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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 21:20

L’explication fait débat depuis le XVIII° Siècle et il faut attendre Einstein et Niels Bohr pour le clore. Sciences et Vies Junior d’octobre 2013 me sert de trame pour aller plus loin. Je conseille les parents d’abonner leurs enfants car j’apprécie énormément leur pédagogie simple, claire et surtout ludique.

Les Grecs de l’Antiquité avaient déjà inventé la notion de « rayon visuel » : c’est en ligne droite que la lumière se déplace. Ils avaient réussi à décrire plusieurs phénomènes lumineux. La réflexion de la lumière (avec un miroir).Si un rayon arrive à sa surface avec un certain angle, il repart – il est réfléchi – avec ce même angle. Il ne faut pas confondre avec la réfraction qui veut qu’un rayon lumineux est dévié quand il traverse certaines substances (eau, vitre etc).

Ensuite il faut attendre les travaux d’Alhazen (965 – 1039) mathématicien, philosophe et physicien. Un des premiers promoteurs de la méthode scientifique expérimentale, mais aussi un des premiers physiciens théorique à utiliser les mathématiques. Il s'illustre par ses travaux fondateurs dans les domaines de l’optique physiologique et de l'optique pure. Certains, pour ces raisons, l’ont décrit comme le premier véritable scientifique. En effet après lui tout le monde sait que la lumière est un phénomène indépendant de l’observateur : la chandelle continue d’émettre de la lumière et de briller même si personne n’est là pour la regarder. En fait, tout objet éclairé devient source de lumière : il renvoie des rayons lumineux dans toutes les directions. C’est ainsi que nous voyons le monde qui nous entoure parce que des rayons issus de chaque point de notre environnement atteignent ensemble notre oeil. Alhazen a pu expliquer le phénomène de l’oeil en fabricant une chambre noire percer d’un petit trou. La lumière reproduit l’image fidèle de l’extérieur comme le fait les rayons qui passe sur la rétine, qui traversent la pupille plus ou moins ouverte et le cristallin où l’image se recompose.

La lumière est supportée par un rayon. C’est ainsi que fut inventé les lunettes et tout appareil d’optique. Il faut ensuite attendre Huygens pour en savoir un peu plus. Six Siècles les séparent. Huygens (1629-1695) est Hollandais qui s’intéresse à l’astronomie et tout ce qui touche cette science comme la physique, les mathématiques, l’optique donc les télescopes. Pour lui la lumière est une onde. Qu’est-ce qu’est une onde ? Imaginons que nous lançons un caillou dans un étang d’eau calme. Des vaguelettes circulaires partent du point où le caillou est tombé en créant des creux et des bosses régulièrement espacés. Si un bouchon flotte quelque part sur l’étang, il se met à monter et à descendre à mesure que les vaguelettes l’atteignent. C’est ce que l’on appelle une onde. C’est une perturbation qui se propage à partir d’une source dans un certain milieu – eau, air – au point de faire  vibrer, oscillé… onduler les éléments qui la composent. Comme elle est très régulière, trois grandeurs suffisent à la décrire : la longueur d’onde (l’espace entre les deux crêtes de la vaguelette), l’amplitude (la hauteur de la vaguelette) et la fréquence (la rapidité de propagation de l’onde). L’explication est claire mais comment se fait-il que la lumière nous parvienne des étoiles alors qu’il n’y a ni air, ni eau entre les planètes ? Huygens explique ce phénomène par un possible fluide pour l’heure insaisissable qu’il va baptiser « éther ». Huygens explique que chaque source lumineuse est composée de petits corps qui s’agitent et transmettent des vibrations à l’éther environnant. Ainsi la source lumineuse, tel un bouchon dans l’étang qui produit une onde qui se relaie de proche en proche sur toute la distance entre la source lumineuse et notre oeil. Cette propagation soulève une autre question : la vitesse – la fréquence -. Si au temps des Grecs, on la croyait instantanée, ce n’est pas le cas. Si nous reprenons l’exemple du bouchon sur l’étang, il faut un certain temps pour que la première vaguelette atteigne le bouchon. S’il est facile pour nous de chronométrer ce temps, il est quelque peu plus difficile de calculer le temps que met la lumière du soleil pour parvenir à la terre. Nous savons aujourd’hui que la lumière se propage à la vitesse constante de 300 000 Kms/s.

Newton (1642-1727) imminent savant fut d’abord un philosophe, mathématicien, alchimiste, astronome et théologien anglais. Il est surtout reconnu pour avoir fondé la mécanique classique, pour sa théorie de la gravitation universelle et la création, en concurrence avec Leibniz, du calcul infinitésimal. En optique, il a développé une théorie de la couleur basée sur l'observation selon laquelle un prisme décompose la lumière blanche en un spectre visible. Sa vision de la lumière diffère de celle de ses prédécesseurs : Grecs et Huygens. En prenant un prisme de verre et en le plaçant entre un rayon de soleil qui pointe par une fenêtre et une surface d’écran, on voit des bandes colorées – ceux que font l’arc en ciel dans le ciel nuageux – Il montre indiscutablement que la lumière blanche qui émane du soleil porte en elle toutes les teintes colorées. Et si maintenant, on prend un autre prisme et que l’on le place à l’envers derrière le premier… une tâche blanche apparait sur l’écran. Newton nous prouve que les couleurs se sont recombinées pour reproduire la lumière blanche initiale.

La Lumière n’échappe pas aux lois universelles qui organisent le monde : tout ce qui le constitue se compose de corpuscules en mouvement, soumis à des forces et l’ensemble respecte les lois de la mécanique. La pomme est attirée vers le sol parce qu’elle rassemble des « corpuscules massifs » - que nous verrons avec Einstein – dont la cohésion est elle-même assurée par la force de gravité. De même, les rayons lumineux ne sont rien de moins qu’une succession de corpuscules qui se déplacent en ligne droite comme des projectiles. Newton précise que s’il y a différentes couleurs c’est parce qu’il y a différentes types de corpuscules lumineux, qui se distinguent logiquement par leur masse et leur taille. Ce qui explique qu’ils sont plus ou moins attirés en rencontrant une surface (le prisme de Newton ou le nuage dans le ciel). Les teintes rouges par exemple ont une masse plus grande et sont moins déviées par un prisme que les violettes, plus légères. C’est ce qu’explique le phénomène de diffraction de Grimaldi : en passant à travers un petit orifice, certains corpuscules sont déviés de leur trajectoire et dessinent des cercles concentriques. Une autre question est soulevée : d’où viennent-ils et comment sont-ils créés ?

Tout corps éclairé voit sa température s’élever et inversement un corps chaud peut rayonner de la lumière. Newton pense donc que l’échauffement d’un corps met en vibration ses parties constitutives au point que certains fragments peuvent s’en détacher : ce sont eux, les corpuscules de lumière. Une fois libérés, ils poursuivent leur course en ligne droite tant qu’ils ne rencontrent pas d’obstacle qui les soumette à de nouvelles forces. C’est de la mécanique toute simple. C’est ce qui se passe dans un foyer où les bûches commencent par s’échauffer et les particules les plus chaudes s’échappent. Ils ont une couleur rouge orangé. C’est aussi le cas et la composition de la flamme qui à sa base est d’une couleur bleutée puis va dans les couleurs jaunes et oranges. L’argument de Newton à Huygens concernant l’éther est simple. Lorsque l’on marche dans l’eau, on est obligé de reconnaître que les fluides nous font de la résistance. L’éther finirait donc par ralentir la course des planètes et donc finiraient par sombrer dans le coeur du soleil, or ce n’est pas le cas.

Qu’en est-il ? Thomas Young (1773-1829) est un physicien, médecin et égyptologue britannique. Son savoir est si vaste qu’il fut connu sous le nom de « phénomène Young » Il exerça la médecine toute sa vie, mais il est surtout connu pour sa définition du module de Young en science des matériaux et pour son expérience des fentes de Young en optique, dans laquelle il mit en évidence et interpréta le phénomène d’interférences lumineuses. C’est lui qui découvre que la couleur d’une onde lumineuse est déterminée par sa longueur d’onde : du violet au rouge, à mesure qu’elle s’allonge. On lui doit une expérience des plus remarquables avec des fentes : elle révèle que deux ondes lumineuses qui se rencontrent, qui « interfèrent » peuvent se renforcer ou se détruire localement. Les fentes de Young (ou interférences de Young) désignent en physique une expérience qui consiste à faire interférer deux faisceaux de lumière issus d'une même source, en les faisant passer par deux petits trous percés dans un plan opaque. Cette expérience fut réalisée pour la première fois par Thomas Young en 1801 et permit de comprendre le comportement et la nature de la lumière.

