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22 août 2011 1 22 /08 /août /2011 10:11

Nous allons progresser par la compréhension des « boucles »  successives en faisant référence aux théories des sciences humaines déjà connues et étudiées. Le modèle acquiert sa dynamique dans sa globalité. Les boucles vont s’enrichir au fur et à mesure que nous allons développer les actions et leurs interactions, les causes et leurs effets.

Il s’agit d’expliquer pourquoi un acteur humain, soumis à une opportunité d’agir offerte par son environnement, va se décider à passer à l’acte en vue d’obtenir un résultat.

Ce résultat produira un effet sur l’acteur en fonction de sa perception interne, de son état d’âme, de son équilibre émotionnel et de son milieu.

Dans l’approche de Michel KARSKI, le résultat est toujours vu du point de vue de l’acteur, et non de celui qui organise ou qui est à l’origine de l’action. Bien que  l’organisation ou l’environnement soit partie intégrante de cette action, l’aspect extérieur n’a pas à intervenir directement. Néanmoins l’action n’est réalisable que si l’organisation propose, d’une manière consciente ou inconsciente, une opportunité d’action à ..., et si elle est associée à des gratifications attachées à la réalisation de cette action.

(Se rapporter à D. Mc Grégor avec le management par le bâton ou le management par la carotte).

L’organisation employant ou ayant la responsabilité de conduire des individus dans une direction propre à la pérenniser, devra définir les diverses actions proposées possibles ainsi que les gratifications (critiques, récompenses.... qu’elles soient objectives ou subjectives mais, surtout, réelles) qui sont attachées à la réalisation. Cela constitue le propre de la mission de l’organisation et de ses responsables.

En clair, l’administrateur, l’animateur de l’organisation est le premier responsable de la motivation ou de la non motivation de ses subordonnés dans la mesure où le subordonné n’est pas atteint de psychose propre à inhiber les efforts de l’animateur. Il faut savoir néanmoins que les travaux de Jean COTTRAUX et Ovide FONTAINE font apparaître des améliorations sensibles chez les personnes souffrant de phobies sociales, les schizophrènes et les autistes grâce à la gestion de la motivation...

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L’homme est perçu comme un être de besoins ou de désirs qui n’agit que lorsqu’il est en état de manque. Nous remontons bien aux travaux de Maslow mais aussi aux travaux de Watson et Pavlov ( stimulus/réponse) - Figure 1.

Prenons un exemple : j’aime faire la cuisine, (motivation) des amis sont invités ce soir, (action proposée), le repas est réussi, (gratification obtenue), mes amis sont enchantés, je suis le roi de la fête (satisfaction obtenue)

 

 

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L’homme est perçu comme un être de besoins ou de désirs qui n’agit que lorsqu’il est en état de manque. Nous remontons bien aux travaux de Maslow mais aussi aux travaux de Watson et Pavlov ( stimulus/réponse) - Figure 1.

Prenons un exemple : j’aime faire la cuisine, (motivation) des amis sont invités ce soir, (action proposée), le repas est réussi, (gratification obtenue), mes amis sont enchantés, je suis le roi de la fête (satisfaction obtenue)

Prenons un exemple : J’ai un désir de croquer une pomme, (désir) parce que cela fait deux heures que je suis en réunion et que je l’écoute (l’envie me taraude), j’ai envie de sortir (propension à agir), je suis maintenant motivé pour la mordre, c’est la pause et suis autorisé à passer à l’acte, (action), je la mange; c’est la récompense de deux heures d’écoute (gratification) et bonheur d’avaler sa chair juteuse (satisfaction obtenue). Je tiendrai jusqu’à que cette satisfaction s’estompe pour refermer la boucle (inconsciemment).

Karski va affiner le processus en étudiant ce qui intervient entre le désir de résultat et la satisfaction à l’obtention à ce résultat, et décrypter les processus motivationnels. C’est à dire qu’il introduit un critère qui va induire l’intensité de la motivation future à.... Cet écart, entre désir et réalité, déclenche une disposition naturelle à agir qui deviendra motivation à... si certaines conditions sont remplies par l’Organisation ou l’environnement. L’observation confirme les travaux de Maslow, les désirs de..., les besoins de... satisfaire sont les mobiles, le moteur du processus motivationnel.

