être.

    Il est important d’avoir un cycle de sommeil – veille régulier - et se coucher si possible avant minuit où le sommeil est le plus réparateur. Eviter avant l’endormissement, le regarder ou lire des histoires violentes.

    Eviter la cigarette. Celle-ci est nocive pour les poumons, le cœur, soit. On est jeune, alors on s’en fiche. Ok ! Un fait néanmoins, lorsque l’on aspire la cigarette on aspire du gaz carbonique au lieu de l’oxygène. De quoi ont besoin nos muscles ? D’oxygène ! De quoi on besoin nos neurones ? D’oxygène pour nettoyer la zone de concentration et nous rendre plus performant dans notre activité ! Dans une négociation au niveau national, celui qui ne fume pas a toujours un coup d’avance sur l’acheteur qui fume. Un cerveau bien oxygéné réagit et fonctionne beaucoup plus vite qu’un cerveau embué par la cigarette.

    La première chose, lorsque l’on est concentré sur un sujet, nous sentons que notre cerveau sature. Arrêtons là, faisons autre chose de tout à fait différent. Ce lapse de temps occupé sur un autre sujet permet de nettoyer la zone du cerveau en ébullition. Parfois, il suffit d’un quart d’heure, parfois une heure et voilà ce qui avait disparu et que nous recherchions désespérément refait surface naturellement, sans effort.

    D’une manière générale, la mémoire comme le corps, est sensible au cycle de la vie. Nous avons tous remarqué qu’après le repas, une petite sieste s’imposait. Lorsque l’estomac fonctionne, les neurones s’assoupissent. Ayons un régime où les graisses insaturées nous perturbent le moins. Préférons les vitamines, les légumes et aussi les sucres lents aux glucides. D’autres ont des cycles qui leur permettent de travailler avec bonheur dès l’aube, alors que d’autres attendent que la nuit soit tombée pour donner le meilleur d’eux-mêmes. A chacun de connaître son rythme optimum. 

    N’hésitons pas à prendre l’air. Une promenade qu’elle soit en forêt ou au bord de la mer est salutaire : oxygénation du cerveau entre autre.

     

     

 

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