Sur un écran disposé en face des fentes de Young, on observe un motif de diffraction qui est une zone où s'alternent des franges sombres et illuminées. Cette expérience permet alors de mettre en évidence la nature ondulatoire de la lumière. Elle a été également réalisée avec de la matière, comme les électrons, neutrons, atomes, molécules, avec lesquels on observe aussi des interférences. Cela illustre la dualité onde-particule : les interférences montrent que la matière présente un comportement ondulatoire, mais la façon dont ils sont détectés (impact sur un écran) montre leur comportement particulaire. l'autre), soit inexistante (les crêtes de l'une correspondent aux creux de l'autre). Or, l'expérience de Young a montré que 2 rayons lumineux sont capables de s'additionner (frange brillante) ou de s'annuler (frange sombre) lorsqu'ils sont mis en relation, prouvant ainsi la nature ondulatoire de la lumière.

James Clerk Maxwell (1831 - 1879) est un physicien et mathématicien écossais. Il est principalement connu pour avoir unifié en un seul ensemble d'équations, les équations de Maxwell, l'électricité, le magnétisme et l'induction, en incluant une importante modification du théorème d'Ampère. Ce fut à l'époque le modèle le plus unifié de l'électromagnétisme. Il est également célèbre pour avoir interprété, dans un article en quatre parties publié dans Philosophical Magazine intitulé On Physical Lines of Force, la lumière comme étant un phénomène électromagnétique en s'appuyant sur les travaux de Michael Faraday. Il a notamment démontré que les champs électriques et magnétiques se propagent dans l'espace sous la forme d'une onde et à la vitesse de la lumière. Ces deux découvertes permirent d'importants travaux ultérieurs notamment en relativité restreinte et en mécanique quantique. Maxwell explique par « e+m ». « E » pour électricité et « M » pour magnétisme.

Il est le premier à expliquer que la lumière n’est pas le seul centre d’intérêt des scientifiques. D’autres phénomènes, comme l’électricité ou le magnétisme les intriguent beaucoup. Or ces deux fascinantes découvertes ont surgi coup sur coup. Non seulement un courant qui circule dans un fil sait dévier l’aiguille d’une boussole mais l’inverse est aussi vrai : un aimant qu’on agite à proximité d’un câble est aussi capable d’y créer un courant électrique ! Maxwell a découvert que l’électricité et le magnétisme se propagent toujours ensemble, portée par une même onde. Il s’agit en fait des deux visages d’un unique phénomène qu’il baptise « électromagnétisme ». Une propriété fondamentale des ondes est leur capacité à interagir entre-elles, c'est-à-dire de s'additionner si elles sont en phases ou de s'annuler en cas de déphasage, exactement comme le feraient 2 vagues identiques se croisant, dont la vague résultante serait soit 2 fois plus haute (les crêtes d'une vague correspondent aux crêtes de - L'électromagnétisme est la branche de la physique qui étudie les interactions entre particules chargées, qu'elles soient au repos ou en mouvement, et plus généralement les effets de l'électricité. Pendant longtemps ces forces ont été considérées comme séparées en une « force électrique » et une « force magnétique » qui semblaient n'avoir aucun rapport l'une avec l'autre. Ainsi les Grecs avaient remarqué que des morceaux d'ambre frottés pouvait attirer des corps légers, tels des copeaux ou de la poussière, un exemple de manifestation de la « force électrique ». De même, l'existence d'un minéral capable d'attirer le fer et d'autres métaux ferreux, la magnétite ou « pierre d'aimant », également connue depuis l'Antiquité, était vu comme un exemple de manifestation de la « force magnétique ». Maxwell multiplie les expériences et la conclusion s’impose : la lumière EST une onde électromagnétique.

Heinrich Hertz, puis les découvertes des rayons X par Withelm Röntgen, confortent Maxwell que toutes ces ondes sont les mêmes. L'interaction électromagnétique est l'interaction fondamentale dont les effets sont les plus fréquents dans la vie courante. Ainsi la quasi-totalité des phénomènes de la vie quotidienne (en dehors de la pesanteur) découlent de l'électromagnétisme. L'effet de l'interaction électromagnétique peut être attractif ou répulsif. Ces différences sont faciles à vérifier par les effets électrostatiques ou magnétiques (feuilles de papier, aimants, etc...). On peut adjoindre la sympathie et l’antipathie ressentie lorsque l’on aborde pour la première une personne inconnue. L'interaction électromagnétique s'applique à toute particule possédant une charge électrique non-nulle. Il existe des charges électriques positives et négatives. Les particules élémentaires libres possèdent des charges électriques quantifiées, c'est à dire qu'elles ont toutes une charge électrique égale à un nombre entier de fois la charge électrique élémentaire appelée e=1,6.10-19 C. Un électron a une charge électrique « -e », un proton une charge électrique « +e ». Le fait que les charges électriques soient quantifiées n'est toujours pas compris à l'heure actuelle. Les charges électriques sont additives, le système formé par un proton et un électron (un atome d'hydrogène) a donc une charge électrique nulle, il est électriquement neutre (il est insensible à l'interaction électromagnétique). Les atomes, et donc la matière ordinaire, sont ainsi électriquement neutres. La particule vectrice de l'interaction électromagnétique est le photon. Ainsi, bien plus qu'un « grain de lumière », ou tout simplement l'aspect corpusculaire des ondes électromagnétiques, le photon est aussi la particule de rayonnement échangée par les particules de matière lorsqu'elles interagissent par électromagnétisme. Le photon a une masse nulle, ce qui permet donc des interactions électromagnétiques à une distance infinie, bien sûr avec une diminution de l'intensité. Le photon se déplace à la vitesse de la lumière « c » = 299 792 458 m/s, ce qui semble être une tautologie (lapalissade) mais, en fait, la lumière se déplace à cette vitesse parce que le photon a une masse nulle (dans la théorie de la relativité restreinte, une particule de masse nulle ne peut pas être au repos et doit se déplacer à la vitesse « c »)... Il se trouve seulement que cette vitesse universelle « c » a été mesurée pour la première fois avec de la lumière.

Les manifestations courantes de l'interaction électromagnétique sont très nombreuses et variées. Les premières qui viennent à l'esprit (en raison du nom « électromagnétique ») sont bien sûr les phénomènes électrostatiques, électriques et magnétiques. En fait, toute notre civilisation est basée sur l'électronique et les télécommunications, reposant entièrement sur l'interaction électromagnétique. En dehors des applications immédiates de l'électricité, les matériels électroniques et informatiques sont maintenant devenus indispensables. De même, l'utilisation des ondes électromagnétiques est devenue très importante, que ce soit pour les ondes radio, les micro-ondes, les infrarouges, la lumière visible, les ultra-violets, les rayons X (radio des poumons ou de la main), les rayons gamma (constitutifs des trous noirs dans l’espace, mais n’atteignent pas la terre). Ce sont tous des rayons électromagnétiques que seules leurs longueurs d’onde distinguent. Plus elle diminue et plus la quantité d’énergie transportée est élevée et donc plus l’onde est dangereuse pour la santé.

Au bout du compte, cette bonne vieille lumière, si mystérieuse des millénaires durant, n’est que le sommet d’un immense iceberg électromagnétique : nos yeux étant insensibles aux autres longueurs d’onde, nous les avons donc ignorés pendant longtemps. Dieu est en train de prendre un autre aspect. Comme disait Pascal, à moins que cela soit Francis Bacon : « un peu de science éloigne de dieu, beaucoup de sciences y ramène » et entre temps, son visage s’est transformé. Albert Einstein (1879-1955) Il publie sa théorie de la relativité restreinte en 1905 et une théorie de la gravitation dite relativité générale en 1915. Il contribue largement au développement de la mécanique quantique et de la cosmologie, et reçoit le prix Nobel de physique de 1921 pour son explication de l’effet photoélectrique. Son travail est notamment connu pour l’équation E=mc2, qui établit une équivalence entre la matière et l’énergie d’un système.