Chez l’animal, les besoins sont stéréotypés (faim, soif, reproduction....) et dirigés par l’instinct. Pour Konrad Lorenz, l’Homme est un animal de la « régression de l’instinct ». Comme nous l’avons vu, chez lui les besoins à étancher, les désirs de... sont beaucoup plus complexes et diversifiés parce qu’ils sont d’ordre socioculturel, donc appris.

On se trouve là au cœur de la spécificité humaine, même s’il reste, et c’est heureux, un fond important d’instinct d’origine animale (Eros et le Thanatos) : la satisfaction des besoins physiologiques, de procréation ou de conservation. Même ici, l’ Homme a su élaborer toute une philosophie sur le rêve de l’immortalité propre à le motiver. Tous les travaux psychanalytiques font ressortir que le désir chez l’humain est un pur produit de la socioculture propre à chacun, édifié, selon une modélisation relative à notre habitus primaire et notre Ethos, depuis notre petite enfance jusqu’à l’âge adulte (idéal du moi). Ce désir peut être amplifié par effet de mimétisme conformément à la théorie de l’anthropologue René Girard (le désir mimétique) qui rejoint les travaux des comportamentalistes Skinner et Bandura.

Ainsi chacun développe une multitudes de désirs de... que Maslow hiérarchisera par sa pyramide, que d’autres modifieront selon leur sensibilité ou leur Ethos. Herzbert complétant les travaux du précédent, met en évidence le caractère auto-amplificateur et d’auto-amorçage de certains désirs, que nous avons énumérés plus haut  (les facteurs de la motivation), le désir stimule le désir. L’observation confirme bien cette théorie, il y a bien stimulation et non extinction du désir après la satisfaction obtenue mais avec un décalage dans le temps. Effectivement revient le moment où l’envie de ... est plus important que le souvenir de la satisfaction obtenue.

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Dans cette boucle du désir nous pouvons mettre en exergue le progrès espéré dû à l’apprentissage, source de gratifications et de satisfactions ultérieures renouvelées.

L’acteur testé, ou un groupe homogène, va faire tourner les boucles de réalisation - fondées sur la théorie de Watson, complétées et enrichies par Maslow -, la boucle du désir décryptée par Girard et Hersberg, le phénomène de l’anticipation et de l’apprentissage - formulé par Porter et Lawler au cours des années 70 -, sans omettre la boucle de l’inhibition - mise en évidence par Henri Laborit.

« L’outil » de Karski a été de permettre de quantifier le comportement connu d’une personnalité : sa propension à agir, son intérêt à l’action et de faire ressortir ses inhibitions. Les courbes qui en résultent offrent au formateur, au DRH, au responsable du marketing des pistes de réflexions essentielles pour la décision la plus efficace possible. (Actus et acteurs - Février 95)

Il est aussi nécessaire d’introduire dans l’analyse de l’amplification du désir la stimulation par effet d’imitation (Bandura et Skinner) mais à partir de l’environnement socioculturel d’appartenance de l’individu. Le marketing joue très bien de cette stimulation chez les jeunes (la marque Chevignon par exemple).

Il a été constaté aussi que certains désirs de... peuvent néanmoins s’estomper, ils sont aussi mortels. Lorsque l’écart désir de... / satisfaction anticipée de... devient trop grand, l’Humain réajuste la qualité du désir (principe de réalité). Nous avons pu aussi remarquer une dérive pathologique (inhibition à l’action).

