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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 12:26

PNL : Comment l’homme fonctionne

  

Le premier postulat qui régit les fondements de la P.N.L. (Programmation Neuro Linguistique) est que : "l’homme n’est pas uniquement sa perception". Derrière cette assertion se cache tout le processus de prise en compte par l'Homme de la réalité de l’environnement dans lequel il évolue depuis sa naissance jusqu'à sa mort, son environnement, son cadre de vie qu’il subit ou oriente.

Celui qui reste prisonnier de son passé est incapable de « jouir et agir » dit Freud. La nostalgie du passé, les joies et les souffrances de l’enfance, la méconnaissance du « qui-suis-je ? », pèse sur nos vies d’un poids d’autant plus grand qu’il est méconnu. L’ombre de cette méconnaissance est d’autant plus effrayante que notre conscience la grandit de manière d’autant plus diabolique qu’elle en déforme les contours, d’autant plus hallucinante qu’elle nous trompe et nous leurre comme un psychotique puissant.

Il est intéressant de comprendre comment s'élabore le « je suis » et pour d’autres le « moi-je » et de mettre en évidence ces différents niveaux, ses différents plans en quelque sorte, en essayant d'associer chacun d'eux aux autres plans ou niveaux connus. C'est ce que nous nous proposons de faire ici, puis d'étendre cette notion de l’homme à une réalité plus grande qui pourrait être qualifiée d'universelle et de voir comment l'Homme est capable de percevoir cette réalité à travers son individualité.

Ne perdons jamais de vu que la communication commence à l’intérieur de nous-mêmes et qu’elle est le résultat de perceptions strictement personnelles de notre environnement. Nous ne pouvons exprimer que ce que nous sommes. Emerson disait « ce que tu es crie plus fort que ce que tu dis » Cette expression sera un mélange de plusieurs plans de notre individualité subconsciente qui se traduiront sur une succession de plan arbitraire comportemental :

  1. Le Plan physique
  2. Le plan émotionnel
  3. Le plan de l’inconscient
  4. Le plan mental ou raisonnable
  5. Plan causal
  6. Plan spirituel

sur lesquels nous allons revenir plus en détail au cours de cette étude.

 Il est bien évident que pour expliquer, nous allons devoir expliciter différents phases et plans, afin de faciliter la compréhension du lecteur. Cette procédure n’a de valeur que pédagogique afin d’en rendre plus facile la lecture. Il est indispensable de ne jamais perdre de vue que l’homme est UN et indivisible et que chaque séquence interagit sur tous les autres en permanence. Ce faisant, chacun pourra enrichir l’étude. Chaque apport d’analyse améliorera, précisera la synthèse. Il y a un véritable échange entre ce qui est perçu par le Plan physique et les autres plans. Dans le premier, les sensations proviennent de l’extérieur, pour ensuite être « malaxées, transformées » avec ce qui se passe dans les autres parties de l’Etre et qui vont être restituées, concrétisées, matérialisées par l’individu, d’où l’unicité de l’homme malgré la multitude des hommes et de leurs cultures. Dans ce qui est inné, de ce qu’il acquiert, que va-t-il faire de ce qu’il est, pour lui et les autres ?

 Chaque homme construit donc, par la manière dont il perçoit l'ensemble de ses environnements successifs et son interaction avec eux, sa « vision » de la réalité qui lui sert à se diriger et s'exprimer tout au long de sa vie. Plus il prend de l'âge, plus il acquiert d'expériences de cette réalité, et plus il étoffe et détaille sa vision, sa perception, son « Je suis », son « moi-Je ». Et plus il la consolide et plus il pense qu'elle est la réalité, et il lui devient donc plus difficile de la remettre en question.Or rien n’est immuable, tout change, se transforme, se modifie sans cesse. Un sage chinois a dit un jour : « Il n’y a qu’une chose qui ne change jamais, c’est que tout change. »

 Nous pouvons observer « la vérité » dans le temps et que constatons-nous ? « Ce qu'on a appris comme une "loi", lorsqu'on était étudiant, et qu’on l'a mise en œuvre avec zèle pendant toute sa vie intellectuelle ou professionnelle, celle-ci devient vite un dogme impossible à contester par soi donc sans remise en cause personnelle possible désormais. Et malheureusement les catastrophes interviennent lorsqu'on ne distingue plus le réel de notre virtuel à force de regarder le concret avec « une grille de lecture obsolète », nous dit Malakine.

Cette vision s'élabore peu à peu en s'étalant sur six plans évoqués successivement. Chacun d'eux est en induction avec un ou plusieurs systèmes, une manière de penser, un niveau de conscience, de nature et d'origines différentes.

Chaque vision est également en relation avec une « Légende » qui va permettre à l'homme de parler de cette partie de sa vision, de la partager, de l'expliquer, de la comparer avec celle des autres (supposées à priori identiques).

Cette "légende" est représentée par le langage, le vocabulaire et sa structure – qui est propre à la linguistique et propre au groupe d’appartenance de l’individu, de son éthos, de son habitus primaire et secondaire. Nous savons qu'elle peut sensiblement varier au cours du temps, des âges de l'homme ou des milieux socio-culturels dans lesquels elle s'élabore. Par exemple le terme « poulet » n’a pas le même sens aujourd’hui qu’au XVIII° Siècle. Quand aux "échanges de vision" ils passent, bien évidemment, par la communication au sens le plus large envisageable.

Tout d’abord, le plan, qui sert d'assise à tous les autres, est celui qui relie l'homme à ses sens, à ses sensations animales : le Plan Physique. L’homme fait d’abord confiance à ce qu’il voit, qu’il touche… avant de se préoccuper de ce qui est en lui. C’est lorsque le ventre est plein que l’homme peut philosopher, non avec un ventre vide, à la condition qu’il soit curieux pour oser évoluer.

 















 

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