Albert Einstein va donner raison à Newton car effectivement la Lumière est composée de « photons ». Au début de ce XX° Siècle, il restait deux problèmes à résoudre et tous deux liés à la Lumière. Il y a le problème de l’éther et le problème de la bûche dans le foyer domestique : pourquoi une bûche jetée au feu doit se consumer en dégageant une énergie infinie ? En fait le problème est lié à la nature même des ondes électromagnétiques et donc de la lumière. Car que fait une onde ? C’est simple elle transporte de l’énergie. Les vaguelettes sur un étang transmettent de l’énergie au bouchon qui oscille sur l’eau. Le son propage de l’énergie dans l’air au point de faire vibrer le cristal… Et il en va de même pour les ondes lumineuses, elles propagent de l’énergie qui nous éclaire, nous réchauffe ou crée des réactions chimiques dans les feuilles des arbres (la photosynthèse). Cette énergie est proportionnelle à la fréquence de l’onde : les rayons X sont beaucoup plus énergiques que la lumière solaire qui est elle-même d’avantage que les ondes radio.

Lorsque l’on passe une radio des poumons, l’opérateur a une blouse avec du plomb pour le protéger et sort de la salle, si l’on reste étendu au soleil sur la plage on risque un coup de soleil, rien de tel avec les ondes radio où l’on peut rester à côté sans dommage. C’est dire que l’énergie propagée par les différentes ondes électromagnétiques n’a pas la même valeur et chacune a sa caractéristique et donc son utilisation dans ce monde terrestre. Revenons sur la bûche jetée dans le foyer domestique.

Max Planck nous donne une autre explication. Max Planck (1858 - 1947) est un physicien allemand. Il est lauréat du prix Nobel de physique de 1918 pour ses travaux en théorie des quanta. Il a reçu la médaille Lorentz en 1927 et le prix Goethe en 1945. C'est l'un des fondateurs de la mécanique quantique. La bûche ne se consume pas en dégageant une énergie infinie : elle ne rayonne en fait qu’un nombre limité de fréquences lumineuses. Ce qui revient à dire qu’elle ne libère qu’une petite quantité réduite de petits paquets d’énergie. Il en est de même pour toute matière qui nous entoure. Quand on chauffe une barre de fer, par exemple, elle ne peut libérer que deux paquets d’énergie rouge pour un seul d’énergie violette. Les atomes restituent cette énergie sous forme de lumière…mais pas n’importe quelle couleur ! On le voit bien que ces petites étincelles sont monochromes – rouge ou jaune orangé -. Chaque atome ne peut libérer qu’une quantité bien précise d’énergie baptisée « quantum » (quanta au pluriel). Par exemple sous la forme de deux petits paquets de lumières rouge ou d’un seul paquet de lumière violette –plus ou moins bleu, mauve – et il est impossible de rayonner dans l’ultra-violet : les atomes de fer sont incapables d’abriter - et donc de libérer – un quantum d’énergie aussi important ! On le constate lorsque l’on voit le maréchal ferrant travailler le fer à cheval. Et aussi lorsque l’on introduit une bûche dans le foyer, celle-ci nous donne deux couleurs : une rouge qui se transforme en jaune et une bleue et surtout une bonne chaleur qui irradie partout dans la maison.

Au-delà de la seule lumière, on découvre que c’est tout le monde de l’infiniment petit qui est concerné par cette notion d’énergie quantifiée. Einstein explique alors que grâce à ces quanta (paquets d’énergie coloriée) il peut expliquer un phénomène étrange : il est possible d’éjecter des électrons de la surface d’un plaque métallique en l’éclairant avec une bonne dose de lumière – plus l’éclat est intense, plus les quanta sont nombreux à jouer les filles de l’air. Prenons une plaque métallique et éclairons là avec la bonne longueur d’onde – ici du bleu- et on parvient à éjecter un électron. Si on éclaire plus fortement avec cette même longueur d’onde, et c’est encore plus d’électrons qui sont arrachés. Par contre si on modifie trop la longueur d’onde – en passant au rouge par exemple – l’effet disparait. Einstein a donc la preuve que la lumière est composée de photons, des petits grains d’énergie pure : plus il y a de photons, plus ils arrachent d’électrons…mais seulement si chacun transporte une quantité d’énergie suffisante liée à sa longueur d’onde. Or, le photon bleu est plus énergique que le rouge. Ce phénomène est baptisé « effet photoélectrique ».

Mais comment expliquer qu’une même onde arrache d’avantage d’électrons quand on augmente son éclat ? Plus (+++) de lumière – intensité – signifie simplement plus de projectiles qui peuvent atteindre davantage de cibles. Chacun de ces projectiles est une sorte de « grain » d’énergie pure, dépourvu de masse, qu’Einstein baptise « photon ». La preuve que la lumière n’est pas une onde mais bien un flot de corpuscules ! Qu’en est-il de l’éther ? L’éther n’existe pas ! Et donc au caniveau la théorie de la propagation par le système ondulatoire cher à Huygens ? Si Einstein montre que la lumière se propage dans le vide et donc que l’éther est superflu, montre aussi que le système du monde de Newton est illusion.

Rien n’est absolu dans l’univers, tout est relatif.

Y compris le temps et l’espace qui peuvent se dilater ou se contracter pour que tous s’accordent à cette seule certitude : la vitesse de la lumière est toujours d’environ 300 000 kms/s. C’est une constance fondamentale de sa théorie. Laissons intervenir Niels Bohr. (1885 - 1962) est un physicien danois. Il est surtout connu pour son apport à l'édification de la mécanique quantique, pour lequel il a reçu de nombreux honneurs. Il est notamment lauréat du prix Nobel de physique de 1922. Il explique s’être réunis avec un bon nombre de ses collègues et qu’ils admettent désormais un joli « principe de complémentarité » : au final, nul besoin de choisir entre onde et corpuscules. Ce sont deux faces d’une même médaille ou les deux ombres d’un même cylindre si l’on projette l’image sur un plan. Si je prends mon crayon de papier, je peux le regarder de deux façon : 1° je le regarde par sa taille – je constate une longueur donnée – ou 2° de face et ma vision est accrochée par un cylindre avec un point noir en son centre. Ces deux façons de voir ce même objet se complètent et permettent à chacune de traduire le comportement de la lumière dans tel ou tel expérience. Alors pourquoi les opposer ?

Reprenons l’expérience de Young. Au lieu de la refaire avec la lumière, puisque les techniques nous le permettent, utilisons des protons ou des électrons individuels. En présence d’une seule fente les impacts se répartissent sur l’écran. Et lorsqu’on ouvre les deux fenêtres, les impacts se concentrent dans des bandes très denses séparées par des bandes quasi-vides. Exactement comme l’alternance des franges d’interférence de l’expérience classique. Conclusion : en tout point de l’écran, l’éclat des franges d’interférence (vision ondulatoire) traduit les chances qu’à un photon d’y finir sa course (vision corpusculaire).

Tout est donc question d’interprétation. Les progrès de la physique quantique montre que le fait même d’observer un phénomène modifie sa réalité. (Si tu prends conscience de quelque chose dans ta vie, tu vas modifier ton comportement. Tu as une somme de savoir sur un sujet. Tu lis et apprends quelque chose de nouveau et ta vision future n’est plus la même car, ici, tu prends en compte ce nouveau critère qui modifie ta réalité d’avant.) Il n’existe pas des limites propres au monde de l’infini petit. En définitive, il faut donc accepter que la nature profonde de la lumière – ou dieu - nous soit inaccessible dans sa globalité. La nature profonde de la lumière est par essence impénétrable. Et pourtant elle nous influe sans arrêt. Selon que l’on habite aux alentours du 35° parallèle – les cheveux et la peau est plutôt blond et blanche – alors que celui qui nait aux alentours de l’équateur aura les cheveux et la peau noirs. Le second va sécréter des cellules pour se protéger des photons qui pourraient lui nuire, c’est ce qui arrive à celui qui s’étale sur la plage sans protection : la peau cuit !