Prenons quelques exemples :

1.    Nous avons tous observé, dans la tranche d’âge de 0 à 21 ans en particulier, qu’au fur et à mesure que les années passent, nos centres d’intérêts, nos comportements évoluent, notre puissance physique aussi et, pour certains, l’argent disponible. Les psychologues sociaux et les travaux sur les études de comportements d’achats des individus se basent sur ces résultats pour que les entreprises réorientent leurs productions. Par ailleurs, un responsable d’équipe n’agira pas sur les mêmes désirs de... d’un collaborateur de 20 ans, 30 ans ou 50 ans. Leurs besoins sont différenciés, le bon chef adaptera donc son discours à la personne ou au groupe de personnes qu’il a en face de lui. Les gratifications mises en avant seront étudiées en conséquence.

1.    Il arrive malheureusement fréquemment des inhibitions à l’action par un mauvais management, un manque de communication interpersonnelle. Ce fait se produit souvent lorsque :

·       il y a un rapport de force - dominant/dominé. « On traîne la savate ».

·       lorsque le subalterne ne reçoit plus d’actions proposées ou d’incitations à...

·       lorsque les incitations ne sont pas exécutables par l’individu ou n’ont pas ou peu d’intérêt pour lui, parce que ridicules ou trop faciles.

·       lorsqu’un conflit de personnes survient entre supérieurs et collaborateurs (le chef n’a pas toujours raison, les victoires à la Pyrus sont légions).

·       lorsque le supérieur ne sait pas écouter - « activement » - ses subordonnés.

·       lorsque le supérieur confond autorité et autoritarisme.

·       lorsque le supérieur ne sait pas reconnaître le travail du subordonné.

·       la liste des raisons de tuer la motivation n’est pas exhaustive. Chaque lecteur, chaque auditeur a, une fois dans sa vie, été inhibé dans son désir de..., dans sa  réalisation à faire... ça, pourtant bien légitime.

Nous avons vu avec Skinner et Bandura que l’anticipation et l’apprentissage sont des critères motivationnels importants.

L’Homme est un acteur conscient, maître de son comportement, capable de projeter son action dans le futur et d’anticiper par la pensée les résultats probables de sa cogitation en regard de l’objectif poursuivi. Si l’appât de la satisfaction qu’il anticipe est plus favorable en termes d’avantages à la réalité du moment, sa motivation va l’obliger à agir pour obtenir ce contentement anticipé.

Nous l’avons vu plus haut, par son action l’Homme « apprend » et cet apprentissage augmente l’efficacité de l’action envisagée, promesse de gratifications futures. Si l’individu dose correctement cet apprentissage, il amorce la pompe à motiver automatique.

Quel grand dessein pour l’Education Nationale !

 

Les sociologues Porter et Lawler attirent notre attention sur les attentes qui font face à la motivation d’apprendre et viennent corriger celle-ci. En quelque sorte les « attentes » ont un pourvoir stabilisateur : c’est la part consciente et réfléchie -  (l’Homme est calculateur, nous venons de le voir)  - du mécanisme de l’action.

Revenons, parce que c’est très important, sur les travaux du neurobiologiste Henri LABORIT qui, à partir de ses travaux sur le cerveau, propose une modélisation du circuit neuronique appelé « Système d’Inhibition de l’Action ».

Au-delà d’un certain écart entre le désir de... et la satisfaction obtenue s’installe la frustration. Cet écart, au lieu d’inciter à l’action en vue d’une gratification anticipée, freine, voire inhibe, toute volition à... et peut faire entrer le sujet dans un état d’abattement qui s’exprime sous forme de résignation, de démobilisation quand cet écart est tolérable. Au-delà, le comportement pathologique grave s’installe pouvant conduire, s’il est profond, au suicide de l’individu qui en est victime. Ce phénomène d’inhibition n’est pas instantané et ne survient que si la frustration se prolonge dans le temps. Il est malheureusement à constater auprès de chômeur de longue durée et, ce, dans toutes les catégories socioculturelles.

Il a été démontré, psychologiquement parlant, que le début de la dépression découlerait de la non-reconnaissance d’un travail sérieux d’une part et de la mise en exergue d’erreurs, de remontrances, d’observations négatives, si minimes soient-elles, fondées ou non. Ces erreurs sont particulièrement anxiogènes lorsqu’elles sont étalées devant témoin.