Résumons nos connaissances. Et soyons conscient que nous réagissons tous comme Saint Thomas qui ne croyait QUE ce qu’il voyait. Or il ne percevait QUE si peu de chose, si peu. Les ondes électromagnétiques sont une grande famille. Une onde radio est classée en fonction de sa fréquence exprimée en Hz ou cycles par seconde ; l'ensemble de ces fréquences constitue le spectre radiofréquence. Le spectre est divisé conventionnellement en bandes d'une décade, dont les appellations internationales sont normalisées. Pour éviter les ambiguïtés avec le vocabulaire de l'acoustique et de la sonorisation, on utilise le terme « audiofréquence » de préférence à « basse fréquence » pour désigner des ondes acoustiques (mécaniques) ou des signaux électriques (en rapport avec le son) dans la bande 30 Hz à 30 kHz. Les ondes radio sont modulées pour porter une information (un signal), par exemple en modulation d'amplitude pour la radio AM, en modulation de fréquence pour la radio FM, en modulation de phase dans d'autres applications ou en modulation d'impulsion pour les radars. D'autres types de modulation existent, combinant une modulation de phase et une modulation d'amplitude par exemple. C'est le cas des modulations type QAM (Quadrature Amplitude Modulation) dont les symboles sont caractérisés par une phase et une amplitude spécifique. Ces modulations QAM permettent d'augmenter le débit de transmission, en diminuant la taille du message à transmettre puisqu'on peut coder plus de bits par symbole. Par contre, ces modulations sont plus sensibles aux interférences et aux déformations de signal dues à la propagation dans le canal. Modes d’utilisation : radio musicale, la TV, les radars, téléphone portable etc.  Les micro-ondes sont des ondes électromagnétiques de longueur d'onde intermédiaire entre l'infrarouge et les ondes de radiodiffusion. Le terme de micro-onde provient du fait que ces ondes ont une longueur d'onde plus courte que celles de la bande VHF, utilisée par les radars pendant la Seconde Guerre mondiale. Les micro-ondes ont des longueurs d’onde approximativement dans la gamme de 30 centimètres (1 GHz) à 1 millimètre (300 GHz) ; toutefois, les limites entre l’infrarouge lointain, les micro-ondes et les ondes radio UHF sont assez arbitraires et varient selon le champ d'étude. Les micro-ondes couvrent la fin des UHF (de 1 à 3 GHz), les SHF (de 3 à 30 GHz) et les EHF (de 30 à 300 GHz).

En 1884, l'existence des ondes électromagnétiques telles que les micro-ondes a été prédite par James Clerk Maxwell à partir de ses fameuses équations. En 1888, Heinrich Rudolf Hertz fut le premier à démontrer l'existence des ondes électromagnétiques en construisant un appareil produisant des ondes radio. Mode d’utilisation : radar, WI-FI, GPS, surveillance du bébé dans sa chambre, Téléphone mobile, le micro-onde domestique dans la cuisine et aussi impulsion magnétique pour le traitement du cancer... Le rayonnement infrarouge (IR) est un rayonnement électromagnétique d'une longueur d'onde supérieure à celle de la lumière visible mais plus courte que celle des micro-ondes. L’infrarouge est associé à la chaleur car, à température ordinaire, les objets émettent spontanément des radiations dans le domaine infrarouge ; la relation est modélisée par la loi du rayonnement du corps noir dite aussi loi de Planck. Modes d’utilisation : Chauffage, vision nocturne, photographie, guidage de missiles et mesure anti-missiles, télécommandes TV, et toute cartographie stratosphérique. L’onde lumineuse est une onde électromagnétique utilisée pour représenter les rayonnements électromagnétiques. Elle est associée à la notion de photon. Il est le spectre des ondes électromagnétiques, c’est-à-dire une représentation de l’ensemble des composantes monochromatiques et d’un rayonnement électromagnétique en fonction de l’énergie associée à chaque composante ou d’une autre grandeur directement liée à l’énergie telle que la fréquence ou la longueur d’onde. L’étude expérimentale des spectres est appelée spectroscopie ou spectrométrie, recouvrant l’ensemble des procédés de décomposition, d’observation et de mesure des radiations en ondes monochromatiques. Le spectre électromagnétique s'étend théoriquement de zéro à l'infini en fréquence (ou en longueur d'onde), de façon continue.

Pour des raisons tant historiques que physiques, le spectre électromagnétique est divisé en divers domaines de fréquences, longueurs d'onde ou énergie. Il s'étend des plus basses fréquences des ondes radio au rayonnement gamma. Le spectre de la lumière visible correspond à un domaine très étroit du spectre électromagnétique complet, de de 380 nm (violet) à 780 nm (rouge) en longueur d'onde environ. L'oeil ne présente pas la même sensibilité dans toutes les longueurs d'onde. Une étude statistique a permis de déterminer la sensibilité spectrale moyenne de l'oeil humain. La courbe obtenue, appelée courbe de visibilité, est graduée en abscisse avec les valeurs des longueurs d'onde dans le vide. Ce sont les seules ondes à être détectée par l’oeil humain ordinaire – de la majorité de la population. Sons audibles : Notre oreille n'est sensible qu'aux sons de fréquence comprise entre 20 Hz et 20 kHz. Si la lumière est une onde électromagnétique (champs électrique et magnétique se propageant) ne nécessitant pas de milieu matériel pour se propager. Au contraire, le son est une onde mécanique : c'est à dire la propagation d'une déformation du milieu matériel. Le son ne peut donc pas se propager dans le vide. Les sons audibles de faible fréquence sont les sons graves et ceux de haute fréquence sont les aigus.

Le rayonnement ultraviolet (UV), également appelé lumière noire parce qu’il n’est pas visible à l’oeil nu, est un rayonnement électromagnétique d’une longueur d’onde plus courte que celle de la lumière visible, mais plus longue que celle des rayons X. Il ne peut être observé qu'indirectement, soit par fluorescence, soit à l’aide de détecteurs spécialisés. Les ultraviolets sont la cause du bronzage, mais à haute dose, sont nocifs pour la santé humaine : ils peuvent provoquer des cancers cutanées tel que le mélanome, provoquer un vieillissement prématuré de la peau (rides), des brulures (coup de soleil), des cataractes. C’est pour cette raison que les populations exposées au rayonnement solaire ont, au cours des millénaires, développé une protection appelé mélamine qui noircie la peau et évite les conséquences des ultraviolets. Ils sont néanmoins nécessaires à petite doses régulières pour la synthèse de la vitamine D ; Ils sont capables de "casser" de nombreuses molécules organiques en suspension dans l'air ou dans les eaux superficielles, participant à la destruction (photo dégradation) de certains polluants ou de molécules odorantes (parfums des fleurs par exemple), mais aussi à la pollution photochimique (Ozone troposphérique, NOx...) Modes d’utilisation : lampe fluorescente pour détecter les faux billets, lampe halogène, suivi des balises sur le produits (code-barres), désinfection et assainissement des eaux et des surfaces, dépistage de drogues, recherches pharmaceutiques, imagerie médicale des cellules, luminothérapie, piège à insectes…

Les rayons X sont une forme de rayonnement électromagnétique à haute fréquence constitué de photons dont la longueur d’onde est comprise approximativement entre 0.01 nanomètre (10-11 m et 10-8 m) correspondant à des fréquences de 30 pétahertz à 30 exahertz (3×1016 Hz à 3×1019 Hz). L’énergie des photons va de quelques électron-volt à plusieurs dizaines de MeVolt. C’est un rayonnement ionisant utilisé dans de nombreuses applications dont l’imagerie médicale (radio conventionnelle) et la cristallographie. Cette science se consacre à l’étude des substances cristalline à l’échelle atomique et permet de comprendre l’arrangement spatial des atomes dans la matière. On utilise ses propriétés en physique, chimie, biologie, médecine et dans les sciences de la terre. Leur analyse donne des informations sur des substances cristallines organiques et inorganiques (distance entre atomes, agencement spatial des atomes, identification de phases cristallines, taille des cristallites). Et bien entendu le rayon X est utilisé en astrophysique contemporaine. Rayon gamma est le nom donné au rayonnement électromagnétique produit par la désexcitation d'un noyau atomique résultant d'une désintégration. Ce processus d'émission est appelé radioactivité gamma. Usuellement, on appelle rayons gamma les rayonnements issus de l'annihilation d'une paire électron-positron. Les rayonnements gamma ont des longueurs d'ondes inférieures à 10 picomètres (<10-11 m) et des fréquences supérieures à 30 exahertz (>3×1019 Hz). Ils peuvent avoir une énergie allant de quelques KeV1 à plusieurs centaines de GeV (mesure d’énergie dégagée).

La découverte des rayons gamma en 1900 est due à Paul Villard, chimiste français (1860-1934). Les rayons gamma sont plus pénétrants que les rayonnements alpha et les bêta, mais sont moins ionisants. Ils sont de même nature que les rayons X mais sont d'origine et de fréquences différentes. Les rayons gamma sont produits par des transitions nucléaires tandis que les rayons X sont produits par des transitions électroniques provoquées en général par la collision d'un électron avec un atome, à haute vitesse, la fréquence de leurs ondes sont de l'ordre de 1017 à 1019(en Hz). Comme il est possible pour certaines transitions électroniques d'être plus énergétiques que des transitions nucléaires, il existe un certain chevauchement entre les rayons X de haute énergie et les rayons gamma de faible énergie. De plus, contrairement aux rayons X, on ne peut pas les dévier ou les focaliser à l'aide de miroirs. Les sources de rayonnement gamma dans l'univers sont connues depuis 1948 mais n'ont été observées que depuis le début des années 1960. En effet, les photons gamma sont presque complètement arrêtés par l'atmosphère terrestre. Les premières observations astronomiques ont été faites à partir de ballons sondes, de fusées sondes (temps d'observations très courts). Ils sont aujourd'hui observés par des télescopes spatiaux spécialisés. Les rayonnements gamma les plus énergétiques peuvent être indirectement observés par des observatoires terrestres qui captent la cascade électromagnétique générée par l'effet Čerenkov. Le rayonnement gamma de source cosmique résulte des événements les plus violents de l'univers : jets relativistes produits par des trous noirs super massifs (blazars), sursauts gamma, etc. L'énergie des photons gamma émis peut atteindre des centaines de GeV. L'astronomie gamma est l'observation du ciel dans le domaine de longueur d'onde des rayons gamma (photons d'énergie supérieure aux rayons X). Les objets étudiés sont les plus énergétiques de l'Univers, ce sont sensiblement les plus énergétiques de ceux étudiés par l'astronomie X : certaines étoiles en fin de vie, supernovas, hypernovas, rémanents de supernovas, pulsars, microquasars, trous noirs stellaires et supermassifs, galaxies actives, blazars. Les sources gamma pourraient aussi provenir de nouvelles physiques telles que des trous noirs primordiaux ou de concentration de matière noire.

Thomas l'Apôtre ou saint Thomas est un des douze apôtres de Jésus. Son nom figure dans les listes d'apôtres des trois évangiles synoptiques et du livre des Actes des Apôtres. L'évangile selon Jean lui donne une place particulière. Il doute de la résurrection de Jésus-Christ, ce qui fait de lui le symbole de l'incrédulité religieuse. Mais nous sommes plus ou moins des St Thomas, incrédule et ne croyant QUE ce que nous percevons par nos sens atrophiés et limités : c’est-à-dire à quelques pour cents des ondes électromagnétiques qui se baladent dans l’Univers et dont nous sommes une manifestation. « Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas disait déjà Hermès Trismégiste ». Voyons maintenant ce qu’il est possible de faire avec les ondes qui nous entourent.

Le laser par exemple. C’est un appareil qui produit une lumière spatialement et temporellement cohérente. La lumière laser peut être directionnelle. On la vue la lumière est à la fois une onde et un flux de particules : les photons. Si on fournit de l’énergie (une décharge électrique) à un appareil laser, celui-ci s’en sert pour « recopier » un photon unique en milliards d’exemplaires strictement identiques qui jaillissent en rangs serrés. Grâce à cette particularité l’appareil concentre une quantité d’énergie lumineuse en une très fine surface. Avec un laser infrarouge (forte énergie) on peut découper de l’acier – le laser pouvant concentrer plus de 100 millions de watts sur 1 mm2. De quoi élever la température de plusieurs centaines de degrés en une fraction de seconde. On peut aussi créer un faisceau lumineux visible à plusieurs centaines de mètres ou kilomètres. On peut ainsi calculer la distance entre la terre et la lune. Au départ le faisceau qui fait 75 cm, atteint la lune et ne fait que 7 kms de diamètre lorsqu’il arrive sur la lune. Il est alors facile de mesurer la distance au millimètre près. C’est ainsi que l’on s’est aperçu que la lune s’éloigne de notre planète à la vitesse de 3.8 cm/ par an.Si on équipe les télescopes de spectrographes, ils vont permettre de capter toutes les longueurs d’onde de notre Soleil et d’autres galaxies. Et ainsi mesurer avec précision leur température. Notre soleil qui brille jaune à une température de 5800 ° C alors que pour Rigel dont la luminosité est bleutée sa température atteint les 11 000 ° C.

Tout corps vivant émet de l’énergie donc de la chaleur. Certaines parties du corps plus que d’autres. Si nous avons le rhume, notre nez sera plus chaud que d’habitude. Si on met une caméra thermique au bon endroit, elle va le détecter. C’est ainsi que le vétérinaire découvre les sources trop chaude sur le corps d’un animal qu’il ausculte afin de le soigner. Une lumière polarisée peut permettre de détecter les points de fracture dans une architecture d’un pont par exemple. Dans notre cerveau tout est question d’organisation : le fonctionnement de cet organe des plus complexes, est lié à la nature des cellules qui la composent et à leur position des unes par rapport aux autres. Pour s’y retrouver, il suffit de les colorier d’une couleur différente. Pour se faire, les neurobiologistes ont créé des souris dont les neurones contenaient une séquence génétique leur permettant de fabriquer de une à quatre protéines fluorescences et ainsi ont pu suivre et analyser - du moins commencer – à mieux comprendre l’organisation et comment fonctionne le cerveau. Les couleurs sont une affaire de longueur d’onde.

Notre cerveau qui diffère de celui du voisin peut très bien percevoir des ondes en dessous des 400 nm et au-dessus des 700 nm c’est-à-dire les couleurs comprises entre l’ultra-violet et l’infra-rouge. Si la majorité des humaines possèdent trois cônes – bleu, vert, rouge - dans le cerveau pour voir les gammes de couleur comprise entre ces deux extrêmes. D’autres comme les daltoniens n’ont pas de cône rouge et donc ils ne perçoivent pas cette couleur et celles qui se trouvent autour de celle-ci comme le rose par exemple. Un radis chez eux n’est pas décrit de la même façon que chez la majorité des gens. D’autres sont atteints d’achromatopsie et voient donc le monde en noir et blanc alors que d’autres, très peu chez l’humain, vont percevoir des images dans l’ultra-violet. Ils sont détenteurs d’un 4° cône, les tétras chromatiques. Ces personnes sont capables de voir des couleurs là où la majorité des humains ne verraient qu’une couleur blanchâtre derrière la gélatine plaquée sur une source de lumière vive. En arrière-plan, ces personnes voient ce que le commun des mortels ignore.