L’entraînement à l’agression verbale, à la déconsidération publique, finit par devenir un désespoir appris et, devant l’absence de réponse à cette agression, une impuissance apprise. Cette impuissance apprise inhibe toute la volition de se surpasser, de progresser.

Le sujet traduit une perturbation du traitement de l’information. Le diagnostic est aggravé par le fait que cette anomalie est maintenant stockée dans la mémoire à long terme et agit donc à l’insu de l’individu. A ce comportement inhibé correspondent des modifications biologiques : chute de la noradrélanine au niveau du système nerveux central et diminution du binfing de l’imipramine tritiée au niveau du cortex frontal.

Mais l’interprétation du phénomène d’impuissance apprise va au-delà d’un modèle purement comportemental, pour s’articuler à une dimension cognitive. Le sujet ainsi traité acquiert au cours du temps une nouvelle conception de la causalité : à savoir que l’environnement agit sur lui mais  que lui ne peut agir sur l’environnement. Agir ou ne pas agir revient au même !

L’impuissance s’installe, le sujet dépressif, face à un échec, procède à un jugement de causalité internal, global, stable et permanent. C’est à dire qu’il s’attribue toute la responsabilité de l’échec et considère que celui-ci est définitif et qu’il peut s’étendre à tous les domaines de son existence. Le médecin devra prescrire des antidépresseurs tricycliques. (C’est une des méthodes très à la mode mais c’est aussi la facilité. Le Docteur Jean Pierre Noiry ne veut plus être considéré, en tant que médecin, comme le premier dealer en France - la revue « Prescrire » en 1994 - d’autant qu’avec le Dr Zarifian, ils dénoncent les effets secondaires très dangereux sur le bon fonctionnement du cerveau).

Devant une menace objective, psychologique ou pas, tout individu, quel qu’il soit, enfant ou adulte, est en droit de réprouver l’agression, c’est légitime et salutaire. Toute colère légitime non exprimée amène l’individu à devenir amorphe et non participatif.

Le professeur Joseph WOLPE propose comme thérapie « l’affirmation de soi » qui permet à l’individu d’apprendre et de se réapproprier des sentiments positifs (amour de la matière et respect du professeur dans le cas d’un élève) ou à extérioriser un sentiment négatif (opposition, refus ou colère devant une agression devant un responsable de l’ Organisation). A tout prendre, cela vaut mieux que les produits chimiques dont les effets à long terme peuvent aggraver le diagnostic dépressif.

Etre affirmatif c’est communiquer en affirmant à son vis à vis, adultes ou enfants : « Voici ce que je pense. Voici ce que je ressens. Voici comment je vois la situation. Mais je suis prêt à écouter et à essayer de comprendre ce que vous pensez, ce vous ressentez, comment voyez-vous la situation. » Jean Marie BOISVERT et Madeleine BAUDRY, psychologues cliniciens à l’Hôpital Louis H. Lafontaine au Québec.

Cette acceptation par des adultes de « l’impuissance apprise » vécue  amène soit à :

·       un suicide pur et simple de l’individu.

·       une atonie, un état dépressif permanent voire, plus tard, une cassure de la personnalité pouvant amener une faillite psychologique de l’individu.

·       une rébellion - Cf. « Moi, Phoolan Devi, reine des bandits » ......................... qui en est une illustration ;

- « La Révolution de 1789 en est un autre exemple dans la mesure où la Royauté absolue permettait à la Noblesse et au Clergé de jouir des privilèges aux dépens du Tiers Etat.

Le non-respect de l’autre est destructif. Dans les deux premiers cas, on joue perdant pour l’autre et gagnant pour soi, dans le dernier cas perdant pour l’autre et perdant pour soi.

La responsabilité de chacun dans le processus motivationnel est maintenant engagé puisque, tous, nous savons que le premier droit fondamental de tout Homme est :

« Je suis le premier juge de mes pensées, de mes actes et de mes sentiments et je suis le premier responsable de leurs conséquences ! »

Signalons quelques orientations pour résoudre les conflits relatifs au pouvoir de l’argent au sein des équipes.