Naissance de la lumière. Grâce au satellite PLANCK, lancé le 14 mai 2009, qui a pu enregistrer les ondes qui lui parvenaient de tous les côtés du ciel et a collecté les informations des données jusqu’en janvier 2012. L’Agence spatiale européenne a su mesurer les origines de toutes les directions. C’est ainsi que Planck a dressé la carte du ciel qui apparait comme un ballonde rugby et où apparait des zones un peu plus froide ou un peu plus chaudes que la moyenne. En mesurant la température de l’Univers avec une grande précision, Planck apporte aux scientifiques des clefs pour comprendre la formation des objets de l’Univers – galaxies, étoiles ou planètes et aussi de quoi est fait exactement la matière « ordinaire » -celle qui compose les étoiles, les planètes, ses habitants et la mystérieuse énergie sombre. Depuis le Big Bang - environ 14,380 milliards d’années – l’Univers gonfle sans cesse tout en refroidissant. On peut donc conclure qu’au départ il était hyper concentré et hyper chaud. Ce nuage brulant est une valse agitée de matière et d’énergie –ou d’énergies prisonnières et d’énergies libres. Certains éléments ont donc pu se lier entre eux. En une infime fraction de seconde apparaît le big bang avec lequel naissent la matière, l’espace et le temps. Et c’est une monstrueuse expansion. A 10 -12 seconde les premières particules – quarks, neutrinos, électrons – se forment au milieu de particules de lumière –les photons – à une température qui se compte en milliard de milliards de degrés, ces « briques » qui composent les noyaux des atomes. L’Univers est donc prêt à fabriquer ses premiers noyaux atomiques : hydrogène, deutérium, hélium, lithium, béryllium etc, etc. A la 2° seconde, la température est descendue à 1 milliard de degré. Dans les minutes qui suivent protons et neutrons commencent à se lier et former des noyaux légers – jusqu’à 7 protons et neutrons. Tous les noyaux plus lourds se formeront bien après, dans les étoiles. Le tout baigne dans une « soupe » de particules qui freine les photons. La Lumière n’en finit pas de zigzaguer, elle reste prisonnière de ce méga-brouillard de particules. A 380 000 ans plus tard, la température est assez basse (2725 Kelvin) pour que les électrons commencent à s’agglutiner autour des noyaux et forment des atomes. Le brouillard se lève de la « soupe » et les photos peuvent voyager plus librement : c’est la première lumière visible. On ne peut rien observer avant. Puis les noyaux sont devenus plus stables et les électrons restent maintenant près d’eux pour former des atomes. La lumière peut enfin voyager librement et se propager.

La première lumière est d’une couleur orangée. Or, aujourd’hui, celle-ci se rencontre sous forme de micro-onde et lumière visible car elles font partie de la même famille, celles des ondes électromagnétiques, vu précédemment. Pendant plusieurs millions d’années, l’Univers continue de s’étendre, la température descend. Puis elle est assez faible pour que les atomes s’agglutinent : c’est autour de ces « grumeaux » que les premières étoiles et de galaxies vont apparaitre. Si l’Univers augmente et se refroidit, la première lumière subit la même évolution. Tandis que la température diminue, sa longueur d’onde augmente et du visible, certaines deviennent invisibles. Il est indubitable que ces ondes énergétiques nous influent.

La chromathérapie, ou « cure des couleurs » sont les noms d'une même médecine non conventionnelle prônant le traitement de maux et maladies par les couleurs. Les couleurs obtenues au travers de filtres ou autres moyens sont projetées sur le corps humain via une source lumineuse. L'efficacité de ces techniques n'a jamais pu être prouvée scientifiquement chez l'être humain. Chaque couleur provoque de façon constante sur un organisme vivant un effet biologique et psychique. La lumière colorée de faible intensité, à la différence de certaines photothérapies, favorise par une stimulation physiologique les réponses spontanées de l’organisme. Cette thérapie comme toute médecine, nécessite un diagnostic par un médecin, diagnostic sur trois plans : anatomique, énergétique, psychique. On distingue deux types de chromothérapie :

1. la chromothérapie lumineuse. Cela consiste à projeter des rayons lumineux colorés, obtenus par passage d’une lumière blanche à travers des filtres sélectionnant dans le visible des longueurs d’ondes précises, perçues à l’oeil comme des couleurs. Des longueurs d'ondes bien précises de la lumière sont utilisées et le temps d’exposition ou d'irradiation est essentiel car des temps différents entraînent des résultats opposés.

2. la chromothérapie moléculaire. La chromothérapie moléculaire utilise les mêmes longueurs d'ondes que la chromothérapie lumineuse mais en provenance de la matière (mesurées au spectromètre de masse) et non pas de la lumière. Chaque longueur d'onde est choisie en fonction des signes cliniques à soigner et a le même effet qu'elle ait pour origine la lumière ou la matière. Par une action de régulation « centrale » au niveau des yeux, l'effet à la fois psychique et physique. Ce type d'application sera particulièrement adapté aux traitements liés à l’anxiété, les dépressions, le stress, le troubles du sommeil mais pourra aussi être utilisé par exemple pour le traitement d’insolation, ou d’état de choc

La chromatothérapie moléculaire s’utilise à deux niveaux :

• au niveau cutané : en application locale par utilisation de pommades contenant l’oligo-élément souhaité ;

• par voie orale : sous forme de potions ou de granules homéopathiques.

Le choix de l’oligo-élément se fera en fonction de la zone à traiter et de la pathologie du client. Les recherches universitaires en laboratoire ont montré que des souris carencées en magnésium font des crises d’épilepsie sous l’influence d’un stimulus sonore mesuré de façon précise.

• L’utilisation de 50 secondes d’une longueur d’onde précise de la lumière visible a un effet comparable aux meilleurs antiépileptiques.

• L’utilisation de 50 secondes d’une longueur d’onde de la lumière visible qui a un effet inverse provoque la mort de toutes les souris.

Certaines couleurs, comme les couleurs chaudes, augmentent le flux énergétique et tonifient les tissus, d’autres couleurs, comme les couleurs froides, ralentissent ce flux. Les couleurs neutres ont la particularité de nettoyer et de drainer l’énergie alors que les couleurs mixtes sont régénératrices, nutritives, protectrices et cicatrisantes. Ces dernières années la couleur thérapie a fait l’objet de recherches médicales et scientifiques sérieuses, elle fut aidée en cela par la NASA. Celle-ci, lors d’un vol spatial s’est rendu compte qu’un astronaute ayant travaillé avec les mains placées sous une source de lumière rouge, avait cicatrisé beaucoup plus rapidement que prévu. En effet, l’astronaute en question a, de façon totalement inattendue, guéri d’une blessure à la main qui aurait dû attendre son retour sur terre pour être parfaitement résorbée, car dans les conditions de microgravité des vols spatiaux la cicatrisation est très lente. La chromothérapie est une méthode d’harmonisation et d’aide à la guérison naturelle des maladies par les couleurs. Le principe de base pour la chromothérapie est simple : à chaque couleur correspondent des vibrations, des rythmes. Les couleurs rythmant notre vie et étant omniprésentes, les adeptes de la chromothérapie partent du principe que « la couleur peut avoir aussi des propriétés significatives sur notre santé physique ou psychique ». On octroie aux couleurs des propriétés curatives différentes selon le degré de chaleur qu’elles symbolisent. On croit également que la couleur peut activer la fabrication d’hormones suffisante à l’harmonie du corps humain.

Contrairement à la luminothérapie qui agit comme le soleil, la chromothérapie va influer sur notre corps et de notre bien-être de manière complémentaire, en nous apportant des bienfaits que la lumière naturelle seule ne peut nous apporter. Les chromos thérapeutes en sont venus à la conclusion, après plusieurs siècles d’études pratiques, que les couleurs peuvent guérir à peu près n’importe quel type de problèmes, qu’il soit d’ordre physique, mental ou moral. Voici à quels effets les chromos thérapeutes associent les couleurs : Pour stimuler les neurones : le blanc . Le blanc possèderait une action énergisante. La plupart des hôpitaux ont opté pour le blanc. Cette couleur est également très présente dans les bureaux car, outre la sensation de propreté qu’elle procure, elle stimule intellectuellement les occupants… le blanc est la couleur qui nous rendrait plus productifs. Le blanc est donc parfaitement adapté à certaines pièces de la maison où les occupants sont amenés à êtres actifs. En décoration, le blanc sera recommandé pour les salons et cuisines. Les vertus ici citées sont fondées sur le pouvoir bactéricide et tonifiant du blanc. Le blanc est la couleur de ma luminosité maximale mais aussi celle de l’hiver… et des funérailles en Asie

. N’oublions pas que tous ces jugements liés aux couleurs sont liés à nos sociétés… Le noir apaise la surexcitation Le noir induit le sommeil en amenant l’organisme au repos. Cependant, à la longue, il peut présenter des effets déprimants, compte tenu du fait que dans notre civilisation il symbolise la mort, la tristesse et le deuil. Le rouge rend amoureux Très stimulant, le rouge possède des pouvoirs antiseptiques et cicatrisants. Selon les scientifiques, il peut aider à soigner l’anémie, le lymphatisme et la timidité. Étant la couleur la plus chaude du spectre, il est naturel qu’on lui associe la symbolique du feu et de tout ce qui s’y rapporte comme la température, l’ignition et la combustion. Le Feu, le sang et les Indiens… Le rose combat le stress, le pessimisme et l’inquiétude, d’où l’expression « voir la vie en rose ». Mais les chromos thérapeutes (qui soignent par les couleurs) déconseillent d’utiliser cette seule couleur dans un lieu de repos. Car le rose est également un excitant, cependant en moindre proportion que le rouge. Le Jaune lutte contre la déprime Le jaune est une couleur tonique, mais non excitante. Cette couleur est parfaitement adaptée aux personnes sujettes à la déprime car elle apporte de l’énergie et facilite les échanges et la communication. Le jaune peut donc être utilisé dans un salon, une salle réunion, voire dans la chambre à coucher d’une personne déprimée, à condition de ne pas en faire la couleur unique de la pièce. Associez-le à du bleu, du vert ou du violet. L’orange aide à la digestion Toujours dans la catégorie des tonifiants, l’orange est considéré comme un antispasmodique. Les chromos thérapeutes lui confèrent des vertus de stimulation cardiaque et de la thyroïde. La couleur orange est un mélange de rouge et de jaune ; la chromothérapie lui accorde une qualité de chaleur et de convivialité. L’orange aiderait également l’organisme à mieux digérer. Le Bleu détend l’atmosphère Le bleu est réputé pour ses effets sédatifs et antispasmodiques. En chromothérapie, on dit du bleu qu’il combat les fièvres et tonifie le système nerveux. Le bleu est en tous cas la couleur préférée des Français. Il est recommandé de combiner le bleu avec d’autres couleurs plus toniques, comme le rouge, le jaune ou le blanc. Le bleu symbolise l’immortalité. Dans plusieurs civilisations, il signifie le calme et la paix. Le Vert apporte la sérénité En chromothérapie, le vert calme l’esprit, revitalise l’organisme tout en donnant une sensation de sérénité. Le vert est une couleur qui est souvent utilisée par les hypnotiseurs en préparation à une séance afin de mettre la personne en confiance. (Voir aussi sa signification dans le test de Lüscher) Le Violet calme les insomnies Cette couleur combat l’insomnie et calme les excitations nerveuses. Imaginez que le simple fait de redécorer votre chambre à coucher en violet pourrait vous aider à retrouver un sommeil de bébé… Cela laisse rêveur, non ? En plus, selon les chromos thérapeutes, le violet lutte contre toutes formes d’intoxication et contre les problèmes articulaires. Mais le violet symbolise aussi l’autorité. En France, il était la marque du deuil, c’était la couleur des draps posés sur le cercueil lors des cérémonies mortuaires.

Max Lüscher qui est un psychologue et le promoteur de la psychologie des couleurs. Il a inventé un test des couleurs qui permet d'évaluer l'état émotionnel d'une personne à un moment donné, en fonction de sa préférence de couleurs sur le moment. Les recherches de Lüscher ont confirmé que l'utilisation de la juste couleur sur les emballages peut avoir un effet hypnotique sur l'acheteur. De même la coloration des objets peut influer sur leur succès commercial. Le marketing, à travers le désigne, en fait un objectif de sa réussite. Le test des couleurs permet de donner un aperçu de l'état émotionnel d'une personne à partir d'une analyse des couleurs qu'elle choisit selon sa préférence, ou au contraire sa non-préférence, dans un certain ordre. Lorsque nous sommes en présence d'objets symboliques, ces objets génèrent des émotions, qui entraînent un sentiment de rejet, ou d'adhésion. Hors nous sommes le fruit de nos émotions, elles créent nos attirances, nos préférences, elles précèdent nos choix et nos décisions. Elles sont le ciment de notre personnalité. Henri Laborit –le père de la petite pilule bleu dite du Bonheur - disait déjà que « l’Homme est un être d’émotions avant d’être un être de raison » C'est ainsi que fonctionnent nos tests de personnalité émotionnels, qui reproduisent le chemin de l'émotion. En lisant nos émotions, ils permettent de dévoiler qui nous sommes vraiment. Chaque couleur est associée à une liste d'images auxquelles elle peut faire penser. Par exemple pour le rouge : le sang, des fruits rouges, des roses, la terre … Chaque image est ensuite associée à une série d'émotions qu'elle peut générer. Par exemple pour le sang : l'instinct de survie, la peur, la douleur, la violence, la passion … En choisissant des couleurs, nous choisissons inconsciemment des images auxquelles elles nous font référence, qui nous sont propres, et que nous ne connaissons pas a priori. Ces images sont classées dans l'ordre de préférence dans lequel elles s'imposent à nous. Les émotions associées à ces images peuvent alors être triées et comptabilisées suivant certaines règles. Dans ce cadre il est possible que deux couleurs différentes renvoient par des chemins différents à une émotion commune. Par exemple le rouge et le jaune peuvent renvoyer au feu, puis par exemple à la chaleur. Ceci permet après application de règles d'associations et de distribution, d'élaborer une liste d'émotions pondérées et cohérentes entre elles. Ce sont ces émotions qui sont ensuite rendues comme résultat du test. En choisissant dans une liste de 8 couleurs, l’individu dévoile sa psyché. Voyons brièvement la symbolique de huit couleurs de Lüscher et ce qu’ils dévoilent 

Le Gris : il est ni coloré, ni foncé, ni clair, il est dépourvu de toute tendance psychologique : il est neutre. Le gris est une frontière, un no man’s land. Celui qui choisit le gris en première position veut tout séparer par un mur, il refuse de s’engager pour se protéger de toute influence extérieure. Ici le gris est une compensation. Par contre celui qui rejette le gris veut s’engager sur tout et ne veut surtout rien rater.

 Le Bleu foncé : représente le calme total. Le simple fait de regarder cette couleur a un effet bénéfique sur le système nerveux. La tension diminue, le pouls ralentit. Le corps se relaxe et récupère. Sur le plan psychologique elle montre le contentement qui est en même temps la paix et la satisfaction. Le bleu représente aussi les liens dont on s’entoure : l’unification et un sentiment d’appartenance. Il représente la profondeur des sentiments. Il symbolise les eaux calmes. Il est l’accomplissement bienheureux de l’unité la plus parfaite, de la plénitude, de l’union à Gaia, la Terre divinisée. Sur le plan psychologique, elle montre un individu sensible qui sera plus vite atteint. Pris en première position le sujet éprouve un besoin de tranquillité, de paix et d’harmonie. Lorsque le bleu est choisi pour lui et non comme compensation, il révèle un sujet calme de l’esprit, une grande douceur et un désir de vivre dans la morale et l’intégrité.

 Le vert : cette couleur comprend une certaine quantité de bleu et représente l’état physiologique de « tension élastique ». Il représente la volonté dans l’action, la persévérance et la ténacité. Il exprime donc la fermeté, la constance et surtout la résistance au changement. Il attribue une grande valeur au Moi dans toutes les formes de possession et d’affirmation de soi, étant reconnu que la possession accroit la sécurité et l’estime de soi. Pris en première position, le sujet veut accroitre la certitude de sa propre valeur par son assurance et en tenant ferme à une image parfaite qu’il s’est fait de sa personne ou par l’estime qu’il attend des autres en déférence à ce qu’il possède. Il est souvent sensible aux ulcères et aux troubles digestifs.