Quelques propositions

·         nécessité d’une stabilité dans le club,

·         nécessité d’un « sacrifice de tous ».

§         nécessité, pour les dirigeants, de se dessaisir de la prérogative qui consiste à distribuer de l’argent à qui ils veulent et quand ils le désirent.

§         Pour les joueurs accepter que leur talent ne soit pas une source trop importante de profit : notion de contrat étalé sur plusieurs années et constitution d’un salaire épargne.

§         Pour l’entraîneur, seul véritable professionnel, engagé, outre ses qualités d’éducateur sportif, pour créer, assurer, maintenir les liens entre les parties.

§         Les indemnités sont établies par les joueurs à partir d’une somme globale négociée par l’entraîneur auprès des dirigeants après discussion avec les équipiers : indemnités raisonnablement inégales pour que le talent de chacun soit reconnu.

§         Un pourcentage est accordé sur les entrées des spectateurs : l’argent recueilli est géré par l’équipe, il constitue une cagnotte. Celle-ci doit devenir la plus importante : indemnités ou salaires doivent rester modestes.

§         Toutes les transactions sont facilitées par la connaissance exacte des comptes du club : les joueurs, l’entraîneur apprennent la responsabilité et leur collaboration n’est plus seulement technique ; elle se retrouve également dans la gestion de leurs avoirs.

Approche de quelques outils

Nous vous proposons une présentation rapide des « outils » utilisés que nous vous suggérons de consulter.

·         Les grilles d’analyses diverses des joueurs en situation,

·         Les prises d’informations enregistrées, et décodées ensuite, pour utilisation à des fins diverses,

·         Les entretiens particuliers et collectifs,

·         L’interprétation d’un sociogramme,

·         Les résultats de test ayant cours dans le milieu actuel :

§         Le questionnaire de personnalité sportive d’Edgar THILL : QSP.

§         Application des méthodes ayant cours en psychosociologie pour mesurer les relations interindividuelles et de groupe.

o        Ex : le test projectif pour sportifs. TPS de G.MISSOUM.

o        Le MIPG (en anglais).

Certains peuvent aussi recourir à la graphologie, la psycho morphologie et l’étude des biorythmes.

Tous ces instruments demandent une prise en compte soutenue et approfondie dans la mesure où ils contribuent à orienter en bout de compte la prise de décision de l’entraîneur. Il faut savoir également qu’ils n’éclairent qu’un aspect de la personnalité de l’entraîné et que vouloir « tout leur faire dire » est illusoire.

Conclusion

Nous avons tenté d’éclairer l’importance de la dimension psychologique dans les pratiques physiques et sportives. Nous conclurons donc cette série en rappelant de nouveau l’utilité que peut présenter pour l’entraîneur, la connaissance des mécanismes sous-jacents sur lesquels s’appuie la conduite motrice de l’individu et également le devenir d’une équipe.

Il nous faut cependant rappeler qu’au delà des mécanismes conscients, sur lesquels il semble que nous puissions agir, il faut souligner l’influence souterraine d’une dimension inconsciente qui nous échappe quelque peu et qui demeure largement agissante.

La dimension inconsciente de l’individu contribue à modeler ses processus rationnels. Les relations privilégiées, les élans que nous avons envers autrui, l’agressivité que nous lui témoignons ne sont que le résultat d’une affectivité qui a cheminé tout au long de notre enfance et qui se manifeste selon des modes qui signent notre état de maturité.

Si nous voulons cerner un peu mieux les conduites humaines, il convient de se pencher avec intérêt sur ce qui les déclenche. Il nous faut apprendre à lire les conduites motrices au deuxième degré, c’est à dire rechercher leur signification, en dépassant l’aspect descriptif.

La première connaissance que doit posséder tout éducateur est la connaissance de lui-même et spécialement des sources profondes de sa sensibilité relationnelle. Avant d’aller vers l’enfant, vers l’autre, il doit descendre en soi – le fameux VITRIOL  de certains cercles philosophiques -  G. MAUCO psychanalyse et éducation. Ed Aubier – Montaigne.

 

 

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