 Le rouge : cette couleur accélère le pouls et la respiration, augmente la tension. Le rouge exprime la force vitale, l’activité nerveuse et glandulaire. Il marque donc le désir et toutes formes d’envie. Le rouge représente le besoin d’arriver à des résultats, au succès. Le sujet veut vivre intensément et pleinement. Le rouge marque l’élan spontané, la volonté de gagner et toutes formes de vitalité et de force, de la capacité sexuelle au changement révolutionnaire. C’est l’élan vers l’action, la lutte, la compétition, la productivité. Le rouge est le symbole du sang, de la conquête de la flamme de Pentecôte éclairant l’esprit humain. Le sujet qui choisit le rouge en première position vit dans le présent.

 Le jaune : le jaune est la couleur la plus lumineuse des huit. Elle donne l’impression de gaité, de légèreté. Il reflète, il rayonne et sa gaité est légère. Le jaune manifeste une personnalité ouverte et non refoulée. Il représente la relaxation, la détente, la libération de tous les problèmes, de toute fatigue, de toute contrainte. Il symbolise la chaleur du soleil. Cependant à l’instar du rouge, dont il a les mêmes propriétés, son activité est incertaine et tend à manquer de cohésion. Le sujet qui choisit le jaune peut être un tourbillon d’activité mais elle se fait par à-coup. Choisit en première position indique un besoin de détente ou l’espérance d’un bonheur plus grand ou peut indiquer la présence d’un conflit. Ce désir de bonheur revêt toutes les formes et est toujours tourné vers le futur. Le jaune pousse en avant, vers ce qui n’est pas encore formé, qui est potentiel.

 Le violet : le violet est un mélange de rouge et de bleu. Le violet essaie d’unifier la conquête impulsive du rouge et la douceur du bleu, représente donc « l’identification » qui est une sorte d’union mystique, une profonde intimité des sentiments menant à une fusion totale entre le sujet et l’objet et qui doit devenir une réalité pour le sujet : c’est l’enchantement, le rêve concrétisé. La personne qui choisit cette couleur en premier avoir des rapports « magique », elle veut se charmer et charmer les autres, les fasciner. Mais le caractère quelque peu irréel et imaginaire peut être aussi une identification en tant qu’incapacité à différencier ou en tant qu’hésitation l’une de l’autre pouvant aboutir à l’irresponsabilité. Il est donc normal que plus de 75% des adolescents choisissent cette couleur en premier. Pour eux le monde est encore un monde magique où l’esclave de la lampe d’Aladin est toujours là pour leur concrétiser leur désir, ce qui peut être imprudent à l’âge adulte. Il est souvent fréquents que les homosexuels et les lesbiennes ont eux aussi tendance à choisir cette couleur du fait de leur manque de sécurité affective.

 Le marron : cette couleur mélange le rouge et le jaune. Il casse l’élan créateur du rouge, sa force et son activité. La vitalité est passivement réceptive et sensorielle. Le marron représente les sensations puisqu’il correspond au corps. Souvent cette couleur représente la perte des biens ou qui sont déracinées et qui manque de sécurité. Il indique aussi l’importance mise sur les « racines », le foyer, la maison et la compagnie des siens, la famille. Prise en première couleur, indique un besoin de bien-être.

 Le noir : c’est la couleur la plus sombre : elle est la négation de la couleur. Le noir représente la limite absolue au-delà de laquelle la vie cesse : il exprime le néant, la fin. Le noir est le « non » en opposition au « oui » du blanc. Le blanc est la page vierge sur laquelle on peut encore écrire, le noir est la fin. Le noir et le blanc sont les deux extrêmes, l’alpha et l’oméga. Le noir est la négation, la renonciation, la capitulation ou l’abandon. Choisir en premier cette couleur est se révolter contre l’injustice, contre le sort et il peut être porté à agir de façon précipitée.

Il est certain que la lumière étant formée de plusieurs couleurs, les planètes ont donc une longueur d’onde qui leur est propre et viennent nous influer dans notre vie. Ce mécanisme est difficile – aujourd’hui – à expliquer. Où se trouve cette antenne qui réceptionne ces ondes et comment le fait-elle. Le thème astrologique semble montrer que chaque planète peut agir normalement ou recevoir des interférences ou au contraire des appuis d’autres planètes. Et aussi que notre antenne est réceptive avec une plus ou moins grande efficacité à telle ou telle planète ou couleur. Couleurs et planètes. Depuis les Mésopotamiens et le Quadripartitum Hermetis, chaque planète a sa couleur. Or il est certain que l’on ne peut mettre toutes les planètes qui occupent notre thème astral en correspondance avec une couleur visible par nos yeux. On peut associer les planètes avec le symbole que nous nous en faisons pour certaines. Mais pour d’autres, leur influe est visible sur le thème mais il m’est difficile d’y associer une couleur. Je pense à Uranus qui est de nature brutale ne peut être accolée au bleu. Quant à Mercure, elle est multiple et c’est la seule qui soit capable d’être en bon terme avec Jupiter, Neptune ou Pluton. Dans les couleurs, le Vert, est plus considéré comme une tension que les vertes prairies du printemps qui symbolise une sérénité. Le Taureau ne se reconnait pas dans le vert décrit et ressentie par la tension élastique et la résistance au changement. Le Taureau fait un sacrifice (Voir le culte de Mithra), celui qui choisit le vert attribue une forte valeur du Moi. Ici le symbole ne colle pas au ressenti psychologique. Soleil : jaune, or ; il symbolise la Lumière et aussi élimine les ombres et les mensonges Lune : blanche ou noir, parfois elle est Sélène et parfois Hécate. Mars : rouge, rouille ; cette planète est bien en correspondance avec la symbolique de sa couleur : parfois guerrier, parfois amour, parfois sang versé, parfois sang reçu et guérison. Mercure : elle a de multiples visages. Dans la Bible, elle est les 4 Apôtres et aussi Jésus Christ. C’est la planète de la communication qui se fait de multiples façons : écrit, oral, couleur, forme, etc. Elle est a-moral et se sert de la vérité comme du mensonge sans état d’âme. Vénus : elle est la femme, elle est le cerveau droit, elle est l’imagination, elle est l’art, elle est expression. Jupiter : orangé. Souvent l’amie et pourtant sait être facétieux. Saturne : gris, plomb. Elle se montre l’amie – parfois dure et sur laquelle on peut compter – et parfois le rocher sur lesquelles toutes volitions se fracassent. Uranus : elle matérialise l’onde, quelle couleur lui octroyer ? Elle symbolise l’onde dans toutes ses expressions sauf les couleurs. Neptune : elle est à la fois claire et à la fois obscure. Des noires profondeurs où une vie intense s’ébroue, remonte à la surface éclairée des visions cachées. Elle symbolise de subconscient. Pluton : elle trouve à la ceinture au-delà de laquelle tout devient énergie libre, elle en est aussi la première manifestation de la vie manifestée, elle est le pont, la porte. Certaines planètes peuvent avoir une correspondance avec les couleurs dans notre psychique et, certaines couleurs, n’ont pas trouvé leur planète – comme le vert, le violet, le marron et d’autres. Je prendrais plus, celles-ci, comme une interprétation d’un aspect entre planètes. Le vert symbolise plus une tension qu’une planète en elle-même. D’autres planètes préfèrent se matérialiser par des ondes radios comme dans notre gamme de fréquences qui vont des rayons gamma aux ondes radio en passant par les couleurs. Il y a les planètes, la place qu’elles occupent dans chacun des signes et dans chacune des Maisons et, aussi, les aspects qu’ils ont entre eux. Parfois cela se concrétise par le choix d’une suite de couleurs dans le test de Lüscher ou de Thierry Leroy et comme dans un thème astral, nous avons la propriété de la couleur et la manifestation des conflits et des compensations. Il y a une corrélation entre ces deux façons d’explorer la psyché d’une personne, la psycho-analyse en étant une troisième. Je pense que lorsque l’on nait, une antenne s’allume dans notre tête et qui au fil de la vie va recevoir les fréquences de l’univers et en particuliers des planètes qui sont parfois bien orientées parfois moins bien orientées et surtout chacun a sa propre réception de ces multiples fréquences et chacun doit apprendre à les interpréter le plus correctement possible. Une chose est sure, tout est énergie, tout est onde… Je ne peux m’empêcher de penser au V.I.T.R.I.O.L, au « Connais-toi toi-même » de Socrate. Louis Peyé 12 janvier 2014.

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